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Vivre dans une résidence privée pour aînés : un rempart en situation d’adversité

25 février 2021 | Mélanie Larouche

Vivre dans une résidence privée pour aînés : un rempart en situation d’adversité

En 2021, il est impossible de parler de tendances en matière de résidences privées pour aînés (RPA) sans considérer les impacts qu’aura eu la pandémie de COVID-19 sur les habitudes de vie et les priorités des gens.




Aujourd’hui, force est de constater que ces impacts auront été nettement moins importants chez cette clientèle, qui aura bénéficié tout au long de la crise d’un environnement sécurisé et bien adapté à ses besoins, en plus d’un esprit de communauté inestimable en pareille circonstance. Ainsi, dans le contexte d’une situation qui aura assurément laissé de profondes cicatrices, on observe en matière de tendances un accroissement important de la clientèle pour ce type d’établissement, qui se veut un véritable rempart contre l’adversité.

« Il est à prévoir que les résidences pour aînés connaitront un engouement nettement accru et se démocratiseront au cours des prochaines années, prédit le Dr Guy Tremblay, chirurgien ORL de profession et président-fondateur de Groupe Lokia, dont les résidences offrent une approche humaine et médicale distinctive, spécifiquement adaptée aux aînés. Au cours de l’année 2020, les gens vieillissants et leur famille ont plus que jamais réalisé la pertinence de vivre en communauté, d’être en sécurité et d’avoir accès à des services adaptés à leur condition. Ils ont pu constater combien les RPA représentent un gain énorme en termes de qualité de vie, de santé globale et de paix d’esprit. »



« Au cours de l’année 2020, les gens vieillissants et leur famille ont plus que jamais réalisé la pertinence de vivre en communauté, d’être en sécurité et d’avoir accès à des services adaptés à leur condition. Ils ont pu constater combien les RPA représentent un gain énorme en termes de qualité de vie, de santé globale et de paix d’esprit. » - Dr Guy Tremblay, président-fondateur de Groupe Lokia.


L’ADN des RPA



Président de Lepage Société de gestion immobilière, qui est notamment responsable du Château Bellevue de Saint-Nicolas, Frédéric Lepage rappelle d’emblée la mission première des RPA, qui est de répondre aux besoins spécifiques des clientèles âgées. « Cette mission inclut invariablement la gestion de la santé des gens, et la protection contre les virus en fait partie, insiste-t-il. C’est l’ADN de nos établissements. Les RPA savent quoi faire dans une situation d’éclosion d’un virus, qu’il s’agisse de la gastro, de l’influenza ou de la COVID. Nous ne sommes pas pris au dépourvu, nous sommes préparés pour ça. Nos normes sanitaires sont déjà très strictes, que ce soit pour les visites, les livraisons, les repas, les proches aidants, etc. Qui plus est, les RPA sont des lieux animés, encadrés, sécuritaires et bien adaptés. »




« Les résidences privées pour aînés savent quoi faire dans une situation d’éclosion d’un virus, qu’il s’agisse de la gastro, de l’influenza ou de la COVID. Nous ne sommes pas pris au dépourvu, nous sommes préparés pour ça. Nos normes sanitaires sont déjà très strictes. » - Frédéric Lepage, président de Lepage Société de gestion immobilière, notamment responsable du Château Bellevue de Saint-Nicolas.


Prise de conscience collective



La pandémie aura permis de mettre en lumière la nécessité d’apporter un meilleur support aux aînés. « La principale raison que fournissent les aînés qui choisissent une RPA est de combler un vide, tromper l’ennui, pallier une solitude parfois pesante et qui génère bien souvent des problèmes de santé directement liés à cette situation, reprend le Dr Tremblay. Les gens veulent pouvoir vieillir en toute quiétude et bien entourés. L’humain est un être sociable, il a besoin des autres pour son équilibre mental. »

De ce fait, selon le président-fondateur de Groupe Lokia, les périodes de repas sont primordiales. « Ce sont des moments phares de la journée; tout tourne autour des repas dans la vie, mais encore davantage lorsqu’on est plus âgé, moins actif et moins bien entouré, note-t-il. On doit y mettre beaucoup d’attention afin que les gens puissent y puiser à la fois du réconfort, du divertissement et une nutrition adéquate. »

À ce titre, M. Lepage n’est pas peu fier de citer en exemple le Noël 2020 de ses résidents du Château Bellevue. « Ils ont eu l’un des plus beaux Noël de leur vie, mentionne-t-il. Nous avons mis beaucoup d’effort et d’attention pour leur offrir ce dont ils avaient besoin : de l’amour, de la joie et de la paix, dans le respect des règles sanitaires. Loin d’être seuls, isolés et tristes, ils étaient tous ensemble dans une "bulle familiale", à festoyer et célébrer la vie malgré les embûches. »





Un choix aux nombreuses considérations



Il n’en demeure pas moins que vieillir seul à la maison est une décision très personnelle, qui exige la présence et l’implication de la famille proche pour s’assurer de la sécurité et de la santé de l’aîné. « C’est un choix qu’on ne peut faire seul, car il relève de la famille, note Frédéric Lepage. La situation de pandémie a mis en évidence la problématique à moyen et à long termes de cette décision; les impacts sont nombreux et considérables. »

La pandémie a évidemment amené les RPA à resserrer davantage leurs mesures sanitaires, conformément aux restrictions gouvernementales, et plusieurs de ces mesures resteront à l’avenir. « La vie ne sera plus comme avant, notre regard sur le monde a changé, croit M. Lepage. Les préoccupations en matière de santé seront plus grandes, on ne la tiendra plus pour acquise. Et de ce fait, les RPA sont appelées à gagner en popularité, puisqu’elles sécurisent les résidents, elles leur procurent une précieuse tranquillité d’esprit. »





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