S’il est difficile de prévoir ce que nous réserve l’avenir, on sait toutefois que les entreprises poursuivront leurs efforts en vue d’embaucher les meilleures ressources possible.Elles le feront peut-être différemment, mais une chose demeurera : le contact humain, et ce, en dépit de la présence des réseaux sociaux.
La création de communautés virtuelles, qui tend à faire de chaque individu un citoyen du monde, accentuera le mouvement de reconnaissance des diplômés à l’international. Les frontières seront abattues, si bien que le marché de l’emploi deviendra celui du monde entier.
À Québec, de plus en plus de gens possèdent des compétences techniques. Éventuellement, pour les produits à forte consommation, il est permis de croire que nous assisterons à la quasi-disparition du secteur manufacturier. Les produits seront conçus ici, mais fabriqués dans des pays en émergence tels que le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Chez nous, seul le secteur manufacturier qui concerne les produits à valeur ajoutée survivra.
Enfin, la pénurie de main-d’œuvre qui commence à se faire sentir forcera les entreprises à fusionner ou à fermer leurs portes. Avec les regroupements, le phénomène de la formation juste-à-temps prendra de l’ampleur et rendra possible la récupération de parties de connaissances et d’expérience chez tous les employés. À terme, les organisations en arriveront à offrir un produit qu’elles connaîtront mieux et sur lequel elles auront un meilleur contrôle.
*Propos recueillis par Johanne Martin