Pomerleau célèbre cette année ses 50 ans d’existence. À Québec comme partout ailleurs en province et même au-delà, l’entreprise a su bâtir sur de solides fondations, miser sur des outils de croissance avant-gardistes… et elle poursuit désormais son ascension sur la base d’un formidable esprit d’équipe.
De solides fondations
En 1966, l’incontestable fibre entrepreneuriale beauceronne trouvait un terreau fertile en la personne d’Hervé Pomerleau. Si l’entreprise fait maintenant sentir sa présence d’un océan à l’autre, son siège social est toujours situé à Saint-Georges. Respectivement président et président de la Division Bâtiment Canada, Pierre et Francis Pomerleau représentent aujourd’hui la deuxième génération à la barre du fleuron québécois.
Qu’il s’agisse de projets institutionnels, industriels, commerciaux ou de travaux civils de moyenne ou de grande envergure, à titre d’entrepreneur général, de gestionnaire de projet ou de gestionnaire de construction, Pomerleau propose un service complet. De la préconstruction à la mise en service des équipements, elle accompagne ses clients dans toutes les phases de ses initiatives, quelle que soit l’ampleur du défi à relever.
« Avec le temps, nous sommes devenus un acquéreur. Et en tant qu’entrepreneur pancanadien, nous voulons être un leader dans chacune des grandes villes du pays. »
- Pierre Pomerleau, président de Pomerleau.
« Avec le temps, nous sommes devenus un acquéreur. Et en tant qu’entrepreneur pancanadien, nous voulons être un leader dans chacune des grandes villes du pays », formule d’entrée de jeu Pierre Pomerleau. L’entreprise compte des bureaux à Saint John’s, Halifax, Saint-Georges, Québec, Lévis, Montréal, Ottawa, Toronto, Calgary et Abbotsford. Surrey vient de s’ajouter à la liste avec la récente acquisition de Giffels Westpro, compagnie basée majoritairement à cet endroit, ainsi qu’à Toronto.
Croissance par acquisitions et ouverture de nouveaux marchés se combinent donc dans le déploiement d’un plan de développement ambitieux et soutenu. En effet, Genivar Construction, Neilson, Santerre, Verreault et des actifs et des projets de la division Atlantique d’AECON sont récemment passés dans le giron de Pomerleau. Si la majorité des projets sont réalisés au Québec, l’entrepreneur est associé à au moins un chantier d’importance dans chacune des
provinces canadiennes.
De Terre-Neuve à la Colombie-Britannique, l’instauration d’une culture d’entreprise unique pose un défi considérable, défi auquel Pomerleau s’attaque de manière aussi créative qu’acharnée.
« Pomerleau table sur la progression et sur la mobilité de ses employés. Notre ADN, auquel viennent s’additionner de l’embauche locale et des acquisitions, constitue notre manière d’entrer dans un marché. C’est notre façon de procéder depuis une dizaine d’années, mais le rythme s’accélère et on applique la recette avec de plus en plus d’audace », rapporte Francis Pomerleau.
Des outils efficaces
Les solides connaissances des techniques de construction acquises par l’entreprise vont de pair avec l’emploi d’outils de gestion efficaces. Par exemple, Pomerleau a été parmi les premiers constructeurs à livrer des projets BIM (pour Building Information Modeling, soit la modélisation des données d’un bâtiment) au Québec. Cette méthode se traduit par une conception 3D et par la détection des problèmes avant la mise en chantier.
Aux yeux du président de la DivisionBâtiment Canada, l’innovation fait sans contredit partie des arguments de vente de Pomerleau. La gestion collaborative est favorisée, tout comme l’utilisation de tablettes électroniques et l’abandon du papier. Dans de plus en plus de projets, l’approche LEAN est utilisée et le dirigeant ne manque pas de rappeler que l’entreprise beauceronne figure au nombre des pionnières en ce qui a trait à la construction dite durable.
« Pomerleau table sur la progression et sur la mobilité de ses employés. Notre ADN, auquel viennent s’additionner de l’embauche locale et des acquisitions, constitue notre manière d’entrer dans un marché. »
- Francis Pomerleau, président de la Division Bâtiment Canada.
