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EN PAGE COUVERTURE : Universitas : Cinq décennies à changer des vies

2 juin 2014 | Johanne Martin

EN PAGE COUVERTURE : Universitas : Cinq décennies à changer des vies

« L’éducation, c’est le plus beau cadeau; ça ouvre des portes et ça donne des choix. Au fil du temps, nombreux ont été ceux qui m’ont dit qu’Universitas avait changé leur vie. Cinquante ans après le début de l’aventure, je suis encore motivé. Il ne faut pas arrêter, il faut continuer. » - Jean Marchand



À 77 ans, le fondateur et président du conseil d’Universitas, Jean Marchand, a toujours le feu sacré. D’entrée de jeu, il rappelle que dans les années 60, les études supérieures étaient essentiellement réservées à une certaine classe de la société et que les femmes en étaient pratiquement exclues en raison des valeurs de l’époque. « Aujourd’hui, l’accès s’est démocratisé et Universitas y est pour quelque chose. Dans les faits, j’ai eu envie de donner au suivant à la suite d’une conférence de la World Future Society, où il avait été dit que dans le futur, les parents devraient se prendre en main parce que l’éducation coûterait de plus en plus cher », raconte M. Marchand.






« Il est connu et reconnu qu’aujourd’hui, le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est l’un des meilleurs placements qui soient. C’est un produit qui s’est amélioré avec les années et qui est maintenant à son apogée. » - Gaston Roy, PDG de Gestion Universitas




C’est ainsi qu’avec un groupe d’anciens diplômés de l’Université Laval est née l’idée de fonder un club de placement pour les parents afin de leur permettre d’épargner pour les études futures de leurs enfants : la Fondation Universitas du Canada voyait le jour. « Quand on se met ensemble et qu’on épargne de petits montants, on arrive à faire bien des choses… C’était l’idée du club », commente le visionnaire, qui précise qu’en 2013, Universitas a connu sa troisième meilleure année à vie sur le plan des ventes.



Éducaide


Fondé en 2002 par les dirigeants d’Universitas, Éducaide offre des bourses de persévérance scolaire gérées par les directions d’école. Sa mission consiste à soutenir financièrement de jeunes talents issus de milieux moins favorisés, afin qu’ils puissent faire leurs études secondaires et poursuivre des études postsecondaires. « Grâce aux sommes récoltées auprès de différentes entreprises, commente Jean Marchand, cofondateur, l’organisme à but non lucratif a versé, depuis ses débuts, plus d’un million de dollars en bourses de persévérance et a soutenu près de 700 jeunes venant de 144 écoles réparties dans 40 commissions scolaires à travers le Québec. »


Deuxième entité au Canada dans son domaine à s’être constituée en privilégiant le statut d’institution financière à but non lucratif, Universitas fait figure de pionnière. Tout en s’employant à faire de bons placements, c’est à faire évoluer les valeurs sociales que se consacre principalement l’organisation depuis ses débuts. 





« Notre mission consiste véritablement à favoriser les études postsecondaires, parce que c’est ce qui crée de la richesse. Et comme la formule s’avère un succès, avec les années, les gouvernements s’y sont intéressés », indique le président et directeur général de Gestion Universitas, Gaston Roy.





En 1972, une législation encadrant les programmes d’épargne-études voit officiellement le jour. Elle sera suivie, 26 ans plus tard, par la création de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), qui bonifie de 20 % à 40 % l’investissement des souscripteurs et permet à Universitas de croître considérablement.





Après de nombreuses représentations de la part de l’organisation, ce sera au tour du gouvernement du Québec de s’inscrire dans la démarche. Les efforts déployés par Universitas portent donc leurs fruits avec la mise en place, en 2007, de l’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE). Une nouvelle bonification de 10 % à 20 % vient s’ajouter à l’investissement des souscripteurs.



Le meilleur placement



« Il est connu et reconnu qu’aujourd’hui, le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est l’un des meilleurs placements qui soient. C’est un produit qui s’est amélioré avec les années et qui est maintenant à son apogée. En même temps, le REEE est un produit qui peut paraître simple, mais qui génère une multitude de questions. Nos représentants et nos employés au service à la clientèle sont des spécialistes toujours disponibles pour conseiller et répondre aux interrogations de nos clients », intervient M. Roy.



À cet égard, M. Marchand fait valoir que l’organisation a la chance de pouvoir compter sur l’expertise d’une équipe chevronnée. Jour après jour, une centaine d’employés travaillent avec acharnement au siège social de Québec, alors que près de 200 représentants en plans de bourses d’études s’activent sur le terrain au Québec et au Nouveau-Brunswick. Grâce à tous ces gens, Universitas est en mesure d’évoluer au diapason des besoins de ses clients. Au passage, M. Roy rappelle qu’il vaut toujours mieux souscrire tôt à un REEE, mais qu’il n’est jamais trop tard pour le faire, que le produit est flexible et que contrairement à la croyance populaire, tous les niveaux d’études postsecondaires sont admissibles.



« Il s’agit d’un régime collectif et c’est le parent qui prend la décision d’investir », complète le président d’Universitas, qui souhaite toucher tout l’écosystème familial, particulièrement les grands-parents. « Le REEE, c’est un véhicule extraordinaire pour léguer la plus grande richesse : l’éducation », insiste-t-il.



Pour les dirigeants, il importe donc de tout mettre en œuvre pour « laisser le plus possible de sous aux parents et aux enfants ». Le capital versé est remboursé à 100 % à l’échéance au souscripteur et l’objectif consiste à le faire fructifier. Et pour Universitas, faire fructifier le capital, c’est l’affaire de partenaires à la réputation solide.     





