Au-delà de ce qu’affirme l’adage, les voyages ne forment pas uniquement la jeunesse. Véritables terreaux d’apprentissage, ils ouvrent toutes grandes les portes du marché du travail à celui ou celle qui choisit de transformer une expérience de loisir et de découverte en une occasion d’enrichissement à la fois intellectuel et professionnel.
Sur la muraille de Chine
Dès son plus jeune âge, Maxime Gauvin semblait prédestiné à mener une vie d’aventure. Devant composer avec une réalité familiale plutôt inhabituelle pour un enfant de cinq ans – son père demeurait à Saint-Pamphile de L’Islet et sa mère, à Calgary –, il a tôt fait d’apprivoiser le ciel. Un signe du destin ? Visiblement !
Maxime avait une dizaine d’années lorsque la compagnie de son paternel, Textiles Gauvin, pour ne pas la nommer, a véritablement pris son envol. Dès lors, il n’était pas rare pour le jeune homme d’être le témoin de négociations avec des partenaires étrangers, certains étant situés aussi loin qu’en Asie.
Maxime Gauvin à Wuzhen, en Chine, à l'été 2013.
Attiré par les chiffres, c’est finalement en sciences de l’administration (profil finances) que le jeune homme fait son entrée à l’Université Laval, en 2011. Jamais véritablement enfouie, sa passion pour les contrées lointaines l’amène à profiter des séjours d’études à l’étranger offerts par la Faculté des sciences de l’administration (FSA ULaval). Après seulement deux sessions, il s’envole vers la Chine, où il séjourne notamment à Shanghai, Beijing, Hangzhou et Hong Kong.
« Les voyages, particulièrement ceux réalisés dans le cadre de mes études, ont été très bénéfiques. Non seulement ils m’ont permis de voler de mes propres ailes, mais ils ont favorisé mon ouverture aux autres cultures. »
« Le voyage officiel, inscrit dans mon cheminement scolaire, devait initialement s’échelonner sur six ou sept semaines. Mais une fois sur place, je désirais en voir plus. J’ai donc prolongé l’expérience. En plus de parfaire mes notions de mandarin, j’ai eu l’occasion de rencontrer des partenaires d’affaires de mon père. L’aventure, du début à la fin, fut très enrichissante », explique-t-il.
Shanghai
L’appel des valises s’est refait entendre une douzaine de mois plus tard. Un retour à la Chine, mais cette fois en solitaire. L’Asie, un acteur économique important, se montre encore des plus accueillantes.
Avec un baccalauréat en poche, une maîtrise (M. Sc. finance) à quelques mois d’être terminée et la réussite du niveau deux, très exigeant, du programme de la CFA (Chartered Financial Analyst), l’homme de 24 ans voit d’un bon œil son avenir sur le marché du travail. Après avoir fait un stage chez BMO l’été dernier à Montréal comme analyste dans la division Corporate Finance, il a été recruté par l’institution financière pour effectuer un stage, dès janvier 2016, en Investment Banking, un domaine très concurrentiel.
« Les voyages, particulièrement ceux réalisés dans le cadre de mes études, ont été très bénéfiques. Non seulement ils m’ont permis de voler de mes propres ailes, mais ils ont favorisé mon ouverture aux autres cultures. Dans un domaine où il faut transiger avec des gens d’un peu partout sur la planète, c’est très formateur. J’incite tous les étudiants à faire de même, d’autant que personnellement, je revivrais l’expérience demain matin si je le pouvais », conclut le principal intéressé.
Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval
Quand l’internationalisation des étudiants devient une priorité
Lors d'un congrès auquel Maxime Gauvin, étudiant à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, a participé dans la ville de Hangzhou, en Chine, à l'été 2012.
Partie intégrante de celle qui se veut la première université francophone d’Amérique, la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval (FSA ULaval) fait de l’internationalisation de ses étudiants une priorité.
Offrant des programmes de 1er, 2e et 3e cycle, FSA ULaval contribue non seulement au développement de la société par la formation de personnes compétentes, responsables et promotrices de changement, mais aussi par l’avancement et le partage de connaissances dans un environnement dynamique, où sont à l'honneur les séjours d’études, les échanges et le profil international, le double diplôme, les missions commerciales, les activités à caractère international dans les cours et le programme de parrainage d’étudiants étrangers.
« Nous sommes fiers de compter plus d’une centaine de partenaires aux quatre coins de la planète dans le cadre de notre profil international. »
« Au fil des ans, FSA ULaval a su bonifier considérablement son éventail de services en tenant compte des demandes et des commentaires des étudiants, explique Catherine Pelletier, directrice du Service des communications et du recrutement à la Faculté des sciences de l’administration. Aujourd’hui, nous sommes fiers de compter plus d’une centaine de partenaires aux quatre coins de la planète dans le cadre de notre profil international. »
Pour toutes les possibilités d’échanges et de séjours, les étudiants ont à assurer leurs frais de scolarité à l’Université Laval et voient les cours de leur institution d’accueil être crédités dans leur programme.