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Au nom du père, de la mère et de l’éducation

3 juin 2014 | Marie-Josée Turcotte

Au nom du père, de la mère et de l’éducation

La scène se répète soir après soir durant la semaine, entre septembre et juin. Nous quittons le travail pour aller chercher les enfants à l’école. Nous avons, bien évidemment, notre journée dans le corps… et nos enfants aussi. Malheureusement, la journée n’est pas encore finie. Il reste… ô horreur ! une tonne de devoirs et de leçons à terminer en prévision du lendemain. Et malgré la fatigue, il faut nous y attaquer... tous ensemble.



Pour combattre l’effet d’attraction qu’exerce le divan, lieu de prédilection pour la procrastination, en tant que parent, il faut être convaincu, et je dirais même qu’il faut croire dur comme fer, que les efforts d’aujourd’hui visant à soutenir et à accompagner nos enfants dans leurs apprentissages leur ouvriront les portes de demain. Il faut faire « acte de foi », en sachant que l’avenir ne sera peut-être pas à la hauteur des espérances que nous avons vis-à-vis eux. Mais nous préparons le terrain, car l’espoir se sème au quotidien en plantant de bonnes graines au jour le jour. Cela exige effort et discipline.



Soit ! Nous connaissons tous des gens qui ont réussi sans avoir « usé leur culotte » sur un banc d’école. Tant mieux pour eux. Mais le monde dans lequel nous vivons étant de plus en plus exigeant, une bonne éducation augmente nettement les chances de succès. Elle permet, à tout le moins, d’emprunter une voie plus rapide pour accéder à là où nous souhaitons aller. Dans plusieurs cas, elle est la voie royale.



Si je vous parle d’éducation ce mois-ci, c’est qu’Universitas est en vedette sur notre page couverture. Universitas, c’est l’espoir d’un avenir meilleur par l’éducation. Mon conjoint et moi croyons tellement en son pouvoir que, dès la naissance de notre fils, qui a aujourd’hui 10 ans, nous avons souscrit à un régime d’épargnes-études. Nous avons fait la même chose pour notre fille. Nous ignorons si cette « semence » leur servira un jour de tremplin, mais le terreau sera fertile et ils auront accès à ce cadeau inestimable de pouvoir étudier ce qu’ils veulent, où ils le veulent. De créer un avenir à la mesure de leurs propres ambitions.



C’est à ce monde de possibilités que nous pensons tous les soirs de la semaine, de septembre à juin, quand nous nous assoyons avec nos enfants pour les aider dans leurs devoirs et leurs leçons, au lieu de vaquer à d’autres occupations, disons-le, plus emballantes. Et tout comme eux, nous attendons la fin de l’année scolaire avec impatience…



 



 



 


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