Public ou privé ? La question demeure actuelle, mais lorsqu’il est question de réussite et de développement général des élèves, certaines données semblent faire pencher la balance du côté de l’enseignement privé. Selon des statistiques gouvernementales, le taux de diplomation après cinq ans y est de 89 % comparativement à 66 % du côté du secteur public. Par ailleurs, selon un sondage CROP réalisé en 2019, 96 % des parents qui optent pour l’école privée se disaient satisfaits de leur choix.
Selon la Fédération des établissements d’enseignement privés, l’enseignement privé comporte nombre d’avantages. D’abord la personnalisation de l’accompagnement. On y offre un environnement de qualité caractérisé par une vaste gamme d’activités scolaires et parascolaires afin de développer les intérêts et talents des élèves en vertu du principe que chacun d’eux est unique et qu’on doit tenir compte de son propre rythme. Pour atteindre cet objectif, les programmes sont diversifiés, et les activités — sports, art, etc. — vont au-delà des heures de classe. Et comme les directions d’écoles sont responsables de la qualité des installations, elles doivent, à titre d’organismes sans but lucratif, réinvestir tout l’argent qu’elles reçoivent dans leur mission éducative. Beaucoup font aussi état d’un fort sentiment d’appartenance étant donné que ces établissements sont ancrés dans leur communauté. L’engagement d’un personnel stable et dévoué est souvent mentionné comme atout. En effet, les établissements sélectionnent eux-mêmes leurs employés pour leur degré d’adhésion au projet éducatif de leur école. La collaboration des parents est aussi soulignée. Ceux-ci apprécient particulièrement la conciliation travail-famille que les écoles privées favorisent en proposant différents services en dehors des heures de classe.
Évidemment, tout cela a un coût. Il appert toutefois que le Québec est l’un des endroits en Amérique où l’école privée est la plus abordable, sans compter que de nombreux établissements sont soutenus par des fondations. Découvrez-en deux exemples dans les pages qui suivent.
