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Aménagement du secteur des ponts à Québec : une gestion intégrée du développement

5 octobre 2015 | Gilles Levasseur

Aménagement du secteur des ponts à Québec : une gestion intégrée du développement

Le secteur nord des ponts représente sans contredit un défi très particulier en matière d’aménagement.



D’une part, un « spaghetti » de bretelles autoroutières encombre la principale porte d’entrée de Québec, tandis que se trouve d’autre part en contrebas la zone de l’avenue des Hôtels et ses terrains vacants. Tout cela s’inscrit dans un contexte de croissance soutenue que connaît le plateau centre de Sainte-Foy et de l’axe Laurier, qui force une densification qui demandera nombre d’ajustements afin d’atteindre des objectifs de cohérence en matière de développement durable.





Le complexe Jules-Dallaire s’inscrit dans un objectif de densification du secteur des ponts. - Photo : Marjorie Roy, Optique Photo





 



Dans ce dossier complexe, la Ville de Québec ne fait pas cavalier seul. Elle est étroitement liée à ses partenaires que sont le ministère des Transports du Québec et la Commission de la capitale nationale du Québec. Or, depuis le dévoilement des grandes lignes du Plan particulier d’urbanisme (PPU) à l’automne 2011 et son adoption l’année suivante, on attend toujours — l’annonce ayant été reportée à deux reprises depuis le printemps — de savoir comment le ministère entend réaménager les échangeurs situés à l’embouchure nord des ponts.




Tous ces efforts de densification urbaine visent, ultimement, à freiner l’étalement urbain à l’origine de la congestion routière et les coûts d'infrastructures élevés qui s’y rattachent. 




Non seulement des commerces et des bureaux, mais un milieu de vie



Rappelons que le PPU du plateau centre de Sainte-Foy prévoit faire de ce secteur un centre urbain dense, mixte, habité et vivant, où la qualité de vie prédomine. À cet égard, le projet Ékla du Groupe Maurice, qui prévoit ajouter plus de 400 appartements haut de gamme pour aînés autonomes dans l’îlot Lapointe, en face des centres commerciaux, s’inscrit à merveille dans l’objectif de la Ville d’accroître le nombre de résidents dans le secteur. Approche intégrée de la mobilité durable et du développement économique, embellissement du paysage et du mobilier urbain, convivialité, meilleur accès piétonnier, bonification des espaces verts et architecture contemporaine sont au menu.




Le Plan particulier d’urbanisme du plateau centre de Sainte-Foy prévoit faire de ce secteur un centre urbain dense, mixte, habité et vivant, où la qualité de vie prédomine.




L’un des objectifs de la Ville est de développer (vocation hôtelière, d’habitation et récréotouristique) et de désenclaver la zone de l’avenue des Hôtels en donnant à cette artère sous-utilisée ses lettres de noblesse à titre de porte d’entrée officielle de la capitale nationale. Et qui dit « entrée signature » peut difficilement faire abstraction de l’audacieux Phare de Québec piloté par le Groupe Dallaire, qui, tel que présenté, rivaliserait en altitude avec le plus haut gratte-ciel torontois.





Qui dit « entrée signature » peut difficilement faire abstraction de l’audacieux Phare de Québec piloté par le Groupe Dallaire, qui, tel que présenté, rivaliserait en altitude avec le plus haut gratte-ciel torontois. - Source : groupedallaire.ca





 



Le projet, qui sera étudié par la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec, se dresse toutefois bien en marge des contraintes du Plan particulier d’urbanisme, ses 65 étages excédant largement les 30 actuellement permis, comme c’est le cas au complexe Jules-Dallaire. Cette étape franchie, les intentions du promoteur seront ensuite soumises à la consultation populaire, car elles requerraient des modifications au PPU.





