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Desjardins, partenaire de premier plan

13 septembre 2019 | Johanne Martin

Desjardins, partenaire de premier plan
Sur la photo : Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins © Marjorie Roy, Optique Photo

Les jeunes, les entrepreneurs, les régions. Voilà ce qui donne à Guy Cormier, le président du Mouvement Desjardins, envie de se lever tous les matins. Comment mieux les épauler et faire de Desjardins leur partenaire incontournable ? C’est la question qui le suit tous les jours.



Près des entreprises de la Capitale-Nationale



Cette volonté d’agir comme partenaire déterminant, elle s’exprime évidemment sur tout le territoire de la Capitale-Nationale. Desjardins entretient d’ailleurs une relation de longue date avec plusieurs entreprises d’ici et déploie une panoplie de mesures qui visent à toujours mieux les soutenir et accompagner leurs dirigeants. Dans son portefeuille, la coopérative compte 350 000 entreprises, dont quelque 45 000 sont situées dans la région.

Se disant convaincu que les entrepreneurs sont des leaders et des créateurs de prospérité, le président souligne en outre l’importance de bien accompagner la relève. Il cite entre autres la collaboration qui s’est établie avec l’École d’entrepreneurship de Beauce (EEB). Jusqu’à maintenant, Desjardins a sélectionné 200 entrepreneurs parmi ses membres afin que ceux-ci puissent bénéficier des programmes de l’EEB.

« La Capitale-Nationale est un lieu de grande effervescence où nous sommes très présents, de la très petite entreprise à la multinationale, insiste Guy Cormier. Ajoutons qu’au cours de la dernière année, chez Desjardins, il y a eu augmentation substantielle de l’équipe des comptes majeurs pour aider toutes ces entreprises à passer à un autre stade de leur croissance, à grandir, par exemple, par le développement de nouveaux marchés. »


© Marjorie Roy, Optique Photo


« Depuis son lancement, le Fonds de 100 millions de dollars de Desjardins a versé plus de 72 millions, pour un total à ce jour de 351 initiatives appuyées au Québec et en Ontario. »


Un engagement soutenu envers les régions



En novembre 2016, Desjardins a annoncé la création d’un Fonds de 100 millions de dollars, étalé sur trois ans. Celui-ci couvre l’ensemble du Québec et les communautés de l’Ontario bénéficiant des services des caisses. Engagement phare du président, le Fonds constitue un ajout important à la stratégie de Desjardins pour favoriser l’essor des régions. Il s’emploie notamment à faire rayonner des initiatives liées à l’entrepreneuriat, à l’éducation, à la responsabilité sociale, au développement durable et à la prise en charge des milieux par les personnes.

Associé à la mission socioéconomique du Mouvement Desjardins, cet engagement soutenu et massif de l’organisation dans la vie économique, mais aussi sociale et culturelle, a récemment fait l’objet d’une annonce majeure dans la région de la Capitale-Nationale. Une dizaine de projets, parmi lesquels figurent le quai de Sainte Anne-de-Beaupré et La Caserne ainsi que le nouveau Théâtre jeunesse Les Gros Becs, recevront une aide.

« Depuis son lancement, le Fonds de 100 millions de dollars de Desjardins a versé plus de 72 millions, pour un total à ce jour de 351 initiatives appuyées au Québec et en Ontario. Il faut savoir que pour chaque dollar investi dans un projet, d’autres partenaires injectent sept dollars additionnels. Le Fonds contribue à créer et maintenir des emplois, il répond aux défis des régions, et la prise de décision pour le choix des initiatives financées se fait localement », précise le président.

Fuite de données personnelles : un tremplin



La fuite de données personnelles occasionnée par un employé malveillant et révélée au début de l’été a bien sûr soulevé des préoccupations chez les membres concernés – et dans le public en général –, tout comme au sein de l’entreprise. À l’interne, l’événement a suscité un très fort mouvement de solidarité et de mobilisation de la part de toutes les équipes afin notamment d’informer les membres affectés, de les rassurer et de mettre en place des solutions appropriées pour les protéger.

