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Essai routier de la Lexus ES350

29 septembre 2011 | Frédéric Masse

Essai routier de la Lexus ES350


Le cocooning au volant



Alors que dans la catégorie des berlines de luxe compactes, on se bat pour améliorer la tenue de route, les accélérations et la vivacité, la ES350 fait bande à part. À l’instar de sa grande sœur, la LS, cette berline intermédiaire mise tout sur le confort, l’insonorisation et la douceur de roulement. Aussitôt derrière son volant, on se sent enveloppé comme dans un cocon.


Une grande routière


Je dois commencer à vieillir… car j’avoue avoir ressenti une certaine attirance envers la ES renouvelée, qui n’est pourtant ni sportive, ni charismatique. Mais j’aime sa simplicité et j’apprécie ses qualités de grande routière. Pour l’habitacle, il semble que Lexus ait exploité au maximum le principe du cocooning. En fait, j’avais souvent l’impression d’être dans une LS tellement les efforts en matière de finition sont admirables. Les sièges, bien que proposant moins de réglages que dans la LS, sont pratiquement aussi confortables que le vaisseau amiral. J’y aurais dormi, je crois ! Quant à l’insonorisation, elle est carrément magistrale, ne laissant filtrer ni bruit de route, ni vent.



Des contrôles instinctifs


Du côté de l’assemblage, de la qualité des matériaux et de la présentation, le tout est également irréprochable. Difficile de trouver quelque défaut ou faille que ce soit. On s’habitue rapidement à tous les contrôles, qui deviennent rapidement instinctifs, même avec l’option Navigation. La ventilation est silencieuse et le système stéréo (même de base) est tout à fait satisfaisant. Bref, à l’intérieur, à l’exception du toit un peu bas pour les occupants arrière et l’ouverture du grand coffre, un peu restreinte, c’est nickel, comme diraient nos cousins français.


Moelleux à souhait


À l’image des sièges, tout est moelleux dans la ES. Ça commence par la direction, qui pourrait pratiquement être qualifiée de déconnectée tellement elle absorbe et filtre tous les défauts de la route. On tourne et on ne sent rien. Vive l’assistance ! Même son de cloche du côté des freins qui, bien qu’assez puissants, stoppent tout en douceur. La pédale donne même l’impression d’être spongieuse en fin de course. Dans le genre, on ne peut demander mieux. Idem pour la suspension. Cela dit, on ne fera pas de cabrioles avec la ES, mais on le lui pardonnera parce qu’elle encaissera très bien chaque trou, bosse ou imperfection de la route. C’est sa fonction et elle s’en acquitte parfaitement.


Pour l’habitacle, il semble que Lexus ait exploité au maximum le principe du cocooning.
Pour l’habitacle, il semble que Lexus ait exploité au maximum le principe du cocooning.

Souplesse et puissance


Côté mécanique, on retrouve le mielleux et connu V6 de 3,5 litres de 268 chevaux, accompagné d’une transmission automatique à 6 rapports. Impossible de trouver une faille à ce groupe motopropulseur, puisqu’il s’avère, historiquement, très fiable et efficace. Relativement frugal, il m’a permis de rouler sous la barre des 9 litres aux 100 kilomètres en moyenne. La transmission automatique est pratiquement sans faille, outre le fait qu’on ait besoin de la solliciter un peu plus afin d’obtenir de bonnes reprises pour des dépassements à vitesse d’autoroute. Sinon, tout est encore une fois axé sur le confort. Même le son du moteur sous forte accélération invite à la relaxation. On sent les bonnes accélérations, mais tout est fait avec une telle souplesse qu’on en oublie la puissance. Bref, la ES est vraiment une voiture particulière.


En conclusion, vous l’aurez compris, la ES 350 m’a plu. Je dirais même qu’elle m’a convaincu en me séduisant différemment. Moi qui suis amateur de conduite, je me suis laissé prendre au jeu par la confortable berline. Alors, si vous aimez une conduite aseptisée, que l’insonorisation est votre priorité et qu’en plus, la valeur de revente et la fiabilité figurent en tête de liste de vos priorités, voici votre voiture de luxe !


  • Fiche technique

  • Modèle d’essai : Lexus ES 350

  • Prix de base : 42 150 $

  • Prix du modèle essayé : 46 000 $ (option Navigation)

  • Moteur : V6 de 3,5 litres/268 chevaux à 6 200 tr/min/248 lb-pi à 4 700 tr/min

  • Transmission : six rapports à levier séquentiel



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