01 / Vigueur du marché immobilier
On compare souvent Québec et Montréal, puisqu’il s’agit des deux plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province de Québec. Il existe toutefois un grand écart démographique entre les deux endroits. En effet, la région de la métropole compte un peu plus de quatre millions d’habitants, alors que la population de la région de la Capitale-Nationale s’élève à 800 000 personnes. La réalité que vivent les Montréalais s’avère donc souvent un avant-goût de ce qui attend les gens de Québec. Après avoir connu un essor de la construction en banlieue de la métropole, voilà qu’on assiste, depuis 2009, à une véritable explosion des mises en chantier au centre-ville. En quelques années à peine, le paysage a complètement changé. Il semble donc que ce soit au tour de Québec de vivre cette multiplication des nouvelles constructions, non seulement en banlieue, mais également en ville.
02 / Accueillir 200 000 personnes de plus d'ici 2046
D’ici 2046, on s’attend à ce que 200 000 personnes de plus habitent la région
métropolitaine de recensement (RMR) de Québec. Ainsi, selon les données du dernier recensement de Statistique Canada, la population franchira le cap du million d’habitants, et ce, à raison de 6 000 à 7 000 personnes par année. Il faut se rendre à l’évidence : Québec grandit et continuera de croître à un rythme soutenu. Cette constance dans l’augmentation de la population est d’ailleurs l’une des forces de la RMR de Québec. Le développement de la région profite d’une économie forte et saine. C’est pour cette raison que tant de projets immobiliers prennent forme. Il faut prévoir dès maintenant la demande future. Les promoteurs immobiliers évaluent donc les besoins des différentes tranches de la population et s’adaptent aux courbes démographiques.
03 / Nouvelle tendance: Vivre en plein coeur de la ville dans un « microquartier »
L’étalement urbain est certes un phénomène qui attire l’attention depuis plusieurs années. Les gens choisissent de s’éloigner du centre-ville pour se procurer une habitation à prix plus abordable et souvent plus spacieuse. Mais on ne peut repousser les limites de la ville indéfiniment. La distance qui sépare les gens de leur travail requiert beaucoup de temps en transport, ce qui a pour effet d’empiéter sur leur temps en famille. C’est pour cette raison que de nombreuses personnes, surtout les plus jeunes générations, choisissent de se rapprocher des centres urbains. Cette densification urbaine favorise la mixité des usages et la simplicité de la vie et elle assure de tout trouver à proximité. Bien entendu, pour que ce mode de vie convienne, il doit être représentatif des besoins des habitants de ces nouveaux «~microquartiers~». Résidence, travail, commerces, services et loisirs doivent être facilement accessibles et peuvent même se trouver sous un même toit.
Trois vérités à propos du marché immobilier à Québec
1 mai 2017| Paméla Egan
rêver