Des liens privilégiés avec le Parc technologique
Directement engagée dans la création du Parc technologique de Québec à la fin des années 1980, l’Université Laval — plus particulièrement la Faculté des sciences et de génie(FSG) — est toujours étroitement liée aux entreprises technologiques du Parc. L’institution partage avec ses dirigeants une vision commune : faire de Québec une incontournable plaque tournante d’innovation à l’échelle mondiale en positionnant étudiants et entreprises comme des leaders.
Le partenariat entre l’Université Laval et le Parc technologique profite à l’ensemble des intervenants, qu’il s’agisse des professeurs-chercheurs, des étudiants et des entreprises. « Il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant, explique le doyen de la FSG, André Darveau. D’une part, les entreprises qui souhaitent effectuer un projet de recherche pourront compter sur un appariement d’organismes subventionnaires pour chaque somme investie et, d’autre part, sur des crédits d’impôt pour la recherche. C’est près de 30 millions qui découlent de nos activités de recherche au cours de la dernière année grâce aux partenaires de la FSG. »
SIGMA+
La formule de stages Sigma+ est l’une des offres d’alternance travail-études des plus avantageuses, et ce, tant pour les étudiants que pour les entreprises qui désirent recruter des scientifiques et des ingénieurs qualifiés.- Photo : Marc Robitaille
En matière de recrutement, la Faculté des sciences et de génie offre aux entreprises un outil intéressant, soit le programme de stages en entreprise SIGMA+. Une formule d’alternance travail-études parmi les plus flexibles du réseau universitaire québécois. Chaque année, la Faculté compte un millier de stagiaires de 1er cycle dans plus de 60 programmes d’études. Il s’agit d’une des rares facultés au Canada à combiner l’ingénierie et les sciences. Les entreprises peuvent également s’appuyer sur des étudiants-chercheurs de 2e et 3e cycles pour réaliser des projets concrets en entreprise, en plus d’accéder au vaste réseau de scientifiques de l’Université Laval. Il s’agit d’un moyen porteur pour répondre aux besoins des entreprises en matière de développement et d’embauche. D’ailleurs, de nombreux diplômés de la Faculté sont au sein de nombreuses organisations au Parc, telles que l’INO, Teraxion, Handyem, etc.
« On a souvent reproché aux universitaires de s’enfermer dans leur tour d’ivoire. Cet arrimage des talents et des ressources démontre le contraire. »
« L’Université sort gagnante dans ce partenariat en se collant davantage aux besoins du marché du travail. L’effet de levier est très important. Plusieurs programmes de formation ont été bonifiés et des centres et des chaires de recherche ont été mis sur pied afin de répondre aux besoins des entreprises. »
Des projets de recherche
À la Faculté, plusieurs projets de recherche maintiennent bien vivante cette collaboration. C’est notamment le cas de la Chaire d’excellence de recherche du Canada sur l’innovation en photonique, dirigée par le professeur-chercheur M. Younès Messaddeq, ainsi que les travaux du Centre d’optique photonique et laser (COPL).
Depuis 2010, Younès Messaddeq est titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’innovation en photonique dans le domaine des télécommunications et de l’information à l’Université Laval. - Photo : David Cannon
Eggenius
Finalement, les entreprises peuvent maintenant bénéficier d’un nouveau projet de la Faculté nommé Eggenius. Ce lieu de rassemblement permettra d’accroître considérablement le nombre d’entreprises dérivées de la Faculté, d’augmenter le nombre de partenariats avec des entreprises de la région et de mettre à la disposition de celles-ci des équipements scientifiques auparavant réservés uniquement aux chercheurs.
Ce partenariat tire aussi sa vitalité du fait que la Faculté des sciences et de génie participe à la gouvernance du parc technologique. « J’ai moi-même fait partie du conseil d’administration pendant quatre ans, précise M. Darveau, et notre vice-recteur exécutif, M. Éric Bauce, y siège présentement. Cette représentation a pour objectif de consolider les efforts déployés. On a souvent reproché aux universitaires de s’enfermer dans leur tour d’ivoire, conclut le doyen; cet arrimage des talents et des ressources démontre le contraire. »