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Pour qui vit en Europe… pas cher de voyager !

5 avril 2012 | Jean Chouzenoux, correspondant européen

Pour qui vit en Europe… pas cher de voyager !
Québec-Montréal, vol aller-retour : 335 $. Paris-Rome, vol aller-retour : 140 $... La forte demande et la concurrence font en sorte que des compagnies aériennes « low cost », comme disent les Français, vous permettent d’aller goûter le chocolat suisse, la bière belge ou la saucisse de Francfort à peu de frais, ou encore d'aller écouter un opéra à Vienne ou de déambuler sur les rives du Bosphore à Istamboul.


D’où je suis, à Nice, Monaco est à vingt minutes de voiture, l’Italie à une demi-heure et l’Espagne, à quelques heures… pourquoi ne pas en profiter ? D’autant que lorsque l’on voyage dans les « vieux pays », dépaysement et exotisme sont garantis : l’architecture, les reliefs, les coutumes, les paysages se font et se refont constamment.


Généralement, le goût de découvrir est le prétexte d’une escapade. Or, il y a quelques temps, ce fut plutôt l’occasion d’aller supporter un collègue qui me servit de prétexte pour me rendre à Vérone. En effet, mon ami Jacques Orhon, auteur de nombreux ouvrages littéraires sur le vin, recevait le prestigieux prix Civiltà del Vino de Premio Masi, en tant qu’Homme du vin de l’année. C'était un hommage amplement mérité pour ce Breton d’origine, tout aussi humble que passionné, qui a choisi de déposer son baluchon au Québec, il y a plus de 35 ans. Et, vous conviendrez avec moi qu’il y a pire endroit sur la planète pour recevoir cet honneur que le Centre philharmonique de Vérone ! Alors, pendant que Jacques et ses nombreux amis du Québec survolaient l’Atlantique pour se rendre en cette cité étrusque, de mon côté, je filais en voiture afin d’aller les rejoindre au cœur de la Vénétie, où j’en profitai, du coup, pour redécouvrir les charmes de la ville des amants éternels. Je vous emmène…


Les attraits de Vérone


Vue sur Vérone
Vue sur Vérone



Commençons par le plus célèbre des balcons du monde où, jadis, la belle Juliette se pâma pour son Roméo, avant que la guerre que se livrait leur famille respective ne les entraîne dans la mort. Cela n’aura pas été en vain, et l’honneur des amants de Shakespeare fut sauf, car les Capulet et les Montaigu se réconcilièrent sur le tombeau des deux amants.


Balcon de Roméo et Juliette
Balcon de Roméo et Juliette

Poursuivons à pied et traversons le Scaligero, majestueux pont de pierre construit par les Romains enjambant l’Adige, qui lui, suit son cours tout le long de la ville. Le Ponte Scaligero mène aux fortifications du Castelvecchio où l’on peut visiter le Musée d’Arts de la cité.


Ponte Scaligero
Ponte Scaligero

Continuons et déambulons sur la rue des boutiques de luxe, pavée de marbre s’il vous plaît ! Vous me suivez ?


Arpentons maintenant les différentes avenues au fil desquelles nous admirons des sculptures magnifiques. Parmi les plus impressionnantes, il y a celle de Dante Alighieri, auteur de La divine comédie.


Statue de Dante
Statue de Dante

Au passage, humons les parfums du marché central, dont les étals sont dressés sur la Piazza delle Erbe et. de là, gravissons la tour du clocher du Duomo afin de bénéficier d’un panorama splendide sur la ville aux toits de tuiles rouges et sur les collines qui l’entourent.


Escalier de la tour du clocher du Duomo
Escalier de la tour du clocher du Duomo

Vue du haut de la tour du clocher du Duomo
Vue du haut de la tour du clocher du Duomo

Après la pause repas dans une Trattoria, arrosée d’un verre de valpolicella, préparons notre soirée. En fait, ce séjour ne peut se terminer sans assister à la représentation de l’opéra Aïda, sous le ciel étoilé des Arènes de Vérone. Malheureusement, je dois vous laisser ici, il ne reste que deux places… Sachez quand même que ces arènes on été érigées au 1er siècle après JC. Elles ne sont pas aussi grandes que celles du Colisée de Rome, mais peuvent accueillir 25 000 personnes assises sur des bancs en marbre rose… inconfortable mais, allez savoir combien y ont déposé leur séant au fil des siècles ? Voilà pour cette brève tournée, merci de votre compagnie.


Décor de l'opéra Aïda
Décor de l'opéra Aïda

Estrades des arènes de Vérone
Estrades des arènes de Vérone

Quand à moi, c’est chargé de beaux souvenirs et de riches émotions que, pour le retour, je pris le chemin des écoliers, coupant à travers vignobles et champs de tournesols… ah misère !



Je garde le contact avec le Québec :



  • En faisant une provision de DVD à chaque passage au Québec : je me procure des séries comme La Galère, Tout sur moi, Les Boys, et des films comme Piché : entre ciel et terre, Funkytown, Falardeau.

  • En passant du bon temps avec des amis de passage comme Jérôme de Jardin, chroniqueur radio à Québec, qui, dorénavant, viendra passer ses hivers à Cannes.




Jérôme-Henri Dejardin et sa fille Tamara devant l’hôtel Majestic à Cannes.
Jérôme-Henri Dejardin et sa fille Tamara devant l’hôtel Majestic à Cannes.


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