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YQB entre dans une ère de développement soutenu

21 février 2020 | Johanne Martin

YQB entre dans une ère de développement soutenu

Après avoir traversé une importante période de construction, l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec (YQB) entre dans une ère de développement soutenu. Pour permettre à l’organisation de jouer pleinement son rôle de moteur économique et d’accroître son influence, la communauté d’affaires est invitée à faire équipe avec elle.






Le nouveau président et chef de la direction de YQB, Stéphane Poirier, tient d’emblée à rappeler que le mandat de l’Aéroport est d’abord et avant tout de participer à l’essor économique d’une région et ne se limite pas à la gestion des installations et des services aéroportuaires.



« Dans la région de Québec, YQB génère déjà des retombées économiques de 260 millions de dollars annuellement et soutient 2 500 emplois sur le site aéroportuaire. On peut ainsi dire que YQB a une incidence importante sur la santé économique de notre région et nous comptons décupler cet apport dans les prochaines années. Nous voulons faire de YQB un modèle de représentation régionale et un véritable levier de développement économique. » - Stéphane Poirier, nouveau président et chef de la direction de YQB.

M. Poirier propose ainsi d’unir les efforts de son organisation à ceux des gens d’affaires et de l’industrie touristique afin de rendre Québec toujours plus attrayante pour les compagnies aériennes. « Nous aurons besoin de l’engagement de tous. Améliorer l’accessibilité aérienne, c’est la conjugaison des efforts de plusieurs parties prenantes. Nous travaillons sur des initiatives concrètes en collaboration avec les compagnies aériennes et plusieurs acteurs clés de la région », fait-il valoir.




Ces efforts portent fruit puisque plusieurs compagnies aériennes ont amélioré leur desserte à Québec dans les derniers mois, mais le gestionnaire confirme qu’il reste encore du travail à faire pour assurer à YQB d’occuper la place qui lui revient sur l’échiquier mondial. Il rappelle d’ailleurs que l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal ne doit pas être perçu comme un rival, mais comme un partenaire. Un trajet en correspondance est souvent précurseur du vol sans escale et un logiciel arrive désormais à capter les déplacements de tous les voyageurs.

Nouvelles destinations



« Récemment, à l’aéroport de Québec, de nouvelles destinations se sont ajoutées, tient à souligner le président. À titre d’exemple, American Airlines a investi l’été dernier dans un vol sans escale vers Chicago. Air Canada Rouge offre maintenant le service vers Punta Cana et Cancún. Le transporteur propose aussi plus de sièges vers Toronto. Air Transat a quant à elle bonifié sa desserte de Fort Lauderdale et Paris en partance de Québec. »




Selon une étude, plusieurs destinations se révèlent prometteuses. Paris et Calgary pourront être bonifiées, alors que Fort Lauderdale, Orlando, Boston, Halifax, Edmonton, Vancouver, Las Vegas et Los Angeles laissent entrevoir un réel potentiel. « En partenariat avec la communauté, nous allons développer ces destinations, insiste M. Poirier. Il faut en outre faire la promotion de notre destination dans ces villes pour attirer des visiteurs ici et ainsi stimuler le trafic aérien. »

Saisir toutes les occasions



Pour développer l’aéroport et en exploiter le plein potentiel, l’organisation investira tous ses efforts en misant sur quatre axes stratégiques : diversifier ses revenus, optimiser et réduire ses frais d’exploitation, mobiliser ses ressources humaines et engager la communauté et ses parties prenantes. Pour YQB, il s’agit de se donner les moyens de saisir toutes les occasions d’affaires afin de soutenir la croissance de l’aéroport de Québec et l’assurer de jouer pleinement son rôle de moteur de développement socio-économique.

« Notre plan quinquennal vise une augmentation et une diversification de nos revenus, annonce le président et chef de la direction. En ce sens, au cours des prochains mois, un appel d’offres sera lancé pour la construction de deux hôtels sur le site de l’aéroport. Des concessions, une station-service notamment, s’implanteront également. Une offre de stationnement plus diversifiée est prévue et engendrera des recettes supplémentaires, sans pour autant augmenter la facture pour les passagers. »

« En dégageant des ressources financières et en allant chercher de nouveaux revenus, nous mettons en place des conditions qui contribuent à diminuer la pression sur les frais aéroportuaires, ce qui facilitera notre développement. Deux plans quinquennaux seront assurément nécessaires pour atteindre notre plein potentiel, mais les gens d’affaires font partie de la solution et sont nos ambassadeurs. Dans le respect des mandats qui nous sont propres, nous devons être unis et travailler ensemble ! »

Le 21 novembre dernier, Stéphane Poirier, nouveau président et chef de la direction de YQB, a offert une conférence sur ce sujet dans le cadre de la Série économique organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.





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