Recherche

Mes 20 rues de Québec préférées

16 septembre 2021 | Jean-Marie Lebel, historien

Mes 20 rues de Québec préférées
La rue Saint-Laurent. ©Fonds Daniel Abel

Chacune des rues de notre ville a son histoire et son patrimoine, son atmosphère et ses attraits, ses gens et ses fantômes. Bien peu d’individus peuvent prétendre avoir vu toutes les rues de la ville de Québec, devenue si grande depuis les fusions, sauf peut-être des chauffeurs de taxi et des livreurs. Il n’en demeure pas moins que nous avons tous nos rues préférées. Voici mon palmarès.





La RUE CHAMPLAIN (Cap-Blanc)


Une longue rue aux vieilles maisons datant de l’époque où c’était un quartier irlandais. La présence de l’imposant cap aux Diamants (cap blanc en hiver) fait que c’est dans cette rue que le soleil se couche le plus tôt en ville.



La RUE DU PETIT-CHAMPLAIN (Vieux-Québec)



À travers les regards émerveillés des innombrables touristes, on redécouvre sans cesse cette rue devenue emblématique. Il y a des maisons tellement anciennes que Louis Jolliet, disparu en 1700, retrouverait la sienne !


La RUE SOUS-LE-CAP (Vieux-Québec)



Peut-être la rue la plus pittoresque de notre ville avec son étroitesse, ses passerelles, sa falaise menaçante. Le temps s’est arrêté. Il y est fait prisonnier.


La RUE DE BUADE (Vieux-Québec)



À l’ombre de la basilique, ses vieux édifices nous rappellent la belle époque de la Librairie Garneau et du magasin Holt Renfrew. Et il y a encore une vieille tabagie comme dans le bon vieux temps.


La RUE DES REMPARTS (Vieux-Québec)



Avec ses vieux canons et sa maison du marquis de Montcalm, cette rue évoque le temps de la Conquête. Désormais, j’y marcherai en me rappelant aussi la mémoire de Suzanne Clermont.


La RUE CHRISTIE (Vieux-Québec)



Cette petite rue, avec ses étroits trottoirs pour chats, est un coin du vieux Bristol dans notre Quartier latin.


La RUE LAVIGUEUR (Saint-Jean-Baptiste)



Une rue étonnante avec sa tour Martello en pleine rue et qu’il faut contourner, et aussi pour ses vieilles maisons accrochées à la falaise. Et il y a la terrasse Martello.


La CÔTE BADELARD (Saint-Roch)



Sûrement la plus pittoresque des côtes d’une ville qui en compte beaucoup. Son virage en épingle est digne de la Formule Un.


Le BOULEVARD LANGELIER (Saint-Roch et Saint-Sauveur)



Ce fut le premier boulevard de notre ville. Il faut marcher sur son terre-plein central, sous ses grands arbres, s’asseoir sur les vieux bancs conçus par Charles Baillairgé. Admirer la statue de Wilfrid Laurier, remarquer le petit fer à cheval sur son foulard-cravate.


La RUE ARAGO OUEST (Saint-Sauveur)



Longeant la falaise boisée, cette rue traverse le monde des Plouffe de Roger Lemelin. Il faut se recueillir à la grotte de Notre-Dame de Lourdes du curé Édouard Lavergne.


La RUE SAINT-LAURENT (Montcalm)



Toute petite comparée à la rue Saint-Laurent de Montréal, la nôtre ne manque pas d’intérêt patrimonial. C’est une façon de découvrir l’ancien faubourg Guénette. Une petite maison rosée semble sortie d’un conte de Grimm.


L’AVENUE HARRIET ET AUTRES PETITES RUES DE BERGERVILLE (Sillery)



Portant les prénoms des membres de la famille de l’exportateur de bois William Sheppard (berger en français), de belles petites rues bordées de maisons mansardées.


Le CHEMIN DU FOULON (Sillery)



Près de la Vieille maison des Jésuites, de vieilles habitations rappellent la grande époque du commerce de bois dans les anses de Sillery.


La RUE DU FAUBOURG (Cap-Rouge)



Une rue bien camouflée, et son accès par la côte de Cap-Rouge est peu visible et d’entrée difficile. Je ne l’ai découverte qu’il y a peu d’années.


Le CHEMIN DE LA PLAGE JACQUES-CARTIER, secteur résidentiel (Cap-Rouge)



Au pied du cap rouge que nomma Jacques Cartier et où il hiverna, longeant les grandes battures du fleuve Saint-Laurent, qui doit aussi son nom à Cartier.

©Fonds Daniel Abel



La 3e AVENUE (Limoilou)



Avec ses triplex dotés de galeries et d’escaliers aux courbes variées, ses commerces, ses terrasses, c’est une artère emblématique d’un quartier qui connaît une belle renaissance de jeunesse et d’énergie.


L’AVENUE ROYALE (Beauport)



Une longue marche qui permet de voir un grand nombre de vieilles maisons, qui nous semblent souvent placées de travers, mais qui ne font que respecter l’alignement des terres de l’anciennea vieille seigneurie de Beauport.


Le TRAIT-CARRÉ (Charlesbourg)



J’aime le parcourir au temps des Fêtes quand les vieilles maisons sont ornées de crèches et d’une variété de décorations dont d’espiègles lutins. L’époque de Louis XIV survit dans cette rue à quatre segments.


La 103e RUE ET AUTRES PETITES RUES DE SAINT-GRÉGOIRE (Beauport)



Aux abords de la chute Montmorency, les industries du bois et du textile donnèrent naissance à ce gros village ouvrier qui conserve encore ses maisons mansardées.


Le BOULEVARD LEBOURGNEUF



Oui, je peux aimer autres choses que les vieilles maisons mansardées! En quelques années, avec hardiesse et emballement, les promoteurs et architectes ont fait surgir de grands édifices aux lignes futuristes. L’ensemble est impressionnant. C’est notre Shangaï à nous…


©Fonds Daniel Abel




rêver

Gérer le consentement