En matière de soins de santé au Québec, le secteur privé occupe depuis longtemps une place significative. Après un sommet de près de 30 % en 2012, celui-ci finançait, selon les dernières données de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), environ le quart des dépenses, soit quelque 15 MM$. Sur près de 600 000 emplois recensés par Statistique Canada en 2021 dans la santé et l’assistance sociale, 290 000 relevaient du secteur privé. Malgré ce qu’il en coûte, qu’est-ce qui incite les gens à se tourner vers cette solution ? Bref tour d’horizon des principaux avantages.
Peu ou pas d’attente
Voici probablement l’incitatif majeur. « Notre délai d’attente moyen est d’environ un mois pour un traitement des varices alors que dans le réseau public, plusieurs patientent jusqu’à trois ans pour y avoir recours », souligne à titre d’exemple la directrice générale de la Clinique de Phlébologie de Québec, Josée Royer. Et encore, il s’agit de l’approche classique et non d’une intervention par laser endoveineux, que la clinique offre en exclusivité à Québec. En clinique privée, un patient peut obtenir un rendez-vous avec son médecin dans un délai habituellement inférieur à 48 heures, et passe généralement plus de temps avec lui que dans le réseau public, sans compter une meilleure centralisation de ses informations médicales.
Le secteur privé réduit non seulement les délais au minimum, mais la prise de rendez-vous se fait le jour même, et les fins de semaine dans certains cas. Un exemple parmi d’autres, celui d’une prise de sang. Le patient est reçu par une infirmière, qui effectue son prélèvement en quelques minutes. Il n’y a plus qu’à payer la note et repartir, plutôt qu’attendre pendant des heures, voire perdre une journée de travail. Cela dit, la plus petite taille des cliniques privées permet de faire vivre au patient une expérience distinctive, plus personnalisée.
La qualité de l’équipement
Le précédent exemple du laser endoveineux met en lumière l’avantage de la qualité de l’équipement qu’on peut trouver dans une clinique privée. Chez Radiologie de la Capitale, les appareils, à la fine pointe de la technologie, sont dignes des meilleurs hôpitaux et centres de recherche. « Nous sommes des passionnés, il nous faut donc ce qui se fait de mieux pour fournir des résultats à la hauteur de nos critères d’excellence même si les coûts sont élevés, explique le directeur général de la clinique, le Dr Jacques Lévesque. Et nos résultats d’examen sont très rapidement transmis au médecin traitant, le jour même dans 80 % des cas, et dans l’heure si c’est urgent. »
« Nos résultats d’examen sont très rapidement transmis au médecin traitant, le jour même dans 80 % des cas, et dans l’heure si c’est urgent. » - Dr Jacques Lévesque, directeur général de Radiologie de la Capitale.
Télémédecine
À l’ère de la connectivité, par visioconférence ou au téléphone, la télémédecine représente un atout non négligeable, permettant de gagner du temps et de l’énergie sans quitter le domicile. Avantageux pour les personnes à mobilité réduite, demeurant en région ou dont l’emploi du temps est chargé. La prise de rendez-vous s’adapte à votre emploi du temps et non l’inverse, permettant un accès rapide et direct aux professionnels de la santé en toute confidentialité.
Remboursement de frais médicaux et crédit d’impôt
De façon générale, beaucoup d’assureurs privés remboursent les frais liés aux actes médicaux au privé, notamment les analyses de laboratoire. Quelques exceptions s’appliquent, les frais d’examens radiologiques par exemple, qui sont payés par la RAMQ, sauf la tomodensitométrie. Cela dit, les assureurs ne couvrent pas les actes médicaux déjà payés par la Régie, tels que les consultations médicales. Par ailleurs, les frais médicaux encourus au privé sont exempts de taxes et déductibles d’impôt. Ce dernier avantage est utile pour les personnes qui ne font pas partie d’un régime d’assurance collective.
Bref, les cliniques privées offrent à la population une solution de rechange intéressante face à un réseau public souvent surchargé, et, étant donné la taille de ses établissements, moins adapté à la dimension humaine, surtout quand des problèmes de santé requièrent un maximum d’attention et d’empathie.
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