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EN PAGE COUVERTURE - Marie-Laurence Gravel : De Lac-Beauport... à la planète

1er septembre 2017 - Par Marie-Josée Turcotte

Agence/Focus ONE Mannequins, Photographe/Jocelyn Bernier, Artiste-maquilleuse/Anissa Zabala, Vêtements/JAX N JOE, collection automne 2017, Navire de croisière/MS Maasdam
 

Aucun doute : Marie-Laurence Gravel a l’étoffe d’une top-modèle internationale et sa carrière de mannequin roule sur des rails à grande vitesse ! Pourtant, la jeune femme de 21 ans, originaire de Lac-Beauport, qui habite aujourd’hui Montréal (métier oblige), avoue candidement que ce rêve que caressent plusieurs filles n’était pas le sien.

Vêtements : JAX N JOE, collection automne 2017 / Top JOLI / Dentelle extensible / Col, poignets et bas du top doublés en tricot extensible très doux / 250 $ / Jeans ANNLO ET JAXNJOE / Jeans recyclé avec taille élastique gainante, bande de cuir véritable sur le côté, tissus extensible à l’arrière / Création exclusive peinte à la main par ANNLO / 700 $ / © Jocelyn Bernier

 
Le passé
Remarquant ses « atouts » indéniables, c’est son père qui l’a convaincue de s’inscrire au concours de mannequins lancé par le magazine Clin d’œil en 2012. Alors âgée de 15 ans, Marie-Laurence a été retenue parmi les dix finalistes, mais n’a pas remporté le grand prix.

Ayant également vu en elle un potentiel immense, le directeur de l’agence Focus ONE Mannequins, à Québec, a tout fait pour la retrouver. « J’ai lancé un appel à tous, se rappelle Jocelyn Bernier. J’ai finalement appris qu’elle travaillait comme hôtesse au restaurant Il Teatro, sur la rue Saint-Jean. » Le directeur l’a ainsi convoquée en casting chez Chantale Nadeau Model Placement, une agence de Toronto qui représente les plus beaux mannequins du pays. Quand on connaît le parcours professionnel impressionnant de cette nouvelle icône de beauté, force est d’admettre que son instinct ne l’a pas trompé.

Robe LIA, JAX N JOE / Robe et col doublés en tricot extensible / Manchettes avec boutons pression en cuir véritable / 325 $ / © Jocelyn Bernier

Le présent
Ayant complété des études collégiales en gestion de commerce voilà deux ans, Marie-Laurence se consacre depuis au mannequinat et voyage bien au-delà des frontières canadiennes. Elle revient d’ailleurs du défilé de la collection Aguaclara du Miami Swim Week. Récemment, elle s’est rendue au Portugal pour honorer un contrat avec Air Transat, en plus d’avoir passé un mois à Berlin, en Allemagne, afin de travailler pour des compagnies de commerce électronique. Plus près de nous, la designer de Québec, Gabrielle Desgagné, l’a choisie à plus d’une reprise pour mettre en valeur les vêtements de la griffe Jax N Joe. La Maison Simons a aussi eu recours à ses services. Son plus gros contrat à ce jour ? Elle l’a décroché avec L’Oréal. Mais la jeune femme, très terre-à-terre et reconnaissante, insiste pour dire que chaque expérience, petite ou grande, l’a amenée à se dépasser, à s’améliorer, mais surtout, à vivre des moments précieux et inoubliables.

« Il y a des tonnes de belles filles dans ce métier, rappelle-t-elle, mais je crois que ma bonne attitude m’a permis de me distinguer. Patience, volonté, discipline, rigueur sont des qualités indispensables pour réussir dans ce métier. » Sans parler de sa grande humilité qui, selon sa mère, lui permet de garder la tête froide. « Dieu sait qu’il serait facile de "déraper" dans ce milieu, convient la maman, toujours un peu inquiète de voir sa fille partir à l’étranger. Mais Marie-Laurence n’a pas la grosse tête. Elle reste elle-même, toute simple, pas princesse pour deux sous ! Elle sort avec moi, pas maquillée, la queue de cheval au vent, en coton ouaté, mais toujours avec un grand sourire, bien dans sa peau et ignorante de l’effet que provoque son si joli minois ! »

Malgré tout, certains contrats lui échappent parfois. « Je suis déçue durant une journée, mais je passe rapidement à autre chose, tranche la principale concernée. Il faut savoir faire preuve de détachement ; autrement, on ne peut pas survivre dans ce milieu. » Et contrairement à la croyance populaire, pas question, pour Marie Laurence, de s’astreindre à un régime de vie trop sévère. « J’aime bien manger, et si j’ai envie d’un McDo, je vais m’en offrir un. Je préfère m’entraîner et garder l’équilibre. » Elle ne parle donc pas de « sacrifices » à faire, mais plutôt, de comportements raisonnables. « Si j’ai une séance photo le lendemain, je vais aller au lit de bonne heure au lieu de faire la fête. »

Défilé de la collection Aguaclara du Miami Swim Week / © FWS / Michael A. Clubine

L’avenir
La jeune femme prévoit un jour retourner aux études, mais pour le moment, elle déambule avec confiance et assurance vers ses plus grandes aspirations : participer à un défilé de Victoria’s Secrets, ou encore à une séance photos pour le spécial maillot du Sports Illustrated. Attirée par l’Asie, elle aimerait un jour travailler au Japon. Enfin, elle évoque la possibilité de vivre à New York dans quelques années. « J’aimerais connaître une longue carrière, confie-t-elle. Même après avoir eu des enfants. » Tous les espoirs sont permis pour celle qui, à l’origine, se croyait trop timide et réservée pour pratiquer ce métier. De toute évidence, l’avenir lui réservait un autre destin. Bien au-delà de sa beauté phénoménale, Marie-Laurence Gravel est aujourd’hui une source d’inspiration pour toutes celles qui souhaitent marcher dans ses pas.

Pour suivre Marie-Laurence  :

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