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Consulat honoraire du Mexique

6 Décembre 2012| Johanne Martin

Consulat honoraire du Mexique

Ce n’est pas d’hier que Madeleine Therrien contribue à « faire rayonner

la culture mexicaine ». Si elle s’est d’abord fait connaître en assumant

la présidence du Cercle Cervantès-Camoens de l’Université Laval ,

lorsque le poste de consul honoraire est devenu libre à Québec,

spontanément, on lui a demandé de présenter sa candidature

À l’époque du Cercle, déjà, elle se rendait

régulièrement à Montréal et Ottawa afin

d’inviter des conférenciers à proposer aux

membres de l’association des contenus

en espagnol et en portugais. Nommée

consule honoraire de la République du

Mexique en 1980, Madeleine Therrien a en

quelque sorte poursuivi l’oeuvre qu’elle

avait commencée en y ajoutant toutefois

les attributions inhérentes à sa fonction

officielle.

« En tant que consule, je me dois

évidemment d’être au service des

Mexicains comme des Québécois, et de

répondre à diverses questions concernant

le commerce, la loi, le tourisme,

l’éducation… Il peut s’agir d’apposer le

sceau sur une autorisation parentale,

de renseigner une compagnie voulant

commercer ou s’établir au Mexique, de

recevoir une plainte et de la faire parvenir

aux autorités concernées, d’accompagner

des étudiants dans certaines démarches…

Chaque jour appelle sa nouveauté ! »

indique celle dont les services ont même

été sollicités, par le passé, pour traduire

et rédiger des lettres d’amour.

La consule honoraire du Mexique,Madeleine Therrien, dans son bureau de la Grande Allée.
La consule honoraire du Mexique,Madeleine Therrien, dans son bureau de la Grande Allée.

Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord

de libre-échange nord-américain, les

relations commerciales avec le Mexique

se sont raffermies. Quoiqu’elle connaisse

la législation mexicaine au regard du

consulat, Mme Therrien s’est adjointe, il y

a une vingtaine d’années, un vice-consul

honoraire en la personne de Me Micheline

Dessureault, du cabinet d’avocats Joli-

Coeur Lacasse.

« Me Dessureault m’appuie dans mes tâches

et j’entretiens également des liens très

étroits avec le Consulat général du Mexique

à Montréal. Cependant, comme je retire un

grand plaisir à rendre service et à pouvoir

répondre à tout, je garde constamment

mon esprit en éveil en me tenant au

courant de la vie au Mexique, en suivant

l’actualité », intervient la diplomate, qui

ne calcule d’ailleurs plus le nombre de ses

visites au pays des sombreros.

Une véritable passion

L’esprit en éveil, Madeleine Therrien

le garde aussi à l’égard des arts et de

la culture. Détentrice d’une licence

ès lettres en études hispaniques de

l’Université Laval, elle a réalisé une

partie de son cheminement scolaire en

Espagne à l’Université Menéndes Pelayo

de Santander. À Paris, où elle a vécu deux

ans, la consule a de plus étudié l’histoire

de l’art à l’École du Louvre, pour ensuite

terminer son cursus à l’Université Laval.

« Je bénéficie en outre d’une formation en

musique qui m’a permis d’apprécier cet

art. Mes fonctions m’ont donné accès à de

grands maîtres mexicains, dont Henryk

Szeryng, Carlos Prieto et Arturo Nieto-

Dorantes. Il faut savoir que le Mexique

attache une très grande importance à sa

culture, une culture riche et très ancienne

que j’aime diffuser de toutes les façons

possibles », conclut Mme Therrien, honorée

de la médaille Aguila Azteca par le pays

qu’elle représente.

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Gérer le consentement