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Se mobiliser… pour la mobilité durable : deux exemples inspirants

12 novembre 2018 | Johanne Martin

Se mobiliser… pour la mobilité durable : deux exemples inspirants

Covoiturage, autopartage, transport collectif ou actif : combinées à des mesures incitatives, différentes possibilités peuvent être envisagées pour encourager ses employés à réduire l’utilisation de l’automobile en solo. La mobilité comme vecteur d’attractivité : deux exemples inspirants, ceux de Desjardins et de l’Université Laval, deux membres du comité directeur de l’initiative Employeurs en mouvement.




Chez Desjardins



Consciente d’être responsable de beaucoup de déplacements de la part des membres de son personnel, Desjardins procédait, il y a quelques années, à une analyse de la situation, puis à l’élaboration d’un plan d’action. À Lévis par exemple, où un nouvel édifice a été construit et où le nombre d’employés s’est par le fait même accru, le choix d’aménager un stationnement supplémentaire ou d’investir en mobilité durable a été mis dans la balance.

« Nous avons agi dans le respect de nos valeurs, énonce Pascal Laliberté, conseiller en développement durable chez Desjardins. Depuis l’entrée en vigueur du Programme de transport alternatif, en 2010, plus de 800 employés utilisent un moyen autre que l’auto en solo pour se rendre à Lévis, un chiffre en hausse constante. Un logiciel de jumelage et des stationnements réservés pour le covoiturage ainsi que des incitatifs financiers pour les transports actifs et collectifs sont notamment offerts. »




À l’Université Laval



Pour qu’une organisation réussisse l’implantation d’un tel programme, la clé du succès réside dans la préparation des services proposés aux employés et dans l’information qui leur est transmise. Depuis 2012, à l’Université Laval, une personne se consacre à temps plein à cette tâche. « Des ressources ont été déployées et l’organisation a à la fois instauré des mesures et incitatives et dissuasives pour atteindre ses objectifs », rapporte Claudie Tremblay, coordonnatrice en mobilité durable.

Si le coût du permis de stationnement a été majoré et que le nombre de cases disponibles a diminué, l’Université Laval mise surtout sur un vaste réseau de pistes cyclables et sur une desserte d’exception par cinq sociétés de transport en commun. « Des infrastructures pour les vélos, des rabais et un système de prélèvement direct sur la paie du coût de l’abonnement pour le transport collectif sont entre autres offerts », cite Mme Tremblay.

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