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24 heures dans la vie de PO Vear

7 avril 2025| Gilles Levasseur

24 heures dans la vie de PO Vear

© Étienne Dionne, Photographe

Andréa, Pierre-Olivier, Sidney et Stella

Il est 4 h du matin lorsque Pierre-Olivier Vear commence sa journée. Alors que la ville de Québec est encore plongée dans l’obscurité, le courtier immobilier, considéré par beaucoup comme le plus en vue de la région, est déjà installé dans son bureau à domicile, qu’il partage souvent avec sa fille Stella, qui y a établi, elle aussi, son petit espace de travail. Ces heures matinales démontrent pourquoi, selon lui, il est à ce point productif, car pendant que le monde dort, il transforme trois heures de pure concentration en l’équivalent d’une journée entière de travail.

L’AUBE D’UN VISIONNAIRE : QUAND QUÉBEC DORT ENCORE

L’HUMAIN DERRIÈRE LE COURTIER IMMOBILIER

« Ce qui me passionne dans l’immobilier, c’est que chaque transaction représente un tournant décisif dans la vie des gens — un mariage, un enfant qui naît, une carrière qui évolue. Une maison, c’est le lieu où s’écrivent les histoires familiales, j’aide à concrétiser des rêves, confie Pierre- Olivier en sirotant un smoothie — il ne boit pas de café, c’est sa discipline naturelle qui le maintient alerte. Pour créer ces moments exceptionnels, il faut être prêt à faire ce que les autres ne font pas. Ces trois heures le matin, avant que ma famille se réveille, sont les plus fructueuses de ma journée. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, dans le réseau RE/MAX, Équipe PO Vear a terminé bonne première dans la région de Québec et figure parmi les 30 meilleures au monde dans la catégorie des équipes de taille moyenne. Ce qui étonne chez PO Vear, c’est son authenticité et sa simplicité malgré cet incontestable succès. Deux événements majeurs ayant marqué son parcours expliquent sa capacité à mettre les choses en perspective et à ne rien tenir pour acquis : un diagnostic de cancer de Hodgkin à 13 ans suivi d’une guérison inespérée, ainsi que la perte soudaine de son père d’un arrêt cardiaque alors qu’il n’avait que 18 ans. Cette double adversité a forgé sa philosophie : « Pour réussir, il faut y croire et travailler fort. Et pour de- venir meilleur que les autres, il faut travailler encore plus fort et innover. »

LES PREMIÈRES LUEURS : L’ATELIER DES INSPIRATIONS

Entre 4 h et 7 h, Pierre-Olivier façonne sa journée dans le silence d’une maison endormie. « Ces heures sont magiques, dit-il en montrant les notes éparpillées sur son bureau. Ce que j’aime de ce moment, c’est que ma créativité est à son meilleur, j’ai les idées claires étant donné que personne ne me dérange. J’ai le temps de passer en revue ce que j’ai fait la veille, de compléter toutes les tâches inachevées et de planifier ma journée pour commencer en avance sur les autres. » Sur ses appareils électroniques comme sur les feuilles de son bureau, on aperçoit des notes griffonnées à toute heure. « Chaque fois qu’une idée me vient en tête, soit la nuit dans un rêve, en visionnant un film, en parlant à quelqu’un ou en voyant quelque chose, je l’écris immédiatement. Souvent, cette idée devient le scénario d’une nouvelle mise en marché. »

Ce matin-là, on le surprend à coucher sur papier des idées pour une propriété modeste de Charlesbourg avec le même enthousiasme que pour le manoir qu’il doit présenter dans l’après-midi. « Chaque demeure raconte une histoire, chaque propriété représente un rêve, insiste-t-il. Peu importe sa valeur, une maison sert le même besoin, la même utilité, et est aussi importante. Chaque client mérite donc une expérience exceptionnelle. »

LES 5 QUESTIONS QUE P.-O. SE POSE POUR CHAQUE MISE EN MARCHÉ

/ Quels sont les points forts de la propriété ?
/ Quels sont les éléments intangibles qu’un acheteur ne peut percevoir en photo ?
/ Quel est le profil d’acheteur potentiel pour cette propriété ?
/ Comment démontrer les points forts grâce à une mise en marché qui suscitera des émotions précises chez cette clientèle ?
/ Comment transformer chaque transaction en une expérience humaine mémorable ?

