Recherche

Engagez-vous, qu’ils disaient !

30 janvier 2013| Marie-Josée Turcotte

Engagez-vous, qu’ils disaient !

Ce mois-ci dans PRESTIGE, nous vous proposons un

cahier Mariage où vous aurez, entre autres, la chance

d’admirer quelques-unes des plus belles robes de

mariée sur le marché. S’il est un rêve que partagent de

nombreuses femmes, c’est bien celui d’enfiler un jour

l’une de ces magnifiques tenues dignes d’un conte de

fées et de marcher, bouquet à la main, vers l’être aimé

qui a réquisitionné notre main…

C’est un rêve qui (je l’avoue bien honnêtement) ne

faisait pas partie de mon registre des fantasmes.

À partir de l’adolescence et jusqu’au début de ma

trentaine, j’entretenais plutôt des rêves de liberté. Le

mariage m’apparaissait à l’époque comme une entrave à mon épanouissement

personnel, et j’oserais même dire, une sentence d’emprisonnement à vie où je

serais contrainte de rendre des comptes à qui de droit. Ma hantise du mariage

a pris fin le jour… où je suis devenue maman. Ce jour-là, j’ai compris que je

venais de franchir un point de non-retour. Je venais de m’engager, à la vie à la

mort…

Si le mariage représente, encore de nos jours, le symbole ultime de

l’engagement, il est loin d’être le seul domaine dans notre vie où nous devons

consciemment prendre la décision de nous engager. Nous devons aussi le faire

au travail ou à l’école, envers nos proches ou une cause qui nous tient à coeur.

Dans un monde où règne la facilité et où l’on nous donne l’impression qu’il y

a toujours mieux ailleurs, prendre la décision de s’engager, et le faire pour de

VRAI, avec tous les risques et les concessions que cela comporte, est presque

devenu un acte de courage.

La bonne nouvelle, c’est que ce courage est souvent récompensé et il peut être

riche de bonheur si l’on apprend à renoncer à cette pseudo-liberté de faire ce

que l’on veut quand on le veut et avec qui on le veut. La maternité m’a ainsi

appris à bâtir sur de vraies fondations et m’a démontré que l’acte de se donner

à ceux qu’on aime est exigeant, mais ô combien gratifiant. Ce sont donc mes

enfants qui, sans le savoir, m’ont conduite vers l’autel…

Audrey et Alexandre
Audrey et Alexandre

Le 30 juin 2007 au Cercle de la Garnison
Le 30 juin 2007 au Cercle de la Garnison

Le rêve de porter une

robe sublime et de marcher, bouquet à la main, vers mon futur époux, m’a ainsi

rattrapée… Un rêve dont le bonheur fut décuplé par la présence de mes deux

petits témoins vêtus d’un smoking et d’une robe de bouquetière. Je n’aurais pu

rêver d’un moment aussi magique, c’est impossible !

Alors, m’engager? Oui, je le veux! Et je vous encourage à en faire autant

dans tous les domaines de votre vie! Bonne année 2013… sous le signe de

l’engagement!

rêver

Gérer le consentement