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Essai de la Mercedes GLK

4 avril 2013 | Frédéric Masse

Essai de la Mercedes GLK


Belle petite bête



Ça grouille dans le monde des véhicules utilitaires
sport compacts. La concurrence est extrêmement serrée
et chaque millimètre concédé à la concurrence peut
s’avérer très coûteux en mati ère de ventes. Mercedes l’a
d’ailleurs compris et prend soin, peu importe la catégorie ,
de conserver ses produits à jour. C’est d’ailleurs le cas
avec le GLK, un de ses excellents vendeurs, qui subit une
cure de rafraîchissement pour 2013.


Belle bouille


J’ai toujours trouvé le design du GLK
particulièrement réussi. Sa gueule carrée
et sa ressemblance avec le grand frère
militaire, le G, lui ont toujours conféré une
aura particulière, souvent plus masculine
que la majorité de ses concurrents. Pour moi,
c’est toujours un excellent point de départ.
Si on lui ajoute les roues de 20 pouces en
option, le style est encore plus réussi. Bien
évidemment, le constructeur allemand n’a pas
voulu choquer en mettant le GLK à jour. On lui
a donc apporté de petits ajouts esthétiques,
comme un faciès modifié et de nouveaux feux
arrière. Rien pour écrire à sa mère, mais la
recette fonctionne très bien.



À l’intérieur, on a travaillé un peu plus
fort. Le GLK dispose désormais d’à peu
près tous les équipements et gadgets
dont peuvent être dotés des véhicules
de classe S ou E, en plus de leur avoir
emprunté leur design global. La finition
est impeccable et l’ensemble paraît
donc plus moderne. Mercedes a porté
une attention vraiment particulière aux
détails et ça paraît dans l’ensemble de
l’oeuvre. Côté ergonomie, c’est presque
un « sans faute », alors que la plupart
des boutons sont faciles d’accès et,
après quelques jours, faciles à manipuler.
L’insonorisation est aussi très bonne
et seul le beau son du moteur se fait
entendre sous forte accélération. J’aurais
toutefois aimé avoir un coffre un peu plus grand, mais c’est la norme dans cette
catégorie. Côté espace et confort, même
les plus grands se sentiront à l’aise à
l’avant. À l’arrière, l’espace est amplement
suffisant pour la tête, mais sera un peu
juste pour les passagers de grande taille.



C’est là que ça se passe !


C’est sous le capot que les plus importants
changements ont eu lieu. On y trouve, par
exemple, un tout nouveau moteur diesel
dans la version 250. Ce 4 cylindres de
2,2 litres produit 190 chevaux et 369 livrespieds
de couple. Mais mon essai a été
réalisé avec le GLK 350 qui, lui aussi, a vu
sa mécanique modifiée. Le moteur
V6 3,5 litres, jumelé à une transmission
automatique à 7 rapports, est tout sauf
endormi. Avec 302 chevaux et 273 livrespieds
de couple, une augmentation de
34 chevaux et 15 livres-pieds par rapport
au modèle 2012, il ne chôme
pas ! Les reprises et les accélérations
sont même vraiment surprenantes. Le
pied au plancher, vous atteindrez le
0-100 km/h dans les 6,6 secondes
(Mercedes le chiffre à 6,4). C’est toujours
surprenant d’avoir tant de puissance sous
le pied droit dans un utilitaire de ce type.
De plus, le constructeur allemand a ajouté
l’option arrêt/départ qui coupe le moteur
automatiquement lors des arrêts, pour
économiser de l’essence.


J’ai toujours bien aimé la tenue de route
du GLK, qui se comporte comme un
petit utilitaire nerveux. Qu’on prenne
les roues 19 ou 20 pouces, la suspension
demeure ferme et assurée. On peut tout
de même passablement le malmener, et
ce, malgré son centre de gravité assez
élevé. La nouvelle direction électrohydraulique
change un peu la sensation
générale de conduite. Pas qu’elle ne soit
pas précise, mais elle semble un peu floue
au centre. Par contre, elle fait preuve
d’une assistance parfaite lorsque vient
le temps de se stationner. Beaucoup de
conducteurs aimeront. Côté freinage,
c’est puissant et efficace.


Mercedes en a fait assez pour demeurer
dans le coup avec son GLK, notamment
avec l’ajout d’une mécanique diesel.
Le petit utilitaire sport devrait donc
continuer de figurer parmi vos véhicules
à essayer si vous lorgnez du côté d’un
VUS compact de luxe. Mais comme je
l’écrivais plus tôt, cette catégorie est
totalement bondée : Acura MDX, Audi Q5,
BMW X3, Volvo XC60… et la liste s’allonge.
Bref, il vous faudra faire vos devoirs,
car chacun des véhicules cités ci-dessus
pourrait figurer sur la plus haute marche
du podium pour une raison ou pour une
autre. Alors, essayez !



Fiche technique



  • Prix de base : 44 900 $

  • Prix du modèle essayé : 52 590 $

  • Moteur et transmission :

  • V6 de 3,5 litres

  • 302 chevaux à 6 500 tr/min

  • 273 lb-pi à 3 500 à 5 250 tr/min

  • transmission automatique 7 vitesses




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