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Deux filles tricotées serré et une cause

6 Décembre 2016 | Marie-Josée Turcotte

Deux filles tricotées serré et une cause

Elles se nomment Marianne Charbonneau et Sophie Michaud-Bélanger. La première est architecte, la seconde, styliste. Ensemble, elles ont fondé ESTELLE & LUCILLE en 2013, une compagnie de tricot nouveau genre qui soutient la mission de la Société Alzheimer de Québec, en mémoire de leur grand-maman respective, toutes deux décédées des suites de cette maladie. La preuve qu’on peut conjuguer mode et philanthropie.





Foulard et tuque : 100 % laine de mérinos / Grands-mères tricoteuses : foulard : Lily; tuque : Diane






  • Photos : David Cannon (Mom Industries)

  • Modèle : Maya (Focus ONE)

  • Artiste maquilleuse : Cléo Bolduc

  • Stylistes : Sophie Michaud-Bélanger et Marianne Charbonneau





Les tricots ESTELLE & LUCILLE sont très spéciaux : non seulement ils sont faits à la main, mais ils sont réalisés à la maison, sans pression dans le temps, par des grands-mères tricoteuses d’ici, qui ont également participé au travail de recherche-création.





Col : 100 % laine de mérinos  / Grand-mère tricoteuse : Mamie-Lou





Les foulards, cols, tuques, mitaines, bandeaux, bas, pour enfants et adultes, sont ensuite vendus en ligne et 25 % du prix de la vente est remis à la Société Alzheimer de Québec. Certaines grands-mères tricoteuses donnent également leur cachet à la cause.





Tuque : 100 % laine de mérinos / Grand-mère tricoteuse : Lily





« Avec ESTELLE & LUCILLE, nous désirions mettre à profit les connaissances et le savoir-faire indéniable des aînées en la matière, puis bâtir avec elles une relation de complicité qui contribue à ajouter une valeur singulière au produit, expliquent les cofondatrices. Mais au-delà des tricots, il s’agissait aussi de combattre la solitude en tissant un pont entre les générations, des liens durables entre les jeunes et les tricoteuses, mais aussi, entre les tricoteuses elles-mêmes, par l’entremise d’activités organisées pour elles. »



En tout et partout, une trentaine de tricoteuses forment « l’écurie » d’ESTELLE & LUCILLE. Elles ont d’abord été recrutées par l’entremise de petites annonces épinglées dans les centres communautaires. « Mais rapidement, nous nous sommes rendu compte qu’elles étaient également branchées sur Internet afin de trouver des patrons de tricot, raconte Marianne. Nos grands-mamans tricoteuses sont donc aussi des femmes contemporaines. »





Foulard : 100 % laine de mérinos / Grand-mère tricoteuse : Carole






Saviez-vous que tricoter un long foulard peut prendre jusqu’à 35 heures ? C’est beaucoup de temps… et d’amour !




Transmettre le savoir



Bien que Marianne et Sophie s’investissent de manière bénévole dans ce projet qu’elles qualifient de « bonbon », elles comptent poursuivre leur mission en offrant bientôt des activités « thé et tricots ». Le but ? Passer le savoir-faire à la génération suivante grâce à des ateliers. Par ailleurs, les gens souhaitant s’initier à cet art on ne peut plus zen pourront bientôt se commander des trousses de tricot par l’entremise du site Web d’ESTELLE & LUCILLE. À 3, 2, 1… on tricote !





Cofondatrices d’ESTELLE & LUCILLE, Sophie Michaud-Bélanger et Marianne Charbonneau sont amies depuis le début du secondaire, en plus d’être nées la même date. (Photo : David Cannon)





Un accessoire tricoté avec amour pour Noël




  • Site Web pour achat en ligne : estelleetlucille.com

  • Une visite régulière s’impose afin d’admirer les nouvelles collections.

  • Des t-shirts et des ouatés sont également en vente à la maison Simons (simons.ca, section Blogue). Pour chaque produit vendu, 5 $ sont versés à la Société Alzheimer de Québec : societealzheimerdequebec.com.





 


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