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Benoit Theetge, président du Salon de l’auto de Québec 2013 – L’automobile dans le sang

14 février 2013| Gilles Levasseur

Benoit Theetge, président du Salon de l’auto de Québec 2013 – L’automobile dans le sang

À 42 ans, il est le plus jeune président de l’histoire de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de la régionale de Québec (CCARQ) et du Salon de l’auto de Québec. Or, dans le cas de Benoit Theetge, « la valeur n’attend pas le nombre des années », car sous l’aile de son père Frank, il est tombé dans la potion magique de l’automobile alors qu’il était petit.

Aux côtés de son frère Donald, Benoit

a grandi dans le merveilleux monde de

l’automobile. Dans la vingtaine, après

une adolescence passée à s’apprivoiser

aux secrets des voitures, il a haussé d’un

cran sa passion en participant, comme

coureur automobile, à des épreuves

de circuit routier pendant plus d’une

décennie, remportant même deux

championnats canadiens au milieu des

années 1990. Il a par la suite réduit la

cadence pour s’occuper de sa famille et

de ses affaires, ses deux priorités. « Je

cours encore quelques fois par année;

c’est ma soupape pour évacuer le stress

et satisfaire mon goût pour un niveau

très élevé de compétition, explique-t-il. Je

joue également au hockey pour garder la

forme. La course m’aura beaucoup appris

sur le plan du commerce des véhicules :

savoir comment gagner ou accepter la

défaite, développer un esprit compétitif,

un sens du leadership et le travail en

équipe, en plus d’acquérir une foule de

connaissances sur la mécanique et le

comportement routier des voitures. »

Une corporation en pleine évolution

Pour ce mordu de l’auto, accéder à

la présidence de la Corporation des

concessionnaires d’automobiles de la

régionale de Québec et du Salon de

l’auto 2013 constitue donc la cerise sur le

gâteau de toute une vie consacrée à ce

domaine. « J’envisageais une présidence

de deux ans, précise M. Theetge, mais

l’ouverture prochaine de notre concession

Mercedes-Benz à Saint-Nicolas accapare

beaucoup de mon temps, de sorte qu’il

est préférable qu’au terme du salon, je

passe le flambeau à une autre personne

passionnée. Depuis six ans déjà que je

siège au conseil d’administration, j’ai

participé, avec une équipe en partie

renouvelée sous la direction du viceprésident

sortant, Bernard Ferland, à une

évolution marquée de la corporation;

en effet, beaucoup de choses ont été

modifiées afin d’actualiser l’organisation.

Et le travail ne fait que débuter. Nous

avons resserré les structures, travaillé

à l’élaboration d’une nouvelle image

et, surtout, donné un second souffle

de dynamisme au Salon de l’auto en

introduisant les nouvelles technologies

et des attractions ayant eu pour effet

de capter l’attention d’une clientèle

plus jeune. Québec étant un marché

secondaire de l’auto au Canada, il

faut donc redoubler d’inventivité,

non seulement pour attirer le plus de

constructeurs possible, mais aussi pour

mériter leur respect et obtenir de leur

part ce qui se fait de mieux ! Nous tirons

également de plus en plus profit de

l’Internet et des médias sociaux. »

Image de marque et relève

Dans la refonte du rôle de la CCARQ,

deux priorités occupent toujours le haut

du pavé : l’image de l’organisme et le

défi crucial du recrutement de la relève.

« Nous sommes bien connus de nos

concessionnaires, mais c’est la population

qui n’est pas très au fait du rôle que nous

jouons dans ce secteur important de

l’économie, indique Benoit Theetge. Qui

n’est pas touché de près ou de loin par

l’automobile ? Par exemple, beaucoup

ont déjà entendu parler de la Fondation

Mobilis de la CCARQ, dont la mission est

d’aider les personnes aux prises avec des

besoins en termes de mobilité au sens

large, mais qui sait que nous en sommes

les instigateurs ? Nous allons accroître

notre visibilité dans l’avenir. »

En matière de relève, la CCARQ se

penchera sérieusement, dans les

prochaines années, sur les façons

d’apporter concrètement de l’eau au

moulin des concessionnaires, car peu de

candidats se pressent au portillon. « Nous

devrons être une bougie d’allumage pour

les jeunes afin de les convaincre de faire

carrière dans ce domaine, car les temps

ont bien changé, insiste M. Theetge.

De très bons salaires sont au menu de

ces métiers, et les horaires — souvent

variables — sont respectueux de

l’humain. Il faut continuer à transmettre

le message, notamment par les moyens

modernes de communication. À l’époque,

mon père m’a transmis la passion de

travailler dans l’automobile, et non

seulement une façon de gagner ma vie.

Tel est mon souhait le plus cher ! »

rêver

Gérer le consentement