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Deux coups de cœur culturels

7 avril 2011| Marie-Josée Turcotte

Deux coups de cœur culturels
N’est-ce pas que nous sommes gâtés à Québec, côté culture ? Il y en aura toujours pour dire que la capitale nationale est loin de proposer la même offre que la grande métropole, ce qui est plutôt normal compte tenu de notre bassin de population. Mais soyons honnêtes : même si l’offre était bonifiée, personne n’aurait le temps d’assister ou de participer à tout ce qui remplit actuellement l’agenda culturel. Nous serions tous dans l’obligation de choisir un spectacle, une pièce de théâtre, une exposition, au détriment d’un autre…



Collection Anita

Cela m’amène à partager avec vous deux coups de cœur culturels vécus dernièrement. Le premier est la pièce de théâtre Ça se joue à deux, dans laquelle Guylaine Tremblay et Denis Bouchard livrent une performance époustouflante. En novembre dernier, j’ai eu le bonheur de les rencontrer en entrevue, et ils m’ont expliqué à quel point certaines performances artistiques ressemblent étrangement à des performances sportives. Il y a d’abord la quantité phénoménale de texte à retenir, une véritable gymnastique mentale dans leur cas, mais aussi l’art d’exprimer corporellement la personnalité de chacun des personnages qu’ils interprètent. Je salue leur talent et je vous recommande chaudement cette pièce, présentée en supplémentaire en mai prochain.


Quant à mon deuxième coup de cœur, je le donne aux Mécènes 2011, l’activité-bénéfice présentée par le Trident depuis maintenant 15 ans. Le métier d’acteur n’est pas un métier facile. Il demande, en premier lieu, le courage de monter sur scène et de se rendre vulnérable aux critiques. Alors imaginez lorsque ce n’est pas votre métier… et qu’en plus, vous devez jongler entre votre vrai boulot et les nombreuses répétitions. À ce titre, je salue le courage de tous ceux et celles qui se sont investis dans cette aventure en toute humilité, en incluant ma collègue, Sylvie Corriveau, qui participait aux Mécènes pour la toute première fois de sa vie cette année, et qui s’est merveilleusement bien tirée d’affaire. Et je lève mon chapeau au metteur en scène, Gil Champagne, qui a accompli un travail à ce point formidable que parfois, je me demandais si les comédiens n’étaient pas des professionnels. Bravo, les Mécènes, vous m’avez épatée !

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