Le secteur des ponts offre une grande qualité de restaurants et de centres commerciaux. - Photo : Marjorie Roy, Optique Photo





 



Densification oblige



Selon le président de l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, président du Réseau de transport de la Capitale (RTC) et membre du comité exécutif, Rémy Normand, tous ces efforts de densification urbaine visent, ultimement, à freiner l’étalement urbain à l’origine de la congestion routière et les coûts d'infrastructures élevés qui s’y rattachent. « Voilà pourquoi nous voulons mettre en place des axes de transport urbain structurants, tels que le service rapide par bus (SRB), autour desquels va se concentrer, nous le croyons, une majorité de déplacements dans ce secteur de la ville, explique l’élu. À plus long terme, le projet SRB vise à ce qu’environ 67 000 conducteurs de plus utilisent ce mode de transport de rechange, ce qui représenterait quelque 50 000 véhicules de moins sur la route, comme en font foi les données de l’étude de faisabilité dévoilée en mars 2015.



Mais cela demandera des ajustements, car le SRB devrait normalement s’insérer sur une infrastructure distincte et isolée par rapport au réseau actuel. Il faudra donc reconfigurer la trame des rues afin d’éviter que des sites vacants soient enclavés ou privés de sortie, et protéger de la circulation de transit le secteur résidentiel se trouvant à proximité, sans oublier les liens avec le réseau cyclable et piétonnier. »



 



Le changement



Rémy Normand invite la population à se rendre à l’évidence : le changement est déjà en cours, il est inévitable étant donné la croissance démographique observée au cours des 10 dernières années et prévue jusqu’en 2041. « Plusieurs y sont réfractaires, surtout lorsque ce changement bouscule ce à quoi nous sommes habitués. En tant qu’élus, notre responsabilité consiste à gérer le changement le plus efficacement possible, en fournissant toute l’information pertinente aux citoyens, en les consultant et en ne perdant jamais de vue le bien de la collectivité. C’est un défi auquel je convie toute la population. Cela dit, je suis très optimiste quant à l’avenir de ce secteur qui me tient beaucoup à cœur, puisque j’en suis le représentant au conseil municipal. »





 



Restaurant La Fenouillière



Un succès qui ne se dément pas





Photo : Marjorie Roy, Optique Photo



À Sainte-Foy, le réputé restaurant La Fenouillière complète actuellement sa trentième année d’existence à la tête des ponts avec un succès qui ne se dément pas. Les deux associés fondateurs originaires du Bas-Saint-Laurent, Martin Gosselin et Yvon Godbout, ont cumulé à la fois la gestion du restaurant ainsi que l’enseignement, dont ils ont pris leur retraite en 2013. M. Godbout croit que les valeurs sûres, telles que la cuisine du marché — axée sur les produits locaux et régionaux — ainsi que la qualité de son excellente équipe ont valu à l’établissement ses cotes Quatre Diamants et Wine Spectator depuis nombre d’années. « Nous privilégions le frais avec des incursions du côté des cuisines tendance et internationale, mais dans un cadre classique auquel notre clientèle est attachée », résume le copropriétaire. Pas étonnant que La Fenouillière ait mérité en un quart de siècle une vingtaine de distinctions « Restaurant par excellence » lors des Galas de la restauration de Québec… Autre fait important à mentionner : l’accès facile au restaurant et un stationnement généreux jouent assurément en sa faveur.





 



Laurier Québec



Amélioration continue 





La cure de rajeunissement se poursuit à Laurier Québec. « Nous ne cessons d’améliorer l’expérience de magasinage que nous proposons à nos visiteurs, dont le quart sont des touristes », précise Stéphan Landry, directeur, Laurier Québec, Ivanhoé Cambridge.



La première phase, qui coûtera 18 millions de dollars, vise à transformer l’aire de restauration en un lieu d’exception misant sur l’innovation et le divertissement. « Les équipements multimédias et scéniques permettront de proposer des rendez-vous musicaux, artistiques et sportifs sur une scène démontable. Nous créerons des zones plus lounge, notamment par l’ajout d’un spectaculaire foyer et la nouvelle fenestration permettra d’ouvrir l’espace sur l’extérieur », explique M. Landry. Cette phase, qui comprend aussi le remplacement des planchers et plafonds, doit être complétée à la fin de 2016. Suivra une seconde phase de modernisation du centre qui durera plusieurs années, pour un investissement de quelques dizaines de millions de dollars.



Parallèlement, plusieurs nouveaux noms s’ajouteront à l’offre commerciale : après Forever 21 et THEFACESHOP, ce sera au tour de W-WLKN, Starbucks et Structube. Enfin, les négociations vont bon train afin de combler les espaces laissés vacants par Target et Future Shop.





