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Retour à la case départ

6 décembre 2012 | Denys Paul-Hus

Retour à la case départ
La ville de Québec est un beau modèle de dynamisme, il faut bien le reconnaître. Si elle a
déjà éprouvé quelques complexes que ce soit par rapport à la grande métropole, surtout
en ce qui a trait à son développement économique et culturel, elle n’a aujourd’hui plus
grand-chose à lui envier. Le « gros village », comme se plaisent encore à l’appeler certains,
a su s’imposer sur plusieurs plans, et en premier lieu dans le domaine immobilier;
signe évident que la capitale nationale prend de l’expansion, pas seulement sur le plan
démographique, mais dans le monde des affaires.


Si la construction résidentielle connaît actuellement un certain ralentissement, il en
est tout autrement pour la construction commerciale. L’un des plus beaux exemples de
cette vigueur économique est assurément l’édification du nouveau siège social de La
Capitale groupe financier, qui est d’ailleurs en vedette ce mois-ci sur la page couverture
de PRESTIGE. L’édifice aux lignes contemporaines et harmonieuses rappelle avec brio que
Québec n’est pas seulement une ville magnifique au cachet historique, mais également
une cité moderne qui prend de plus en plus sa place à l’échelle nationale et internationale.
Nous avons toutes les raisons du monde d’être fiers de notre « communauté mondiale ».


Ce qui me rend cependant moins fier, c’est de constater que notre nouveau gouvernement
au pouvoir fait marche arrière concernant les investissements qui devraient logiquement
être attribués à nos infrastructures. Nous dépensons des milliards de dollars en
construction, mais quand vient le temps d’entretenir nos édifices, nos routes, nos ponts,
nous agissons de manière insouciante. Nous savons pourtant ce qu’il adviendra;
Montréal ne s’est pas effrité en une nuit ! Voulons-nous vraiment reproduire ce modèle ?
La négligence n’a jamais payé à long terme, à ce que je sache.


Pour l’année 2013 et celles à venir, je formule donc le souhait que notre gouvernement se
comporte de manière responsable et cohérente, qu’il cesse de constamment revenir à la
case départ. L’entretien des infrastructures de notre ville n’est pas une option, c’est un
devoir. Point à la ligne.
Sur ce, de très joyeuses Fêtes à tous et à l’an prochain !

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