- Le Savini, le resto-bar le plus branché de la Grande Allée
Savini, c’est surtout le nom d’une famille italienne bien connue. Comme les Gagnon au Québec. Et Savini, c’est le nom d’un restaurant de réputation internationale, fondé en 1867 par un M. Savini, dans la Galleria Vittorio Emanuele II, entre la fabuleuse cathédrale de Milan et la non moins fabuleuse Scala. Tous les artistes, tous les diplomates, toutes les têtes couronnées et tous les millionnaires d’Italie vont s’y sustenter.
C’est là que James Monti a fait son apprentissage dans la restauration. Alors jeune amphitryon très timide et très réservé, il a vu y prendre place des personnalités comme le roi Carlos d’Espagne, Onasis et la Callas… entre autres. Le Savini était à l’Italie ce que le Maxim était alors à la France. C’est donc en souvenir de ses premiers pas là, de ses premiers souvenirs gastronomiques, que James Monti a décidé d’investir cinq millions de dollars pour transformer le Bonaparte en Savini. « Je travaille plus avec le pif qu’avec un budget. C’est la raison pour laquelle j’ai quitté le cœur du Vieux-Québec intra-muros pour venir m’établir sur Grande Allée. Je sentais une résurrection prochaine. Je tenais à y participer », affirme M. Monti.
- James Monti, propriétaire du Savini, et son fils Fabio qui travaille avec lui dans cette remarquable entreprise de restauration.
C’est en 2008, après avoir été copropriétaire d’une douzaine de restaurants différents, que James Monti quitte Le Portofino pour acheter une vieille demeure ancestrale sur Grande Allée. Il jette tout à terre et recommence, si bien que le 29 novembre 2009, le Savini ouvre enfin ses portes. Mais Le Savini est différent. Très différent de ses illustres prédécesseurs. Ce n’est pas un restaurant de haute gastronomie comme les deux autres. C’est un resto-bar proactif très branché sur la société. Une attraction. Un WOW ! L’endroit est magnifique. La terrasse est accueillante. Le service est impeccable. La gastronomie est assurée par l’un des meilleurs jeunes chefs de la région, Vincent Chatigny. La décoration intérieure du restaurant, signée Giovanni Maur, fait les manchettes dans les revues spécialisées d’Amérique et du monde. C’est la place qui attire. Les journalistes touristiques qui visitent la région recommandent chaudement à leurs lecteurs une visite au Savini pour y découvrir le Sweet People de la capitale nationale. L’énergie est maintenant au rendez-vous sur Grande Allée.
- Vincent Chatigny, chef de la cuisine du Savini.
Cette énergie que l’on sent surgir entre la porte Saint-Louis et l’avenue Cartier, James Monti en est en grande partie responsable, mais il affirme ne pas être le seul responsable de cette résurrection. « C’est le timing; c’est le momentum. » Et il a raison; tout change sur Grande Allée depuis 2005. Depuis les rénovations majeures apportées au Château Laurier. Les compagnies d’assurances agrandissent leurs locaux; les condos poussent un peu partout; les restaurateurs sont plus compétitifs dans leur marketing; le maire de la ville avoue un préjugé favorable à l’endroit de la Grande Allée. Le timing, le momentum, c’est tout ça.
Et maintenant, les artistes, les sportifs et le gotha de la colline Parlementaire s’y donnent rendez-vous, midi et soir, pour faire du Savini le restaurant le plus remarquable de la Grande Allée. Une attraction ! James a gagné son pari.
Information
- 680, Grande Allée Est
- Tél. : 418 647-4747
- Site Internet : www.savini.ca
