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Ricardo : L’homme qui savait s’entourer

9 novembre 2018 | Marie-Ève Garon

Ricardo : L’homme qui savait s’entourer

Le clan Ricardo a écrit un nouveau chapitre de son histoire le 7 novembre dernier en ouvrant un troisième café-boutique dans les locaux de l’ancien Simons des Galeries de la Capitale. Dans un décor féérique, l’équipe tissée serrée a présenté son dernier projet pour lequel aucun compromis n’a été fait. Chose certaine, Ricardo Larrivée et sa femme, Brigitte, ont su bien s’entourer et créer un écosystème dans lequel chaque maillon renforce la mission d’offrir une expérience royale au client. Cette nouvelle adresse est « l’accomplissement d’un rêve » pour une bannière au sommet de sa forme.












Être à la hauteur



« Ricardo, c’est un nom qui attire beaucoup, avoue Sébastien Beaudoin, gestionnaire de projet restauration chez Ricardo. Ça fait 15 ans que les gens le voient à la télévision et achètent le magazine, alors les attentes sont énormes. Par contre, on a tous les outils nécessaires et beaucoup de latitude pour faire les choses à l’image de la marque. Les menus sont élaborés principalement par la chef Isabelle Deschamps-Plante, qui s’inspire des recettes du site et du magazine qu’on adapte à la restauration. On veut maximiser l’expérience ! »

Dans un contexte où chaque employé représente le fondateur autant par son attitude que son expertise, les standards élevés n’ont aucun répit. « Pour certaines personnes, ce sera leur unique sortie de l’année. Ils viennent voir Ricardo, alors ils s’attendent à vivre un moment exceptionnel. De façon générale, les critiques sont vraiment bonnes dans nos établissements, mais ces attentes font parties de l’équation », mentionne Sébastien Beaudoin.

Même si le modèle de café-boutique est appelé à se développer, chaque succursale possédera sa propre personnalité. « C’est une chaîne, mais ce ne sont pas des franchises, insiste le gestionnaire. La standardisation est un aspect très important, mais on veut tout de même sentir l’humain derrière. Ce n’est pas un McDonald ! On veut garder ce côté artisanal. » La collaboration avec les producteurs locaux est au cœur de la démarche.










Manger ensemble



Ricardo porte plusieurs chapeaux, mais il n’a jamais été restaurateur. Il accorde donc une grande confiance aux membres de son équipe qui possèdent l’expertise. « J’ai arrêté d’être stressé à 10 h 30 ce matin, s’exclame-t-il lors de l’ouverture officielle. Lorsque j’ai goûté à tous les plats, je me suis dit : "Ce sont des professionnels" ! Je ne suis pas un angoissé qui pense que tout doit être parfait, je crois plutôt que tout doit constamment s’améliorer. »

« Je ne suis pas un angoissé qui pense que tout doit être parfait, je crois plutôt que tout doit constamment s’améliorer. »

Les valeurs fondamentales de l’entreprise sont axées sur la fraternité, le respect et le plaisir dans l’optique de créer un environnement de travail inspirant. « On va se respecter ; on va se pousser à être le meilleur qu’on peut. On est là pour réunir les gens, pour les rendre heureux autour de la table, mais ça commence par nous. Si tu ne trippes pas à faire ton Paris-Brest, comment peux-tu penser que les autres vont être satisfaits ? »

Le chef et homme d’affaires prend du recul face à la pression d’incarner une certaine perfection. « Si tu as engagé les bonnes personnes, dans le bon poste et avec le cœur à la bonne place, même si quelque chose ne va pas, on n’aura qu’à faire autrement ! » Au cours des cinq dernières années, l’entreprise a agrandi sa brigade pour miser sur la transmission d’une vision : l’importance de manger ensemble. « Le plus important, ce n’est pas que ce soit moi qui fasse cuire la viande, c’est que je dise à mon équipe comment on va le faire et pourquoi. Si j’ai un talent, c’est celui de savoir bien m’entourer. »

Avant de poursuivre l’expansion, la bannière veut prendre le temps d’éprouver le concept actuel. « Par la suite, on va réfléchir à une façon de faire dans des villes plus petites, en dehors des grands centres. Mais ce n’est pas le nombre qui est important, c’est la qualité dans chacun de ces établissements. Est-ce qu’on est satisfaits ? Est-ce qu’on a réussi à trouver les meilleurs fournisseurs locaux ? C’est ça notre vision. »

Source : HRImag, membre de PRESTIGE Groupe Média

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