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Viva España !

28 février 2013 | Jean Chouzenoux, correspondant européen

Viva España !
Du sud de la France au sud de l’Espagne , il n’y a qu’un pas ... que je me suis empressé de franchir il y a quelques mois, direction Séville !


Le charme des vieilles cités européennes réside dans
le fait qu’elles ne sont pas très étendues, donc faciles
à visiter à pied. Pas de banlieues, pas de « trous de
beigne »; tout est condensé et concentré autour des
églises, des parcs et des places historiques. S’y mêlent
les résidants, jeunes et centenaires, et les touristes en
pâmoison, l’ensemble créant une joyeuse ambiance.
Ainsi, les cris des enfants qui jouent se fondent aux
différents dialectes des « touristes-attablés-auxterrasses-
des-bistrots-et-que-les-garçons-de-caféservent-
en-se-frayant-un-chemin-à-travers-les-nuées-depigeons-
qui-prennent-leur-envol-quand-les-cloches-de-lacathédrale-
tintent-sur-le-coup-de-midi…» Alléluia !
C’est un hôtel typiquement sévillan qui fut notre port
d’attache. De là, nous déambulions chaque jour dans
des ruelles étroites bordées d’orangers aux branches
alourdies par les fruits.


Une place sévillane
Une place sévillane

Le Grand Palais d’Espagne :200 mètres en demi-cercle
Le Grand Palais d’Espagne :200 mètres en demi-cercle

Première étape : la cathédrale de Séville,
l’une des cinq plus grandes du monde
où repose, sur d’immenses statues
de bronze, le tombeau de Christophe
Colomb. Ensuite, nous avons traversé
au Palais de l’alcazar, merveille
d’architecture où le style gothique
côtoie les lignes musulmanes, le tout
sublimé par des jardins et des plans d’eau
magnifiques. Il n’y a pas un pouce carré
de chaque mur qui n’ait reçu l’empreinte
du couteau d’un sculpteur de pierre.
Magnifique ! Ces deux édifices sont
inscrits sur la liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO. Recueillement…

Les ruelles étroites de Séville
Les ruelles étroites de Séville

Le deuxième jour, nous visitons les
remparts. La muraille qui, avant les
années 1000, ceinturait la ville fut
construite pendant que l’Andalousie
relevait de l’Empire romain sous le règne
de Jules César. Longue de 7 kilomètres
et composée de 166 tours lors de son
édification, il n’en reste aujourd’hui
que quelques vestiges où Bizet trouva
sans doute l’inspiration pour composer
son opéra Carmen. Ensuite, nous nous
dirigeons vers une salle de spectacle pour
entendre la complainte des chanteurs
andalous et surtout, admirer les danseurs
et danseuses de flamenco. Issues du
mélange des cultures espagnole, arabe et
juive, ces danses autrefois folkloriques
rayonnent aujourd’hui sur les scènes du
monde entier.

Les arènes du Real Maestranza
Les arènes du Real Maestranza

La troisième journée fut l’occasion de
longer le fleuve Guadalquivir, qui traverse
la ville, pour se rendre à la grandiose
place d’Espagne, construite lors de
l’exposition universelle de 1929. Ce site
spectaculaire est composé d’un palais
érigé en demi-cercle, d’une longueur de
200 mètres. Des ponceaux en porcelaine
bleue et jaune enjambent les canaux
situés devant le palais. Une douceur
d’esthétisme. Enfin, nous avons conclu
notre séjour par la visite d’une arène de
corrida. Disons que c’est plutôt le côté
architectural de la chose qui nous attirait
et que nous n’avons pas assisté à de
sanglants spectacles de corrida. D’ailleurs,
les arènes de la Real Maestranza furent
déclarées monuments historiques en 1984
et les seuls éléments de tauromachie que
nous ayons vus étaient en photos sur des
murs… Ça fait moins mal !



Entrée pour les taureaux menant à l’arène
Entrée pour les taureaux menant à l’arène

Devant les remparts de Séville en compagnie de mon neveu, Christian Poivre.
Devant les remparts de Séville en compagnie de mon neveu, Christian Poivre.

Jardins et plans d’eau du Palais de l’alcazar
Jardins et plans d’eau du Palais de l’alcazar

Je garde contact
avec le Québec…


En accueillant, à Nice, Mme Claudette
Dumas-Bergen qui travaille, entre autres
choses, au sein de la Fondation de
l’Institut de tourisme et d’hôtellerie
du Québec.



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