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EN ROUTE VERS LE 25e ANNIVERSAIRE DE PRESTIGE : Volume UN, numéro UN

1 mai 2020 | Marie-Josée Turcotte

EN ROUTE VERS LE 25e ANNIVERSAIRE DE PRESTIGE : Volume UN, numéro UN

C’était en mai 1996. Bravant la période d’incertitude économique qui prédominait à cette époque, Denys et Pierre Paul-Hus, père et fils, décident de lancer le premier numéro à vie du magazine PRESTIGE. Rétrospective d’une histoire à succès et des acteurs qui y ont joué un rôle de premier plan.



Une idée préconçue qui a très longtemps survécu




L'éditeur Denys Paul-Hus



Signataire du premier éditorial à vie intitulé Alléluia !, Denys Paul-Hus, père, a longtemps été perçu comme celui qui a donné naissance au magazine PRESTIGE. En réalité, son fils Pierre en est le cofondateur et joue, dès le départ, le rôle de directeur de la publication. Longtemps resté dans l’ombre, Pierre signe son premier éditorial en octobre 2008, soit un peu plus de 12 ans après la sortie du premier numéro. Quant à Denys, il signe son dernier éditorial, Ce n’est qu’un au revoir, dans l’édition juillet-août 2013. Le mois suivant, soit en septembre 2013, Pierre devient propriétaire unique du magazine. Il est aujourd’hui président de PRESTIGE Groupe Média, mais d'abord et avant tout, il est député fédéral dans la circonscription de Charlesbourg - Haute Sainte-Charles depuis 2015. Son père est semi-retraité et vit six mois par année en Floride.


Une première page couverture sobre





Classique et on ne peut plus dépouillée, la première page couverture du magazine PRESTIGE se veut néanmoins chic avec son fond noir et son lettrage doré. Et qui est le premier annonceur en couverture arrière ? Nul autre que le célèbre et luxueux hôtel Château Frontenac. PRESTIGE pouvait déjà prétendre à son titre !

Que sont-ils devenus ?




M. Yvan Caron



La mission du magazine PRESTIGE a toujours été claire et est demeurée identique au cours des 24 dernières années : valoriser les gens, les entreprises et les initiatives qui contribuent au développement économique, social et culturel de la grande région de Québec. C’est ainsi que dans ce premier numéro de mai 1996, M. Yvan Caron, le président de la Fédération des caisses populaires Desjardins de Québec, alors âgé de 61 ans, a été le sujet de la première chronique « Homme de prestige ».M. Caron a occupé ce poste de 1991 à 1997, mais a été au service du Mouvement Desjardins pendant plus de 30 ans. En 1998, il a reçu le titre de Grand Québécois, décerné par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. Un prix de l'engagement Yvan-Caron a été créé par le Mouvement Desjardins depuis son décès, en janvier 2012, à l’âge de 77 ans.

La première femme de prestige… et de caractère




Noëlla Lavoie



Alors que M. Yvan Caron, aujourd’hui décédé, fut le premier « homme de prestige » du volume UN, numéro UN du magazine PRESTIGE, en mai 1996, c’est à Mme Noëlla Lavoie que revient le titre de première « femme de prestige ». À l’époque présidente et directrice générale de l’agence de publicité Cargo Marketel de Québec, elle raconte son cheminement professionnel dans cet article intitulé « Une Capricorne surnommée la lionne ». À la suite d’une fusion avec l’agence Amalgame en 1999, elle occupera le poste de vice-présidente à la clientèle et aux opérations d’Amalgame-Cargo jusqu’en 2002. Depuis ce temps, elle est présidente de Synergie Conseils. Mme Lavoie compte aujourd’hui plus de 30 ans d’expérience en communication et en agence de publicité. Administratrice de sociétés certifiée du Collège des administrateurs, elle a siégé à de nombreux conseils d’administration : Barreau du Québec, CHUQ de Québec, Opéra de Québec, Cercle de la Garnison et Domaine Forget. Pas étonnant qu’elle mène toujours une carrière fructueuse, puisque voilà 20 ans, elle prônait déjà cette philosophie gagnante : « On a beau avoir les meilleures idées, sans nos clients, nos employés et nos fournisseurs, on est zéro. » Bonne continuité à vous, Mme Lavoie !

Un collaborateur sur la ligne de feu




Le journaliste Pierre Champagne



Aujourd’hui, une vingtaine de collaborateurs écrivent pour le magazine PRESTIGE en tant que journalistes, rédacteurs, chroniqueurs ou experts dans leur domaine. Mais à l’origine, cette équipe s’avérait très restreinte. Néanmoins, dans cette première édition de mai 1996, ainsi que dans plusieurs numéros subséquents, la plume du journaliste Pierre Champagne a permis de proposer du contenu élaboré et pertinent aux lecteurs : restauration d’ici et d’ailleurs, oenologie, voyage…

Aujourd’hui à la retraite, ce journaliste de renom, qui a travaillé durant 50 ans au journal Le Soleil, a signé son dernier reportage dans PRESTIGE en octobre 2013. Un fidèle collaborateur, s’il en est un !