« Dans l’ensemble de l’industrie, tout est devenu très sophistiqué, insiste-t-il. Les méthodes, la préfabrication, les nouvelles formes contractuelles, on ne les célèbre pas souvent, mais elles nous aident à éviter des pertes de temps et les dépassements de coûts. Au quotidien, plusieurs décisions doivent être prises et nous avons fait de l’inclusion d’outils d’aide à la prise de décision et de la responsabilisation nos spécialités. »
En matière de santé et de sécurité au travail, Pomerleau se démarque aussi. Il y a trois ans, un important exercice de mobilisation a été effectué à l’intérieur de l’entreprise. Conscient qu’il ne peut atteindre la perfection, le constructeur la vise néanmoins. Priorité numéro un, principal sujet de conversation : Pomerleau travaille à amener la préoccupation en santé et sécurité au niveau de l’instinct et ainsi à dépasser le simple stade de la sensibilisation.
Hervé Pomerleau, fondateur. - Photo : Pomerleau
Construire sur l’esprit d’équipe
Avec l’acquisition la plus récente, plus de 150 projets actifs sur lesquels s’affairent actuellement près de 4 000 employés commandent l’excellence à tous les points de vue. Celle des gestionnaires tout comme celle de l’ensemble des ouvriers qui manient le marteau sur les chantiers. De Terre-Neuve à la Colombie-Britannique, l’instauration d’une culture d’entreprise unique pose un défi considérable, défi auquel Pomerleau s’attaque de manière aussi créative qu’acharnée.
Chaque année, plusieurs sommets de formation sont organisés pour assurer le transfert de connaissances et resserrer les liens entre les employés. « Nous choisissons des thèmes et invitons des conférenciers. Notre objectif est de rencontrer tous les gens au moins une fois par année afin d’offrir de la formation et soutenir leur motivation. C’est capital pour prendre le pouls et savoir où l’on s’en va comme organisation », déclare le chef de la direction.
Depuis 2009, le parcours de Pomerleau est également ponctué de défis sportifs en groupe. Après avoir vécu une première ascension du mont Washington, Pierre Pomerleau décide de renouveler l’expérience, cette fois en compagnie d’une trentaine de dirigeants de l’entreprise encadrés par une firme spécialisée. En plus d’agir sur l’amélioration de la santé du groupe, l’activité s’avérera concluante à l’égard de l’esprit d’équipe.
L’année suivante, 100 gestionnaires se relaieront à vélo entre Ottawa et Halifax. En 2014, une course à pied, ouverte à tous, fera parcourir la distance comprise entre Montréal et New York à 188 employés. « Je travaille maintenant à la concrétisation d’un nouveau défi sportif auquel j’aimerais que participent 400 personnes, annonce le président. Il y a de nombreux parallèles à faire entre ces défis et ceux que présente l’entreprise. »
Québec, pierre angulaire
À l’exception de la grande région de Montréal, c’est à partir du bureau de Québec que Pomerleau gère l’ensemble des projets qui lui sont confiés dans la province, et ce, jusqu’au Nunavik. Conseiller stratégique à la viceprésidence et pionnier de l’entreprise sur le territoire de la capitale, Alain Roy participe depuis 37 ans à l’essor de l’organisation et à la réputation enviable qu’elle s’est indiscutablement bâtie avec « C’est un peu par la force des choses qu’un bureau a ouvert ses portes à Québec, en 1988. Nous voulions démarrer un projet aux chutes Montmorency et c’est à Charlesbourg que nous nous sommes d’abord installés. Au départ, j’étais seul avec une adjointe, Line Paré. Pomerleau tentait de faire sa place ici et nous parvenions à aller chercher entre 15 et 20 millions de dollars par année », raconte celui qui tirera bientôt sa révérence.
Les sombres années 1990 n’ont pas épargné Québec, mais dès la fin de la décennie, une reprise s’est fait sentir. Bon an, mal an, depuis une quinzaine d’années, le volume d’affaires qu’enregistre ce bureau s’est accru de 25 à 400 millions de dollars. Cette croissance phénoménale est attribuable à plusieurs projets parmi lesquels figurent la Cité Desjardins de Lévis et le fameux amphithéâtre.
