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Optométriste, ophtalmologiste et opticien – À chacun sa spécialité

13 septembre 2019 | Gilles Levasseur

Optométriste, ophtalmologiste et opticien – À chacun sa spécialité

En matière de santé visuelle, trois types de professionnels se partagent la scène : l’optométriste, l’ophtalmologiste et l’opticien. Voyons comment leurs compétences se complètent pour prévenir et traiter les différents problèmes qui touchent la vue.




L’OPTOMÉTRISTE



Principal fournisseur de soins en santé visuelle, le docteur en optométrie a suivi une formation universitaire de cinq ans. Ce spécialiste effectue des examens visuels complets, rédige des ordonnances, ajuste les lentilles cornéennes, diagnostique plusieurs pathologies oculaires (ex. : glaucome, dégénérescence maculaire, cataractes) et traite certaines d'entre elles, dont la sécheresse oculaire.

« En somme, l’optométriste fait tout en son pouvoir pour assurer la meilleure vision à son patient, que ce soit par la mesure de sa vue, l’offre de lunettes ou lentilles cornéennes, ou par le dépistage de maladies des yeux, résume le Dr Jean-François Nault, optométriste associé à la boutique Doyle de Lebourgneuf. C’est la personne de première ligne à laquelle on a le plus souvent recours. L’optométriste collabore aussi étroitement avec les autres professionnels des soins visuels.


L’OPHTALMOLOGISTE



Professionnel en médecine et en chirurgie des yeux, l’ophtalmologiste s’occupe d’abord de la santé globale de l’oeil, même s’il peut aussi mesurer la vision. Il agit en deuxième ligne afin de traiter les maladies qui ne peuvent être prises en charge par l’optométriste. Les diplômés doivent avoir fait une résidence d’une durée d’au moins cinq ans après l’obtention du doctorat en médecine. Habituellement consulté sur la recommandation d’un optométriste, l’ophtalmologiste soigne les affections en utilisant des moyens médicaux ou chirurgicaux. Il peut aussi faire appel à des confrères spécialisés pour des cas plus spécifiques, tels que les problèmes de rétine ou le strabisme, entre autres exemples.

L’OPTICIEN D’ORDONNANCES



Détenant une formation collégiale d’une durée de trois ans, l’opticien s’assure que la correction visuelle prescrite par un optométriste est adaptée à la condition visuelle préalablement évaluée, diagnostiquée et traitée.

« Travaillant en étroite collaboration avec l’optométriste, il est le technicien de la correction de la vue qui nous guide quant aux différentes solutions, qu’il s’agisse de verres et montures ainsi que de lentilles cornéennes, explique la Dre Lucie Laurin, optométriste chez EYE AM Soins oculaires. Il ne peut toutefois évaluer, diagnostiquer et traiter les problèmes visuels, ni prescrire des lunettes et lentilles cornéennes.»

Pour tout dire, l’opticien est le maître d’oeuvre du confort visuel. Il est là pour s’assurer de fournir l’équipement optimal à chacun de ses patients.

En résumé, la prise en charge d’un patient est optimale lorsqu’optométriste, ophtalmologiste et opticien d’ordonnances travaillent en étroite collaboration, et idéalement sous un même toit, afin d’éviter toute perte d’information.

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