« Cet épisode a fait prendre conscience à quel point personne n’est à l’abri d’une fuite de renseignements personnels, commente M. Cormier. Nous constatons aujourd’hui qu’il est nécessaire de moderniser les notions d’authentification, d’identité numérique et de protection des renseignements personnels. Je compte m’engager activement dans les discussions à venir sur cet enjeu. »

Pour traverser la crise, Desjardins a décidé d’emprunter la voie de la proactivité et de la transparence, ce qui était la seule voie qui s’imposait aux yeux de Guy Cormier. Les résultats enregistrés par l’organisation pour le deuxième trimestre montrent que le nombre de membres et les affaires demeurent en croissance. Aucune hausse du nombre de fraudes n’a été observée et les résultats financiers obtenus sont excellents.

Vers des entreprises socialement plus engagées



« À mes yeux, l’économie et la société font partie d’un tout, ce qui implique que les gens d’affaires doivent aussi endosser un rôle social. La vision des entreprises aurait avantage à être plus globale quant à leur mission en tant qu’acteurs socioéconomiques dans les communautés. C’est le principe de la prospérité partagée. Il nous faut collectivement réfléchir au genre de société que l’on veut », pense le dirigeant du Mouvement Desjardins.

Selon lui, les 25 ou 30 dernières années ont marqué une époque, mais les 30 prochaines doivent être différentes. Les gouvernements ne sont plus en mesure de prendre en charge l’ensemble des besoins de la population. La réalité exige de la part des entrepreneurs de s’engager concrètement dans des causes. Ce changement de paradigme interpelle toutes les sortes d’entreprises, non pas seulement celles qui appartiennent au modèle coopératif.

« Le financier et le social doivent être plus intimement liés, poursuit Guy Cormier. Dans cet exercice, la solidarité et la créativité sont les maîtres mots. Lors des inondations ce printemps, des employés de Desjardins sont par exemple allés prêter main-forte aux sinistrés. Chez nous, on croit à cette proximité avec les gens et, si à travers nos actions, d’autres chefs d’entreprises peuvent se sentir inspirés, nous aurons fait un pas en avant. »


© Émilie Nadeau


« À mes yeux, l’économie et la société font partie d’un tout, ce qui implique que les gens d’affaires doivent aussi endosser un rôle social. »


Un pouvoir d'influence donné aux jeunes



Pour continuer à assurer sa pertinence, Desjardins juge essentiel de prendre en compte les aspirations des jeunes dans ses décisions d’affaires et de gestion. C’est ainsi qu’en 2016, peu après l’entrée en poste du nouveau président, un comité consultatif jeunesse a été mis en place. Ce comité, qui a des échanges avec le conseil d’administration et avec le comité de direction, a un réel pouvoir d’influence.

Formé de 12 jeunes de 18 à 35 ans – quatre employés, quatre administrateurs et quatre membres d’une Caisse Desjardins –, le comité consultatif a réuni une première cohorte de 2016 à 2018. À la fin de l’année dernière, un deuxième groupe
a été constitué. Guy Cormier considère cette réalisation comme une façon pour l’entreprise de se mettre au défi et de demeurer à l’avant-garde, de connaître la perception des nouvelles générations.

« Je souhaitais insuffler cet esprit de jeunesse dans notre processus décisionnel et que cette dynamique contamine tout le monde, confirme-t-il. Le comité nous permet comme organisation et me permet comme président de nous faire une tête sur une multitude de sujets et de nous remettre en question. J’ai moi-même eu l’occasion d’échanger directement avec les membres du comité et de me laisser inspirer par leurs idées et leurs réflexions. Cette proximité et cette écoute sont à mon avis nécessaires pour une entreprise qui se veut moderne et tournée vers l’avenir ! »

Pour en savoir davantage : desjardins.com




© Marjorie Roy, Optique Photo










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