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EN PAGE COUVERTURE : Université Laval – Une grande campagne historique pour façonner l’avenir

1 mars 2016 | Brigitte Trudel

EN PAGE COUVERTURE : Université Laval – Une grande campagne historique pour façonner l’avenir

L’Université Laval est une institution unique au monde. Avec des origines qui remontent à 350 ans, elle est le premier établissement d’enseignement supérieur francophone en Amérique.

En outre, elle se distingue en tant que leader et moteur de progrès. Plus de 277 000 personnes y ont été formées depuis son origine. Chaque année, près de 45 000 étudiants y suivent des programmes de pointe, offerts par un personnel enseignant de notoriété, dans 17 facultés qui couvrent tous les domaines du savoir. L’Université compte plus de 270 centres, chaires, instituts et regroupements de recherche, dont trois chaires d’excellence en recherche au Canada, reconnaissances parmi les plus prestigieuses et financièrement importantes au monde. Son positionnement, en termes de contribution en fonds de recherche, est également exceptionnel : avec 325 M$ investis annuellement, elle occupe la sixième place des universités canadiennes.
« J’ai la conviction que l’avenir de notre université repose sur ses meilleurs ambassadeurs, c’est-à-dire ses diplômés. » 

- Denis Brière, recteur de l’Université Laval.

Évidemment, maintenir une université de très haut calibre requiert des moyens sans cesse plus importants. « Cependant, nos sources de financement sont limitées, admet le recteur, Denis Brière. Malgré cela, nous voulons demeurer en équilibre budgétaire tout en relevant avec brio les défis de l’avenir. » Denis Brière, recteur de l’Université Laval; Andrée-Anne Leclerc, étudiante au baccalauréat en psychologie de la Faculté des sciences sociales; et Yves Bourget, PDG de La Fondation de l’Université Laval. - Photo : Francis Fontaine

Une fondation qui se distingue

Le soutien d’une institution unique appelle une fondation unique. La Fondation de l’Université Laval l’est sur plusieurs plans. Comptant près de 300 bénévoles et 50 employés, c’est la plus importante fondation, en dons recueillis, de la région de Québec et la troisième de la province. De plus, elle affiche une croissance enviable. « Depuis 2011, nous sommes passés de 11 M$ à plus de 25 M$ en sommes amassées annuellement, dont 2 M$ sur le campus, relate son président-directeur général, Yves Bourget. Et cette année, tout indique que nous dépasserons les 30 M$. » Ces dons sont investis en totalité dans des fonds destinés aux activités d’enseignement et de recherche, de soutien aux étudiants et d’immobilisation. La Fondation est fière d’affirmer qu’aucuns frais d’administration ne sont prélevés sur les dons. « Nous nous assurons, avec la plus grande rigueur, que 100 % de l’argent versé par un donateur atteigne la destination qu’il a ciblée selon les causes qui lui tiennent à coeur parmi les 860 fonds ouverts », poursuit Yves Bourget.
« Nous nous assurons, avec la plus grande rigueur, que 100 % de l’argent versé par un donateur atteigne la destination qu’il a ciblée selon les causes qui lui tiennent à coeur parmi les 860 fonds ouverts. »

- Yves Bourget, PDG, La Fondation de l’Université Laval.

La Fondation se distingue également par son dynamisme. L’organisation a développé cet automne un volet de financement participatif par le truchement de la plateforme de sociofinancement La Ruche – Université Laval. À l’aube de ses 50 ans, la Fondation ne cesse d’innover. Son rôle d’orchestration de la Grande campagne actuelle en est une autre manifestation éloquente.

Une Grande campagne, deux enjeux historiques

La Fondation réalise présentement une Grande campagne de financement, dont la phase publique s’amorce en mars. Sous le thème Laisser une empreinte durable, 350 ans d’excellence, l’événement marquera l’histoire pour deux raisons. D’abord, par son objectif de 350 M$. Cette somme ambitieuse, qui se veut un clin d’oeil aux origines de l’Université il y a 350 ans, correspond surtout à un portefeuille de projets développés de manière très structurée par les facultés. Tous ont été mesurés en termes de bénéfices pour l’avenir de la société et adhèrent aux valeurs de développement durable, grand moteur de progrès pour l’Université Laval. Mais au-delà de son ambition financière, la Grande campagne caresse un objectif encore plus important : marquer un véritable changement dans la culture philanthropique francophone. Et les premiers complices de cet exercice, ce sont ses diplômés.

