Voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la profession d’arpenteur-géomètre !
Le travail d’arpenteur-géomètre ?
L’arpenteur-géomètre est l’expert de la délimitation des propriétés au Québec. Il s’agit du seul professionnel à pouvoir émettre une opinion sur la position d’une limite de propriété lors de la réalisation de ses différents mandats. Au-delà du certificat de localisation lors d’une transaction immobilière, l’arpenteur-géomètre est un joueur important dans le développement immobilier ainsi que l’aménagement du territoire, puisqu’il positionne précisément les nouveaux bâtiments sur une propriété et qu’il crée les nouvelles limites d’un développement résidentiel. L’arpenteur-géomètre est également un spécialiste de la prise de mesure précise de tout type d’environnement 3D. Différents professionnels, tels que des ingénieurs et des architectes, utilisent ensuite cette information pour faire des études de cas et planifier des travaux.
Le parcours qui conduit à la profession
La profession d’arpenteur-géomètre exige une formation reconnue par l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec (OAGQ). L’Université Laval est la seule institution à offrir le baccalauréat en sciences géomatiques d’une durée de quatre ans. Un stage professionnel d’un an et des examens d’admission sont également exigés pour être admis dans l’OAGQ et porter le titre d’arpenteur-géomètre. Près de 1200 membres en font partie.
Les qualités et compétences requises
Posséder d’excellentes connaissances en informatique, en mathématiques, et manifester un intérêt pour le droit font partie des prérequis pour devenir un excellent arpenteur-géomètre. L’esprit d’analyse et de synthèse, le sens de la diplomatie et la capacité de conseiller plusieurs collaborateurs provenant de milieux différents ainsi qu’en coordonner les actions jouent également un rôle clé.
Privé, public ou parapublic
L’arpenteur-géomètre peut pratiquer sa profession soit dans le secteur privé (principalement dans les firmes d’arpenteurs-géomètres), soit le secteur public (ministères provinciaux ou fédéraux, comme le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts ou encore les Ressources naturelles du Canada). Il peut aussi travailler dans le secteur parapublic (Hydro-Québec, municipalités, sociétés de transport, enseignement).
Perspectives d’emploi et enjeux futurs
Déjà grandement en demande, la profession le sera davantage dans quelques années en raison du départ à la retraite de plusieurs arpenteurs-géomètres. « La perspective d’emploi est donc incroyable et les conditions de travail sont très avantageuses. Pour ceux et celles qui ont un intérêt marqué pour l’entrepreneuriat, c’est aussi une profession qui permet de gérer sa propre entreprise et d’offrir des services qui sont réservés aux arpenteurs-géomètres », confirme Xavier Goulet, fondateur de Géomatex arpenteurs-géomètres.
Selon une enquête SOM réalisée en 2022 et concernant l’année 2021 :
/16 % des salariés prendront leur retraite dans 5 ans;
/18 % des propriétaires prendront leur retraite dans 5 ans;
/Le salaire moyen est de 116 050 $ et de 70 000 $ en début de carrière.
Le monde de l’arpentage
Pour ceux et celles qui souhaitent intégrer le monde de l’arpentage sans pour autant compléter le cycle complet menant au titre d’arpenteur-géomètre, il existe un diplôme d’études professionnelles (DEP) pour devenir arpenteur-topographe et un diplôme d’études collégiales (DEC) pour devenir technicien en arpentage. Le travail consiste principalement à prendre des mesures et à effectuer certains calculs dans la préparation des différents mandats d’un arpenteur-géomètre. « L’arpentage, c’est un secteur aux tâches diversifiées qui permet de bâtir la société de demain », conclut Xavier Goulet.
* Source : Site Internet de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec (oagq.qc.ca).