L’ÉQUILIBRE FAMILIAL : LE CARBURANT ESSENTIEL

À 7 h précises, Pierre-Olivier range ses dossiers. La deuxième partie de sa matinée commence — celle de père et conjoint attentionné. Il réveille doucement Sidney, 6 ans, et Stella, 7 ans, et participe activement à la routine matinale. « Les enfants me ramènent à l’essentiel, partage-t-il. Le matin, Sidney est très câlin. Ça fait tellement de bien d’aller le chercher dans son lit et de le serrer fort contre moi. Ces moments-là me donnent une énergie incroyable pour la journée. » À 8 h, il dépose lui-même les enfants à l’école, un rituel auquel il tient particulièrement. « Ces quinze minutes en voiture sont précieuses. Stella nous fait chanter, on rit, on se raconte des histoires. Elle est drôle, presque autant que sa maman ! C’est ma façon de leur montrer qu’ils passent avant tout, même avant mon travail. »

Andréa, également courtier immobilier au sein de l’équipe, est bien plus qu’une partenaire professionnelle, elle est le véritable pilier de la famille. « Andréa est la gestionnaire de tout ce qui touche la maison et la famille. Sans elle, je n’y arriverais pas, confie Pierre-Olivier. J’ai tellement de choses à gérer toute la journée que lorsque j’arrive à la maison, ça fait vraiment du bien de “se faire gérer”. J’apprécie énormément sa capacité d’orchestrer tout ce qui est en dehors du travail. C’est impressionnant de voir qu’elle arrive à tout superviser en même temps que sa carrière de courtier immobilier, qui est tout aussi prenante que la mienne. Elle est vraiment mon idole. »

LE STRATÈGE EN ACTION : L’HUMAIN AU CŒUR DE CHAQUE TRANSACTION

À 8 h 15, la course aux rendez-vous commence. « Mon horaire est planifié avec précision, mais tout ça ne tiendrait pas sans Vicky, confie le courtier. Elle est mon véritable double professionnel, qui gère tous les dossiers et garde mon agenda parfaitement organisé. Pour comprendre à quel point son rôle est crucial, je jongle quotidiennement avec une quinzaine de rencontres et visites, chacune demandant que je sois au top de mon énergie et de ma bonne humeur. Le vrai défi, c’est d’être totalement présent : quand je suis avec un client, même si ma tête est pleine de centaines de dossiers, de la gestion d’équipe, de l’administratif, du marketing, des idées créatives et de notre projet pour la Fondation Rêves d’enfants, je dois être là à 100 %, comme si cette personne était la seule qui comptait pour moi. »

Nous l’accompagnons à une réunion avec Mike Sickini, le cinéaste de l’équipe. « Ce qui rend notre collaboration avec Mike si spéciale, c’est cette étroite complicité que nous avons développée, lance Pierre-Olivier avec enthousiasme. Quand je lui décris ma vision d’une propriété, il saisit immédiatement l’émotion que je veux transmettre. Et le résultat final dépasse toujours mes attentes, même les plus ambitieuses. »

À midi, nous le suivons à une rencontre particulièrement touchante avec monsieur Tremblay, un homme qui doit vendre la maison familiale après le décès de son épouse. Pendant plus d’une heure, Pierre-Olivier écoute, sans regarder sa montre une seule fois, les histoires que cet homme lui raconte sur les 40 années passées dans cette demeure. « À ce moment, les gens nous confient leur vie, leurs émotions, et nous ouvrent bien plus que les portes de leur maison, soit celles de leur intimité, exprime-t-il ensuite. Vendre une maison après un deuil est bien plus complexe qu’une simple transaction immobilière. C’est accompagner quelqu’un à travers un processus émotionnel où chaque objet, chaque pièce, porte une histoire. En effet, les souvenirs ne disparaissent pas avec la vente — ils font partie du voyage qui continue. »

Bureau
Pierre-Olivier Vear
© Étienne Dionne, Photographe

REHAUSSER LES STANDARDS DE LA PROFESSION

L’équipe PO Vear se distingue par sa volonté d’innover constamment. « En cette ère où l’intelligence artificielle travaille à la place des gens, nous voulons améliorer sans cesse notre efficacité pour passer plus de temps réel avec nos clients, affirme Pierre-Olivier. Pendant que tout le monde va dans le sens de l’automatisation et des robots conversationnels, nous allons à contresens afin d’offrir beaucoup plus d’humanité au cœur du processus transactionnel. La vente ou l’achat d’une propriété comporte des émotions, des histoires de vie et des nuances que seul un être humain peut véritablement saisir. »
L’après-midi se poursuit en compagnie de jeunes acheteurs. « Avant de rencontrer l’équipe de PO, nous étions complètement dépassés par le marché actuel, confie la jeune femme. Ce qui nous a vraiment touchés, c’est leur façon de prendre le temps de comprendre non seulement notre budget, mais nos besoins pour notre future maison. On ne se sent pas comme un simple dossier, mais comme une famille qu’ils veulent sincèrement aider. »