Les diplômés : une force vive 

La culture philanthropique est indissociable du sentiment d’appartenance. « C’est ce sentiment que nous voulons renforcer chez nos diplômés », soutient Yves Bourget. Le PDG est clair : « C’est à nous de favoriser les rapprochements, d’établir une meilleure communication, notamment en travaillant de concert avec les facultés. L’Université compte sur le réseau et l’expertise de 263 000 diplômés, ici comme ailleurs dans le monde, et avec qui nous pouvons accomplir de grandes choses. » Dans son désir d’amplifier ce lien, la Fondation joint désormais ses efforts à ceux de l’Association des diplômés de l’Université Laval (ADUL). « L’ADUL travaille pour le mieux-être de ses membres et c’est prouvé : donner rend heureux, explique le président de son conseil d’administration, Michel Tremblay. En appuyant la Grande campagne, nous voulons cultiver chez nos diplômés et les générations futures la conviction d’être utiles en redonnant naturellement à leur alma mater. » Ce mouvement vers une vision pérenne de la philanthropie est partagé tant par le leadership de la Grande campagne que par la direction. « J’ai la conviction que l’avenir de notre université repose sur ses meilleurs ambassadeurs, c’est-à-dire ses diplômés », affirme Denis Brière.
« L’ADUL travaille pour le mieux-être de ses membres et c’est prouvé : donner rend heureux. En appuyant la Grande campagne, nous voulons cultiver chez nos diplômés et les générations futures la conviction d’être utiles en redonnant naturellement à leur alma mater. » 

- Michel Tremblay, président des conseils d’administration de La Fondation de l'Université Laval et de l’ADUL.

« Et que dire du rôle économique essentiel que jouent ces leaders dans la croissance des entreprises ? rappelle Yves Bourget. L’Université Laval, chaque année, c’est 11 000 diplômés prêts à répondre aux besoins des entreprises et à faire progresser notre société, c’est 325 M$ en fonds de recherche investis en innovation et en création, c’est aussi plusieurs milliers de professionnels qui bénéficient des compétences les plus adaptées aux besoins du marché grâce à la formation continue et à distance. Et parmi nos diplômés, 140 000 travaillent dans la région de Québec, où l’économie est parmi les plus stables au pays. Ce n’est pas un hasard. » Sur le plan social, l’Université Laval génère également des retombées directes tangibles. Qu’on pense au nouveau PEPS, dont la vocation régionale permet à 1,5 million de personnes de franchir annuellement ses portes pour profiter de ses installations exceptionnelles favorisant la pratique d’activités physiques en tous genres ou pour assister à des événements sportifs tous aussi enlevants les uns que les autres. « Grâce à nos partenaires et donateurs, nous sommes passés d’un projet de 10 M$ à 85 M$. C’est la différence entre prévoir des installations qui couvrent les seuls besoins de la communauté universitaire et d’autres, qui servent à toute la population. D’ailleurs, 70 % des plages horaires des nouveaux plateaux sportifs sont réservées en priorité à l’usage des citoyens de la Ville de Québec », illustre Denis Brière.
Un don à l’Université
Laval a des répercussions majeures sur le développement social. Y appuyer la recherche permet de fournir des outils ou des réponses pour lutter contre le cancer, les maladies de l’oeil, l’Alzheimer, les changements climatiques, la pauvreté, et bien plus encore. Y appuyer l’enseignement permet de former des personnes hautement qualifiées, qui contribuent au bien-être et au progrès de la société d’ici et d’ailleurs.

Une fierté à partager

Déjà garante d’excellence, l’Université Laval s’est animée récemment d’un souffle encore plus porteur. En juillet 2015, une subvention de 98 M$ accordée par le gouvernement fédéral pour la stratégie de recherche Sentinelle Nord, la plus importante subvention de recherche de l’histoire de l’Université, a confirmé le rôle de l’institution en tant que chef de file de la recherche nordique. S’ajoutent de nombreuses distinctions remportées ces derniers mois, dont celle de première université carboneutre au Québec, de première au monde en tant qu’accélérateur universitaire d’entreprises et de championne mondiale en engagement durable. « La valeur de notre institution reconnue à l’échelle internationale nous rend fiers, confie Denis Brière. Cette fierté, nous souhaitons qu’elle fasse écho auprès de toute la population pour qu’ensemble nous nous engagions à bâtir un monde meilleur. »
Information : www.ful.ulaval.ca

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