Jack Sparrow n’est pas le seul à voyager à bord d’une perle noire. Le chanteur américain James Hetfield aussi a la sienne. Cependant, elle n’a pas trois mâts comme le navire pirate du personnage fantasque qu’interprète Johnny Depp au cinéma. La Black Pearl (c’est son nom) du chanteur et cofondateur de Metallica a quatre roues, un moteur à la sonorité profonde et une élégante carrosserie en goutte d’eau qui n’a rien de… heavy métal ! Et bonne nouvelle : elle sera en exposition au 50e Salon Auto Sport Miller Lite de Québec du 3 au 5 mai au Centre de foires de Québec.
Lorsqu’il n’est pas en tournée ou occupé par l’enregistrement d’un nouvel album, James Hetfield consacre ses temps libres à la chasse, à l’apiculture ou à la pratique de la planche à roulettes. Mais la passion qu’il cultive depuis son enfance pour les autos et les motos modifiées passe par-dessus tout.
Le créateur de la Black Pearl, Rick Dore, en compagnie du propriétaire de la voiture, James Hetfield, chanteur du groupe Metallica.
Rick Dore
Au fil des ans, il en a fait construire plusieurs, mais la Black Pearl demeure sans conteste sa pièce de résistance. Lorsqu'elle a été dévoilée en 2014, ses formes élancées ont fait sensation. Elles rappellent les plus belles créations réalisées par les carrossiers parisiens Figoni & Falaschi et Letourneur & Marchand durant les années 1930.
Construite sous la direction de Rick Dore, spécialiste de Hot Rod, la Black Pearl est basée sur une Jaguar Mark IV 1948. Mais sa carrosserie est inédite. Faite en aluminium (devrait-on dire… light metal ?), elle a été formée à la main par le carrossier belge quadragénaire Marcel De Lay et son fils Luc. Ce duo a patiemment travaillé durant plus de six mois pour créner ses formes finement élancées en s’inspirant d’une simple illustration de 8 sur 10 pouces, esquissée par Dore.
Darryl Hollenbeck du Vintage Color Studio, un collaborateur régulier de Dore qui a également signé la peinture d’automobiles appartenant à Eric Clapton et Neil Young, a ensuite concocté une peinture d’un noir profond. Quant à l’intérieur, il a été habillé par Ron Mangus, autre spécialiste californien reconnu, lui, pour ses selleries de cuir et ses finitions d’aluminium poli.
De la Jaguar, il ne reste en fait qu’une vague évocation esthétique, l’essentiel de son châssis fragilisé par l’âge ayant cédé sa place à de nouveaux longerons. De plus, un V8 Ford de 5,0 L se retrouve sous le long capot. Fort de ses 375 chevaux, il entraîne les roues arrière par le biais d’une boîte de vitesses automatique Ford C4 à trois rapports, une incontournable favorite des amateurs de Hot Rod.
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D’autres « perles » à découvrir au 50e Salon Auto Sport Miller Lite de Québec
/ La Bugatti Chiron : D’une valeur de cinq millions de dollars et propriété de OB Prestige Auto, cette voiture exotique est la plus chère au Canada.
Bugatti Chiron
/ Les voitures de collection de Michel Barrette : L’humoriste, on le sait, est aussi un collectionneur automobile et il sera présent au Salon durant les trois jours afin d’exposer sa Chevrolet Corvette Stingray 1964 originale, sa Pontiac Station Wagon 1956, une réplique Shelby Cobra 1966 de 600 chevaux ainsi que sa Chevrolet modèle 150 construite selon les règlements NASCAR de 1957.
Pontiac Station Wagon 1956
Shelby Cobra 1966
/ La célèbre Pontiac Acadian 1964 « Anvil » : Créée par le plus grand constructeur canadien de voitures exceptionnelles, Jean-François Launier, la « Anvil » sera en vedette au Salon, après avoir obtenu les grands honneurs à Toronto au Motorama Custom Car & Motorsports Expo en mars dernier. Launier est aussi réputé pour avoir remporté le Ridler Award en 2014, soit l’équivalent de la Coupe Stanley; il est le seul Canadien à avoir obtenu ce prestigieux prix en Amérique du Nord.
Pontiac Acadian 1964 « Anvil »
