À l’origine — TIP, pour To Insure Promptness — était un simple geste de remerciement pour un service rapide et attentionné. Au fil du temps, celui-ci est devenu une norme sociale dans bien des contextes. Sans être obligatoire au Canada (aucune loi ne l’impose), il est souvent perçu comme une marque élémentaire de savoir-vivre.
Mais alors, que fait-on avec tous ces terminaux qui affichent 15, 18, 20 % pour un simple café à emporter ? On respire… et on se rappelle que le pourboire est lié au véritable service reçu. Dans un restaurant avec service à la table ? Oui, 15 % (avant taxes), c’est un minimum. Pour une commande à emporter ? Cette nouvelle tendance, rien ne vous y oblige. Pour une livraison ? Un réel service est offert alors oui, un pourboire est de mise — surtout pour les livreurs de plateformes de livraison qui comptent trop souvent uniquement sur cette générosité pour payer adéquatement leurs employés.
Voici quelques repères express :
/ Voiturier : entre 2 $ et 5 $
/ Bagagiste : entre 5 $ et 10 $
/ Vestiaire : 2 $
/ Personnel de chambre : 2 $ pour hôtel standard et 5 $ pour hôtel plus luxueux.
/ Coiffeur, manucure, esthéticienne ? 10 à 15 %. Petite note à savoir : chez le coiffeur, on ne donne pas de pourboire au propriétaire coiffeur, mais seulement aux employés.
Alors certes le pourboire n’est pas une obligation, mais bien un geste de considération, un geste humain. C’est reconnaître l’effort, l’attention, le sourire. Dans un monde où tout va vite et où les contacts se font souvent derrière un écran, prendre le temps de remercier une personne pour son service est une manière simple — et précieuse — de remettre un peu de chaleur dans nos échanges.
Le saviez-vous ?
Depuis le 7 mai 2025, la Loi 72 oblige les restaurants au Québec à calculer les pourboires suggérés sur le montant avant taxes. Cette nouvelle règle vise à rendre les pratiques de facturation plus transparentes et uniformes pour les consommateurs.