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[ENTREPRENEURIAT] Télétravail : une question d’équilibre

24 février 2023 | Annie Fortin, Focus TDL

[ENTREPRENEURIAT] Télétravail : une question d’équilibre

Voilà, nous en sommes déjà au troisième anniversaire du début du branle-bas de combat pandémique planétaire. Je me répète, mais celle que j’étais auparavant n’a jamais réapparu tellement la prise de conscience a été majeure. Et je suis loin d’être seule à faire ce constat. Une nouvelle « moi » a émergé pendant ce point de rupture sans précédent, et je m’en suis fait une fidèle amie ! Revenir comme c’était en 2019 appartient définitivement au passé en ce qui me concerne. Ce qui m’amène à vous jaser de télétravail.




J’ai le vertige rien qu’à penser qu’il y a trois ans, je passais l’essentiel de ma semaine professionnelle en rencontres en tous genres au bureau et ailleurs dans l’univers des affaires, agrémentées de longues heures derrière le volant. Ici et maintenant, exit le trafic, et je vois deux fois plus de clients grâce à Team qu’auparavant en personne. Efficacité et rentabilité accrues donc !

De plus, travailler seule « habillée en mou » dans le calme de mon chez-moi, j’adore ! L’autre soir, je participais à l’un de mes rares soupers avec des amies pour constater que la majorité d’entre elles partagent ma nouvelle vision des choses. Tendance bien présente, de toute évidence. Sauf que… N’y aurait-il pas un certain risque à trop apprécier cette mise en retrait de la vie sociale ? Un proverbe ne dit-il pas « Moins t’en as, moins t’en veux » ? En même temps, je comprends les gens qui s’ennuient de leur ancienne vie au bureau. En revanche, je remarque qu’ils semblent davantage en sevrage qu’autre chose. On connaît toutes et tous des gens qui se disent incapables de travailler en solitaire. Bref, tout ce remue-ménage intérieur suscite une profonde réflexion sur qui nous sommes réellement et ce que nous « désirons » vivre par rapport à ce dont nous avons « besoin ». Là est toute la question selon moi.



En m’observant, je m’aperçois en effet que je ne ressens plus le besoin de côtoyer des gens à tout prix. Si l’occasion se présente, j’apprécie ce contact, mais sinon, je me sens tout à fait à l’aise.

Cela dit, comment ne pas ressentir un soupçon de culpabilité sur ce chemin moins fréquenté ? Or la culpabilité est mauvaise conseillère sur le chemin de l’harmonie en soi. Ne serais-je pas sur une sorte de pente glissante menant presque à une vie d’ermite à mon insu ? Aurais-je donné outre mesure dans le social par le passé, ce qui m’amènerait à prendre une pause dans une sorte de retour du pendule ?

Au cœur de cette réflexion, et consciente que nous vivons en société, je me suggère quelques compromis pour en arriver à un mode hybride, avec davantage de présences dans le monde, mais sans perdre de vue mon propre équilibre. Je ne veux pas me forcer, mais maintenir un certain… je-ne-sais-quoi, j’y réfléchis encore…

À vous qui me lisez, j’aimerais vous transmettre que ce que nous avons vécu dans les trois dernières années a mis en lumière l’existence de nombreuses catégories de personnes qui ont compris qu’elles ne répondaient plus forcément à un moule unique. Et que l’objectif, en maintenant un équilibre entre le monde et soi, consiste à découvrir et s’installer sans culpabilité dans sa zone de confort.

C’est la zone que je vous souhaite !


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