« Dans le dossier du Centre Vidéotron, on a mis toutes nos énergies pour en faire une réussite. Ce succès collectif, on le reconnaît des travailleurs jusqu’à la haute direction. On dit souvent qu’une victoire a cent pères et qu’une défaite est orpheline; Pomerleau s’applique sans relâche à être du côté des cent pères », commente M. Roy, également fier des travaux exécutés à la promenade Samuel-De Champlain et à l’aéroport de Québec.
Prochainement, Pomerleau intégrera de nouveaux bureaux à Lévis, dans le secteur Saint-Nicolas. La division du bâtiment et celle de travaux civils lourds (vice-président : Denis Lépinay), de même que la compagnie Borea Construction (détenue à 50 % par Pomerleau) qui se spécialise dans la construction de parcs éoliens (vice-président Marc Richard), ainsi qu’une vingtaine de dessinateurs appartenant
à la compagnie soeur Ébénisterie Beaubois sont actuellement disséminés sur le territoire. Ils seront regroupés en synergie sous un même toit. Cette restructuration générera un chiffre d’affaires de près de 700 millions de dollars et rassemblera quelque 200 employés.
Alain Roy, fier bâtisseur
Natif de Saint-Jean-de-la-Lande, un secteur de Saint-Georges de Beauce, Alain Roy est le dixième d’une famille d’agriculteurs qui compte 11 enfants. À la recherche de défis et d’une carrière stable, il choisit, à l’âge de 17 ans, de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes, mais un décollement de la rétine le privant de 95 % de sa vision à un oeil l’empêche d’accéder à son rêve. Le jeune homme, à l’invitation d’un beaufrère, finit par accepter un emploi de commis de chantier pour Pomerleau à Gaspé.
« On dit souvent qu’une victoire a cent pères et qu’une défaite est orpheline; Pomerleau s’applique sans relâche à être du côté des cent pères. »
-Alain Roy, conseiller stratégique à la vice-présidence et pionnier de l’entreprise sur le territoire de la capitale.
Deux ans plus tard, il reçoit un appel pour se rendre à Montréal. Alors commis de bureau, on l’assigne occasionnellement à la fonction de chauffeur du fondateur de l’entreprise, Hervé Pomerleau. Appréciant ses tâches et l’atmosphère de travail, il s’inscrit à des cours d’estimation, puis poursuit, de soir, des études en génie civil. De fil en aiguille, il devient estimateur, gérant de projet, est envoyé à LG1 et déménage finalement au bureau de Québec en 1992.
« Je suis arrivé ici comme directeur de projet. Vice-président à la construction en 1999, actionnaire de l’entreprise en 2002 et viceprésident principal en 2008, je suis maintenant en année de transition à titre de conseiller à la vice-présidence. J’ai trouvé chez Pomerleau les défis et la carrière exceptionnelle que je recherchais. C’est d’ailleurs ce qu’offrent les dirigeants actuels : donner à ceux qui ont du talent et des ambitions l’occasion de grandir », complète-t-il.
« Nous poursuivons maintenant le processus naturel qui avait été mis en place pour assurer la relève au bureau de Québec, laisse entendre M. Roy en conclusion. Aujourd’hui, la transition s’achève et l’entreprise voit s’installer avec bonheur MM. Martin Coulombe et Jérôme Marcoux, tous deux vice-présidents au bâtiment, de même que M. Guillaume Jacques, vice-président aux ressources humaines. »
POMERLEAU :
De Terre-Neuve à la Colombie-Britannique
Siège social : 521, 6e Avenue, Saint-Georges de Beauce
418 228-6688
Bureau de Québec : 1175, avenue Lavigerie, bureau 50 (jusqu’en juillet seulement)
418 626-2314
Bureau de Lévis : 578, chemin Olivier
418 831-2141
Autre bureau au Québec : Montréal
Autres bureaux au Canada : Saint John’s (Terre-Neuve), Halifax (Nouvelle-Écosse), Ottawa et Toronto (Ontario), Calgary (Alberta) et Surrey et Abbotsford (Colombie-Britannique).
Courriel : [email protected]
Site Web : pomerleau.ca