Diplômés de l’Université Laval et dans la jeune trentaine, Catherine et Philippe Laliberté ont déjà eu la chance et le bonheur de découvrir plusieurs pays… le cartable sous le bras ! En poursuivant leurs études à l’étranger, le frère et la sœur ont ainsi assouvi leur désir de s’initier au monde dans lequel ils habitent en empruntant des parcours différents.
Le parcours de Philippe, 31 ans
Tout à sa carrière, Philippe n’en poursuit pas moins un MBA en gestion internationale, et ce, après avoir terminé un baccalauréat en administration des affaires et en finances. À l’automne 2007, l’appel du large se fait entendre et fait écho à son désir d’apprendre l’anglais. L’Angleterre le voit atterrir; il s’y installe pour un an. Qu’à cela ne tienne, il profite de son pied-à-terre londonien pour visiter 23 pays durant son séjour. À peine de retour au bercail, il repart en Asie du Sud-Est, cette fois pour trois mois. Il mettra plus tard le cap vers l’Espagne et le Chili pour apprendre l’espagnol. Il séjournera d’ailleurs un an en Amérique du Sud afin de perfectionner cette langue qu’il chérit particulièrement.
Le parcours de Catherine, 30 ans
Quant à Catherine, elle a obtenu un baccalauréat en études internationales et langues modernes, au cours duquel elle a fait l’apprentissage de trois spécialités : communication, mandarin et espagnol. Elle a ensuite poursuivi un MBA en administration, terminé en 2011.
Elle entreprend ses études à l’étranger dès l’été 2008, puisqu’elle est inscrite au Profil international. Elle perfectionne le mandarin à l’Université de Tianjin, située au nord-est de la Chine. Plus tard, en 2009, elle fréquente l’Université ORT de l'Uruguay à Montevideo, où tous ses cours du programme régulier se déroulent en espagnol. Elle profite des occasions qui lui sont offertes pour découvrir aussi l’Argentine et le Chili. Et l’anglais ? En plus d’avoir fait ses études collégiales dans cette langue, elle le parle à longueur de journée au travail. Elle entretient une communication régulière avec les membres de son équipe qui habitent toujours leur Inde natale, alors que sa patronne, vice-présidente de l’entreprise d’informatique pour laquelle elle travaille, a son bureau en Virginie.
Explorateurs des temps modernes
Philippe et Catherine manifestent un vif intérêt pour l’inconnu, c’est l’évidence même. Ils sont ouverts, d’une curiosité insatiable à l’égard des gens, particulièrement ceux d’autres cultures. Tous deux affirment ne pas entretenir de préjugés à l’égard de celui que l’on nomme l’étranger. Ils ne le voient pas ainsi : cet autre vit différemment, voilà tout.
Ils admettent que leurs études, conjuguées au désir et à la nécessité d’apprendre d’autres langues, ont été de fabuleux catalyseurs pour entreprendre leurs voyages. Vivre ces moments où l’on a pour seule compagne la débrouillardise oblige à ne compter que sur soi-même, si bien que, plus tôt que tard, l’autonomie et la confiance en soi font partie du bagage.
Voler de ses propres ailes amène aussi son lot de richesses. Celle d’avoir des amis à travers le monde et de découvrir que la réalité revêt bien des visages. Catherine a évoqué cette image par de bien jolis mots en disant qu’il faut « voir dans les yeux des gens qui nous regardent ».
Forgés par de multiples expériences et enrichis d’amitiés, nos deux globe-trotteurs se définissent comme des citoyens du monde. Leur leitmotiv : surtout, surtout, ne pas s’imposer de limites.
Les premiers guides
La passion des voyages est-elle inscrite dans la génétique ? Bien que la science ne l’ait pas encore démontré, parions qu’il y a là un lien intéressant. Le frère et la sœur ont été initiés très tôt aux voyages, puisque leurs parents cultivaient eux-mêmes cette passion. Le frère et la sœur ont confié à quel point leurs parents les ont poussés, soutenus, toujours encouragés à foncer. Ils reconnaissent aussi, bien humblement, avoir été choyés.
L’avenir
Des rêves, des projets de carrière, celui de fonder une famille et, bien entendu, de faire des voyages. Philippe et Catherine sont devenus des explorateurs de la vie. Leur cheminement leur a permis de développer cette fabuleuse capacité de se projeter dans l’avenir. On peut dire que les voyages forment une belle jeunesse… Tous deux ont d’ailleurs adopté cette pensée de l’explorateur québécois Bernard Voyer : « Rêver, se lever et agir ».