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I confess…

28 février 2013 | Marie-Josée Turcotte

I confess…
Ce mois-ci, PRESTIGE vous propose un reportage
sur les Québécois et la Floride, une destination
qui exerce un puissant pouvoir d'attraction
sur les Nord-Américains nordiques que nous
sommes. Pourtant, je dois aujourd’hui me
confesser, j’ai longtemps entretenu de très
vilains préjugés sur le Sunshine State.


À mes yeux, la Floride était l’équivalent du
Santa Banana d’Elvis Gratton. Pour ceux
et celles qui n’auraient pas vu ces films
anthologiques de Falardeau, mettant en
vedette un personnage pour le moins coloré (et
un brin vulgaire !), Santa Banana est une destination fictive, mais qui
ressemble étrangement à Hollywood Beach : une enclave peuplée de
Québécois. Moi qui aime le dépaysement, je ne trouvais vraiment aucun
intérêt à choisir la Floride comme destination vacances, sauf peut-être
pour visiter Walt Disney, et encore !


J’ai changé d’opinion et ravalé mes préjugés voilà deux ans lorsque, pour
la première fois de ma vie, j’ai vécu la Floride autrement qu’en prenant
une Sangria géante sur Las Olas, à Fort Lauderdale, en attendant
d’embarquer sur mon bateau de croisière. J’ai alors réalisé qu’elle est loin
de se résumer à l’image un peu kitsch que j’en avais. J’ai aussi compris
pourquoi les Québécois y sont tellement attachés et pour quelle raison
de nombreux snowbirds choisissent d’y élire domicile 180 jours par
année.


La Floride est magnifique. Elle est l’incarnation du luxe sous les
tropiques. Mais ce ne sont pas uniquement sa richesse et sa beauté qui
la rendent aussi attrayante; c’est l’accueil chaleureux des Floridiens
eux-mêmes. La très grande majorité d’entre eux apprécient de toute
évidence les French Canadians. Leur attitude fait en sorte qu’on se sent
rapidement chez soi partout où l’on va, jamais en terrain étranger.
Du coup, on a envie d’y retourner, et même d’y avoir un pied-à-terre
sous les palmiers.


Tout comme Elvis Gratton, je clame donc maintenant : « Ils l’ont-tu
l’affaire, les Amaricains ! » Oui, ils ont la Floride, mais il ne tient
qu’à nous d’en profiter.

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