 



Place Ste-Foy



Importante cure de rajeunissement d’ici au 60e anniversaire





Place Ste-Foy, le tout premier centre commercial de la région de Québec (novembre 1957) et propriété d’Ivanhoé Cambridge, vit à l’heure d’une importante cure de rajeunissement et de modernisation. Ce vaste projet, dont les investissements représentent 70 millions de dollars, vise à mieux répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus à l’affût de nouveautés. La première phase comprend le réaménagement du vaste espace laissé vacant par Les Ailes de la Mode, lequel abritera notamment les restaurants Bâton Rouge et La Belle et la Bœuf, ainsi que les détaillants Sports Experts / Atmosphère, Geox et Nespresso. La phase 2 consiste à moderniser et à déplacer l’aire de restauration dans les locaux anciennement occupés par GAP et Atmosphère au cœur du centre commercial, tandis que le remplacement des planchers se poursuivra dans le secteur ouest. « Notre nouveau visage s’inscrira logiquement dans la densification prévue du secteur de la tête des ponts, qui amènera une nouvelle clientèle, notamment résidentielle, à fréquenter des commerces de proximité, explique Donald Larose, directeur général, Place Ste-Foy et édifice Price. Voilà qui rendra notre offre encore plus attrayante ! »





 



Place de la Cité



Exclusivités et tendances mode





Avec ses boutiques de vêtements et d’accessoires griffés, et ses vitrines habillées de créations québécoises et internationales, Place de la Cité est sans contredit la destination incontournable des passionnés de tendances mode. On y propose une expérience de magasinage des plus complètes, avec ses boutiques, ses adresses gourmandes et son large éventail de services offerts. Que ce soit pour savourer un repas en amoureux, pour un 5 à 7 branché, pour casser la croûte pendant une virée shopping ou pour faire le plein de produits gourmands, l’espace Marché & Restos saura combler tous les appétits. À signaler, l’ouverture récente d’un comptoir Monsieur T, une jeune entreprise toute québécoise spécialisée dans l’importation et la vente de thés pour tous les goûts, ainsi que l’ouverture, en novembre prochain, d’une succursale de la chaîne Normandin. Le nouveau restaurant, qui comptera 275 places et qui sera aménagé dans le local autrefois occupé par le Liquor Store, nécessite un investissement de 1,5 million de dollars.





 



RBC PH&N Services-conseils en placements



Au cœur d’un quartier en pleine effervescence





RBC PH&N Services-conseils en placements est situé dans le prestigieux complexe Jules-Dallaire. 



Situé dans le prestigieux complexe Jules-Dallaire, au cœur d’un secteur en pleine effervescence, RBC PH&N Services-conseils en placements est la division de RBC qui offre des services de gestion discrétionnaire de placements exclusivement aux personnes à valeur nette élevée, aux familles, aux entreprises individuelles, aux fondations et aux organismes sans but lucratif. « Nos services sont recherchés par ceux qui préfèrent entretenir une relation personnelle, fondée sur la confiance, avec un professionnel de premier plan qui agit pour leur compte », explique Mme Josée Dumas, M.B.A., CFA, vice-présidente et gestionnaire de portefeuilles. « Notre méthode de placement éprouvée repose sur la diversification multigestionnaire afin de réduire le risque et de procurer un accroissement de valeur. L’approche personnalisée permet de construire les portefeuilles sur mesure afin d’atteindre les objectifs de l’investisseur en tous points. »



Figurant parmi les meilleures au Canada dans le domaine de la gestion de fortune, la société a aussi acquis une réputation enviable en ce qui concerne la qualité de son service, l’expérience client et la sophistication de la gestion fiscale. Entourées d’une équipe d’experts, les deux gestionnaires, Josée Dumas et Marie-Hélène Kirouac, comptent plusieurs années d’expérience et sont CFA (Chartered Financial Analysts), la désignation professionnelle la plus élevée dans le domaine, gage de maîtrise de toutes les notions liées à la gestion de portefeuille.





 



 


rêver

Gérer le consentement