Pierre Lafontaine, vice-président, service à la clientèle et exploitation; Josiane Rivard, vice-présidente, finances et administration; Gaston Roy, président et directeur général; Jean Marchand, fondateur et président du conseil d’Universitas; Christian Leboeuf, vice-président, technologies de l’information; Isabelle Grenier, vice-présidente, affaires corporatives; et Ghislaine Nadeau, vice-présidente, ressources humaines.


 



En changement



À la fois sensible aux enjeux environnementaux et à l’amélioration de ses services, Universitas n’hésite pas à innover. Des changements à sa plate-forme technologique lui permettront sous peu de se diriger vers la vente sans papier, une avancée qui aura aussi un impact sur le contrôle de la qualité et sur la rapidité des échanges d’information.



Pour les souscripteurs, le développement des services en ligne se traduira par ailleurs par une obtention plus facile des renseignements voulus et par la possibilité d’effectuer des transactions et d’interagir davantage avec l’organisation. À cela se greffera l’implantation d’une structure de dépôts directs aux comptes des clients. « Nous allons continuer à investir beaucoup en technologie et notre stratégie va toucher les médias sociaux, annonce Gaston Roy. Pour notre 50e anniversaire, nous avons d’ailleurs adopté une nouvelle image vivante, plus dynamique et qui s’adapte précisément aux réseaux sociaux. »



Afin de soutenir sa croissance, Universitas élira bientôt domicile dans de nouveaux locaux. D’ici la fin de l’année, elle quittera l’immeuble qu’elle occupe depuis près de 30 ans, avenue Maricourt, pour s’installer en un lieu qui reste à définir. « Mais le siège social demeurera à Québec », assure Jean Marchand.



Saviez-vous que…


L’épargne accumulée par la Fondation Universitas en date du 31 décembre 2013 totalise 525 millions de dollars, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2012;


Quelque 55,3 millions de dollars ont été versés en paiements d’aide aux études et en remboursement d’épargne l’an dernier;


Les remboursements d’épargne et les paiements d’aide aux études depuis la création de l’organisme s’élèvent à un demi-milliard de dollars;


Depuis 1964, Universitas compte plus de 208 000 bénéficiaires et 147 000 souscripteurs actifs;


L’organisation a franchi le cap du milliard de dollars d’actifs il y a quelques semaines.


 



Ils témoignent…





« Universitas a vraiment changé les choses pour moi. Le montant d’argent que j’ai reçu me permet de m’investir dans mes études et dans ce que l’université m’offre comme expérience de vie. Étudiant au baccalauréat multidisciplinaire, je n’ai pas eu à me préoccuper d’avoir un emploi à temps partiel et j’ai plutôt choisi de m’investir dans mon association étudiante. Quand j’étais jeune, mes parents me disaient souvent que grâce à Universitas, je pourrais faire quelque chose que j’aime sans me soucier des contraintes financières. Après le premier baccalauréat, je compte poursuivre mes études et me diriger en droit. »  - Mathieu Lemieux, bénéficiaire



« Je n’ai vraiment que de bons mots pour Universitas. Le dernier de mes enfants a été admis au Conservatoire de Québec à 17 ans, en même temps qu’il entrait au cégep. Nous avons obtenu une dérogation pour qu’il touche ses bourses étant donné qu’il était inscrit à des crédits de baccalauréat en piano. La procédure a été simple et il a obtenu ses paiements très rapidement. Grâce à Universitas, tous mes enfants ont été capables de payer leurs études. Quand je vais avoir des petits-enfants, c’est certain que je vais penser au régime enregistré d’épargne-études Universitas. »  - Lynda Brûlotte, souscriptrice



« Mes parents ont cotisé pour mon frère, ma sœur et moi, car ils étaient certains que l’on poursuivrait des études postsecondaires. J’ai obtenu facilement mes bourses pour faire une technique en mécanique du bâtiment. Cet argent a payé mes frais de scolarité et de logement tout au long de mes études. »  - François Hamel, bénéficiaire



« La première fois que j’ai entendu parler d’Universitas, c’est par mon comptable. Lors de la naissance de mon premier enfant, j’ai alors tout de suite eu le réflexe d’appeler la représentante du coin. Nous avons commencé à souscrire selon nos moyens à l’époque, puis nous avons augmenté les contributions avec le temps. Les bourses vont permettre à mes deux enfants, qui sont des skieurs de haut niveau, de fréquenter de bonnes universités. Le plus vieux touchera d’ailleurs ses paiements d’aide aux études à partir de septembre. C’est le meilleur outil à offrir. Je ne le regrette pas et je considère que c’est le plus beau geste que j’ai posé dans ma vie. » - Rock Forget, souscripteur



 



Information :


Tél. : 418 651-8975


Courriel : [email protected]


Site Web : universitas.ca


 



Placements Montrusco Bolton



Bien au-delà des chiffres



À titre de gestionnaire de portefeuille institutionnel, Placements Montrusco Bolton compte sans contredit au nombre des facteurs de réussite de l’organisation.



Depuis 2008, Placements Montrusco Bolton gère des fonds pour Universitas et entretient avec son client une relation qui va bien au-delà des chiffres. « La mission sociale de la Fondation est importante pour nous. Notre rôle est bien sûr de faire fructifier l’argent des souscripteurs, de façon prudente et bien encadrée. On sait que les gestes que l’on pose ont un impact sur les bourses qui sont versées aux jeunes », énonce le vice-président principal chez Placements Montrusco Bolton, Richard Guay.



Parmi les plus anciennes firmes de placements indépendantes au Canada, l’entreprise fournit ses services à plusieurs autres clients majeurs dans la région de la capitale. Toutes ses équipes sont au Québec et les rendements générés font d’elle une société qui gère aujourd’hui plus de cinq milliards de dollars.   


rêver

Gérer le consentement