UNE ÉQUIPE AUTHENTIQUE

À 15 h, nous assistons à une réunion improvisée. L’ambiance est à la fois détendue et professionnelle, chacun partageant ses avancées du jour. Au cœur de cette organisation se trouvent des piliers indispensables. Vicky St-Pierre assure avec efficacité le suivi des dossiers. « Sans Vicky, rien ne serait possible, assure Pierre-Olivier. L’équipe créative forme l’épine dorsale de “l’effet WOW”. Florence Boudreault transforme nos idées les plus ambitieuses en plans concrets avec des échéanciers réalistes. Ce qui est vraiment drôle, ajoute-t-il en riant, c’est de la voir me faire redescendre sur terre avec mes idées, l’une après l’autre. »

Le volet familial apporte une dimension particulière. Andréa gère avec expertise les mandats les plus complexes. Quant à Richard Gagné, son beau-père, il apporte une précieuse expérience de 40 ans comme courtier. « Ses cheveux gris rassurent la clientèle traditionnelle, mais son cœur d’adolescent le garde au fait des nouvelles tendances », s’amuse Pierre-Olivier. Ce qui fait notre force, c’est cette diversité de talents et de personnalités réunies autour de valeurs communes. Je ne recrute pas en fonction d’un contenu de CV, mais de la capacité des candidats à mettre en priorité les valeurs humaines dans une transaction. »

LA SOIRÉE : L’HOMME DERRIÈRE LE COURTIER

Alors que le soleil se couche sur Québec, Pierre-Olivier termine sa dernière rencontre, souvent vers 18 h ou 19 h. Malgré l’intensité de ses journées, il garde intact ce rituel sacré du soir avec sa famille. « Nous avons la chance d’avoir de l’aide à domicile, la mère d’Andréa s’occupant de l’entretien journalier de la maison, d’aller chercher les enfants à l’école, de la routine du soir incluant souvent le souper avec eux, car nous rentrons régulièrement plus tard, explique Pierre-Olivier. Cela dit, l’heure ou deux précédant le dodo est une période primordiale. »

Les soirées suivent un rituel bien établi. La famille se retrouve sur le divan, puis Pierre-Olivier prend la relève pour le coucher des enfants. « Ces moments avec Sidney sont précieux. Je m’allonge près de lui, collé, et il me raconte les péripéties de sa journée, il s’endort généralement très vite, confie P.-O. avec un regard attendri. Au même moment, ma petite Stella m’attend patiemment dans le grand lit, occupant la place d’Andréa jusqu’à ce que maman monte plus tard pour la transporter, déjà endormie, dans son propre lit. »

Ces instants prennent une dimension particulière pour Pierre-Olivier : « Ils sont d’autant plus précieux qu’ils me rappellent ceux que j’ai partagés avec mon père. L’ayant perdu tôt, je chéris chaque seconde passée avec mes enfants, conscient de l’importance de ces souvenirs qu’ils conserveront toute leur vie. » Ce rituel du soir se termine invariablement avec Pierre-Olivier qui s’assoupit aux côtés de ses enfants vers 20 h 30. « Le moment du coucher est non négociable, insiste Andréa. Peu importe l’heure à laquelle il rentre, P.-O. prend toujours ce temps précieux avec les enfants. »

REDÉFINIR L’IMMOBILIER : LA VISION PO VEAR

Quand on demande au courtier ce qui l’anime profondément, sa réponse dévoile l’essence de sa philosophie : « Transformer l’expérience immobilière pour qu’elle soit à la hauteur de ce qu’elle représente vraiment dans la vie des gens. » Cette vision s’est forgée à travers un parcours unique marqué par des expériences personnelles qui ont modelé sa perception de la valeur du temps et des espaces de vie. Pour lui, chaque propriété raconte une histoire, chaque transaction marque un nouveau départ. « Notre position parmi les leaders du réseau RE/MAX n’est qu’un indicateur de la réponse positive que notre approche suscite chez les gens, ajoute-t-il. Ce qui compte vraiment, c’est créer une expérience qui honore l’importance de ce moment dans la vie de nos clients. »

La vision de Pierre-Olivier pour l’avenir est claire : continuer à repousser les limites de ce que peut représenter le rôle d’un courtier. « Notre objectif ultime est de transformer la perception de notre profession. Nous ne vendons pas des propriétés, nous créons des connexions entre les personnes et les lieux où elles vont écrire leur histoire. Le meilleur résumé que je pourrais en faire en guise de conclusion : Bienvenue dans l’univers PO Vear, là où l’extraordinaire devient la norme. »

Pour en savoir davantage :

565, boulevard Wilfrid-Hamel, Québec

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