Ce n’est pas d’hier que la famille Tanguay s’occupe de sport amateur…



C’est ainsi que débute l’article intitulé « Tanguay lance et compte », dans la toute première édition du magazine PRESTIGE, en mai 1996. Force est d’admettre que cette affirmation est encore plus vraie 24 ans plus tard ! Homme d’affaires très respecté à Québec, Jacques Tanguay continue de s’impliquer dans le sport amateur. C’est en 1995, dans la foulée de la vente des Nordiques, qu’il a créé l’équipe de football universitaire le Rouge et Or pour « faire vivre l’Université Laval » et « permettre aux étudiants d’avoir un attachement, de s’identifier à quelque chose ». L’équipe a d’ailleurs disputé son premier match officiel en septembre 1996. Aujourd’hui encore, l’équipe est un symbole de fierté qui attire les foules venues assister à ses nombreuses victoires, et Jacques Tanguay en est toujours le président. L’article publié dans PRESTIGE en mai 1996 nous apprend également que, l’année précédente, la famille Tanguay a acheté la franchise de l’Océanic de Rimouski, une équipe de hockey junior qui, en mai 2015, a remporté la Coupe du Président, et une équipe qui appartient toujours à la famille Tanguay. Alexandre Tanguay, le petit-fils de Maurice, est le propriétaire de l'équipe depuis 2016.


Gala de la restauration de Québec



En 1996, le Gala de la restauration de Québec, un concours qui vise à rendre hommage aux restaurateurs préférés des gastronomes de Québec, en était déjà à sa septième édition ! Devinez qui a remporté le grand prix du concours cette année-là ! Le restaurant asiatique Apsara, propriété, encore aujourd’hui, du sympathique homme d’affaires Bun Tean Khuong. L’établissement, toujours situé au même endroit, sur la rue d’Auteuil, a également été reconnu comme le restaurant préféré du public dans la catégorie « prestige exotique ». La popularité du restaurant ne s’est jamais démentie au fil des années. La preuve : lors du tout dernier Gala de la restauration, en 2013, l’Apsara a encore remporté un xième prix du public dans la catégorie « asiatique ».

Parmi les restaurants gagnants toujours en activité aujourd’hui, mentionnons Le Parmesan. Le coloré M. Luigi Leoni est d’ailleurs encore le propriétaire de cet établissement maintes fois récompensé au fil des années pour sa succulente cuisine italienne et son ambiance festive.

Les sujets chauds de mai 1996



Il faut respecter les vins de la Californie ! C’est ce qu’affirme le journaliste Pierre Champagne dans son article publié en mai 1996, où il fait l’éloge des vins de cette région, dont les ventes au Canada ont augmenté de 10 % en 1995. Las Vegas et son projet de « tour Eiffel » sur la « strip », entre autres choses, fait aussi beaucoup jaser. Devrait-on permettre la construction d’un casino à Québec ? « Évidemment ! » prône M. Champagne, qui signe également son premier billet sur un sujet controversé à l’époque, allant même jusqu’à proposer le Palais Montcalm comme futur site de ce casino… qui ne verra jamais le jour. Québec devra se contenter d’un Salon de jeux.



Pour toujours en amour avec les voitures anglaises…






Les automobiles de luxe fascinent les lecteurs de PRESTIGE depuis 20 ans. En mai 1996, le premier reportage publié sur ce sujet, qui fera couler beaucoup d’encre au cours des deux prochaines décennies, s’intitule « Le centenaire des belles anglaises ». Aston Martin, Bentley, Jaguar, Rolls-Royce… À cette époque, il n’existait aucun concessionnaire automobile pour ces marques à Québec ; il était possible de se procurer une Jaguar uniquement chez Châtel Automobiles ltée (toujours en activité aujourd’hui, mais spécialisé dans la vente de Mercedes-Benz). Vingt ans plus tard, la situation a tout de même un peu évolué, puisqu’il existe un concessionnaire Jaguar et Land Rover à Québec. Pour les autres marques, il faut se rendre à Montréal…

À qui et combien ?



Aujourd’hui distribué à 35 000 exemplaires dans des quartiers ciblés de la région de Québec et sur la rive sud, y compris dans 5 000 bureaux d’affaires, le magazine PRESTIGE a connu des débuts plus modestes, avec un tirage — tout de même non négligeable — de 15 000 exemplaires. À l’origine, chaque rue, chaque maison était soigneusement sélectionnée afin de recevoir gratuitement le magazine. Les 500 plus grandes entreprises de la région se trouvaient sur la liste de distribution.

Au cours de l’année 1996, PRESTIGE a publié trois numéros (mai, octobre-novembre et décembre). Le tirage a augmenté l’année suivante à six numéros, puis à huit en 1998 et, enfin, à dix numéros à partir de 1999.





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