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Acheter pour démolir : Un phénomène courant ?

6 septembre 2012| Brigitte Trudel

Acheter pour démolir : Un phénomène courant ?
Devant la rareté des terrains disponibles dans certains secteurs de la ville, des propriétés sont achetées pour être démolies afin de rebâtir sur les lieux laissés vacants. La pratique est-elle courante ? Est-elle là pour durer ?


Apparu au cours des dernières années, le phénomène touche surtout les arrondissements Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge et La Cité-Limoilou. « Il demeure toutefois difficile à chiffrer », concède Jacques Perron, conseiller en communication à la Ville de Québec. Selon lui, la pratique ne concerne pas les particuliers, mais plutôt des promoteurs qui souhaitent acquérir des terrains assez vastes, qu’ils fractionnent par la suite pour y construire logements locatifs et condos.


AVANT
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APRÈS
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Évidemment, les autorités municipales protègent les propriétés qui présentent un intérêt architectural notable. Autrement, la Ville n’entend pas restreindre cette pratique qu’elle approuve en quelque sorte. « La densification permet de contrer l’étalement urbain », précise Jacques Ferron.


Côté pratique, un permis de démolition jumelé à un permis de construction est exigé, sans que des plans de devis complets concernant le projet à venir soient toutefois nécessaires. Seule restriction ? Le respect du zonage.


AVANT
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APRÈS
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Quant aux travaux de démolition et de reconstruction eux-mêmes, il semble que la technique soit relativement simple, bien que les étapes complètes du chantier s’étendent généralement sur une longue période. Évaluation des coûts, étude de sol, décontamination, changement de zonage, démolition, construction : tout est affaire de cas par cas.



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