La retraite est un moment propice pour voyager, et même pour s’expatrier dans une destination de rêve. Un sondage réalisé auprès de 2 700 utilisateurs à travers le monde par Babbel, l’application d’apprentissage de langues, révèle les vrais intentions des Québécois.
/ 73% des Québécois retraités sondés disent voyager plus souvent qu’avant.
/ Les destinations privilégiées des retraités pour voyager sont les États-Unis en première position (16%), suivi de la France (13%), le Canada (12%), l’Espagne (11%) et l’Italie (11%).
/ Seulement 2% des retraités québécois sondés se sont expatriés.
/ À l’inverse, 44% des Québécois sondés qui sont encore sur le marché du travail souhaiteraient s’expatrier quand ils auront atteint l’âge de la retraite.
/ 43% des Québécois sondés croient qu’il faut connaître la langue du pays avant de décider de s’y installer.
/ 82 % des Québécois retraités sondés ne se disaient pas intéressés par l’expatriation lorsqu’ils étaient encore sur le marché du travail. Effectivement, peu d'entre eux finissent par s’expatrier une fois arrivés à la retraite.
/ Finalement, 2 % des sondés se sont expatriés, alors que 25 % souhaiteraient éventuellement faire le grand saut, tandis que 73 % ne sont toujours pas intéressés par le grand voyage.
Les raisons avancées ne sont pas très surprenantes, on trouve d’abord le besoin de conserver une proximité avec la famille et les amis et ensuite le manque de moyens financiers.
Parallèlement à cela, il est intéressant de remarquer que la population sondée encore dans la vie active aspire plus à s’expatrier que la génération déjà à la retraite (44%). Les raisons poussant les gens à vouloir s’expatrier sont la découverte d’une nouvelle culture et bien sûr, la recherche perpétuelle du soleil.
D’ailleurs, l’ensoleillement est le facteur commun à toutes les destinations où les Québécois s’expatrient le plus souvent ou souhaitent s’expatrier. Selon le sondage, c’est l’Espagne (17%), l’Italie (14%), le Portugal (11%) qui arrivent en tête, suivi des États-Unis (10%). La destination soleil américaine de choix pour les Québécois reste encore la Floride (57%), suivi d’Hawaï (14%).
Babbel s’est aussi penché sur l’importance de la langue dans cette volonté de s’expatrier. Selon le sondage, 43% des Québécois interrogés croient qu’il faut connaître la langue du pays avant de partir pour y vivre tandis que 52% croient qu’il est nécessaire de connaître au minimum quelques mots pour ensuite apprendre la langue sur place. Et pour 27% des Québécois sondés, la retraite est un moment propice à l’apprentissage d’une nouvelle langue.
Source : Communications Infrarouge