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Radiologie de la Capitale

10 septembre 2024| Gilles Levasseur

Radiologie de la Capitale

©Étienne Dionne, photographe

Jessica Deschênes, Catherine Leclerc, Katy Gagnon, Sophie truchon, Marie-Hélène Lévesque, Antoine Montplaisir, Jessie Bolduc, Karine Fortin, Frédérik Hébert.

Dans un monde où tant de choses s’usent avec le temps, Radiologie de la Capitale ne cesse de s’améliorer après un demi-siècle d’existence, le chiffre magique devant être atteint l’été prochain. Géré par des intérêts privés, mais agissant comme un allié du système hospitalier avec la plupart de ses services couverts par la RAMQ, ce laboratoire d’imagerie médicale comptant deux succursales a toujours su se doter de technologies de pointe pour maintenir les meilleurs standards de qualité et d’efficacité. Et pendant cette année du 50e, l’intelligence artificielle fait une entrée remarquée pour hausser davantage la barre de l’excellence.

IMAGERIE MÉDICALE 2.0

Depuis l’ouverture au printemps 2023 du point de service de Saint-Augustin-de-Desmaures, aux limites de Cap- Rouge, quelque 400 patients sont reçus et servis chaque jour du lundi au vendredi dans les deux succursales. Cet ajout permet de desservir la population de l’ouest de la ville, incluant les municipalités de la région de Portneuf, ce qui se traduit par l’arrivée d’une nouvelle clientèle. Plus petite que celle de la 4e Avenue Ouest à Québec, la clinique de la rue de l’Hêtrière, qui fait face au supermarché Métro, compte trois salles pour des examens en radiographie, échographie et ostéodensitométrie (mesure de la densité osseuse). Le service d’infiltrations sous échographie s’ajoutera à l’automne 2024. Nouvellement nommée directrice médicale des deux succursales, la Dre Sophie Truchon insiste sur la gratuité de la presque totalité des services offerts. « Étant donné que la clinique ne fait pas partie du réseau public de santé, beaucoup de gens pensent à tort qu’ils doivent débourser pour les différents services. En réalité, 90 % de nos examens et gestes médicaux sont couverts par la Régie de l’assurance-maladie du Québec, les seules exceptions étant la tomodensitométrie (scanner) et la résonance magnétique (IRM), précise-t-elle. Une prescription d’un professionnel de la santé est requise pour tous les services, et on doit prendre rendez-vous, sauf pour les radiographies standards. Cela dit, notre personnel se fait un devoir d’attribuer les rendez-vous le plus rapidement possible, une procédure déjà disponible en ligne. Par ailleurs, un logiciel de confirmation par courriels et textos sera bientôt à l’essai, ce qui permettra de s’assurer de l’utilisation optimale des plages horaires. »

L’APPORT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Une fois de plus, Radiologie de la Capitale joue un rôle de pionnier en étant la première clinique radiologique de la région à tester l’implantation de l’intelligence artificielle dans ses systèmes d’exploitation. « En radiologie, l’IA est un outil très intéressant qui contribue à affiner le diagnostic, explique Dre Truchon. Au lieu de produire son rapport à partir des images radiographiques qu’il observe, le radiologiste va aussi tenir compte de ce que l'intelligence artificielle a d’abord interprété pour ensuite émettre son opinion finale. Comme si deux spécialistes analysaient le même cas. »

@Étienne Dionne, photographe

Pour sa part, le Dr Antoine Montplaisir, radiologiste, précise que l’IA est déjà utilisée dans d’autres secteurs de la radiologie, comme la mammographie, mais ajoute que cet outil sera aussi développé dans des domaines comme l’imagerie musculosquelettique et pulmonaire, prioritairement dans des domaines où les cas abondent. « Nous voulons pousser encore plus loin l’expérience en faisant en sorte que la machine analyse une vaste banque d’images réelles de malades afin de détecter ce qui est anormal, dit-il. Et comme l’IA s’enrichit sans cesse à mesure que la base de données grandit, son efficacité augmentera. L’intelligence artificielle fournira une interprétation préliminaire immédiate avant même l’intervention du radiologiste, ce qui accélérera la production des rapports, souvent même dans l’heure qui suit pour les cas les plus urgents. »

De même, l’utilisation à bon escient des outils tech- nologiques permet à huit radiologistes de faire du télédiagnostic de façon sécuritaire en se servant des mêmes équipements et standards de qualité qu’à la clinique. Par ailleurs, la reconnaissance vocale prendra de plus en plus de place pour retranscrire les rapports, tâche actuellement assurée par cinq transcriptrices médicales en télétravail. Leur validation sera toutefois toujours nécessaire, car l’implantation du logiciel représente un défi particulier en raison des termes médicaux utilisés et des implications légales que comportent les diagnostics.

ÉCHOGRAPHIE MAMMAIRE AUTOMATISÉE

Une autre exclusivité de Radiologie de la Capitale dans la région est la technologie ABUS (Automated Whole- Breast Ultrasound), qui permet des examens automatisés d’échographie mammaire. « Il s’agit d’un bel exemple du complément apporté par la technologie, soutient Dre Truchon. Cet appareil utilise des ondes sonores à haute fréquence pour fournir des images 3D de l’ensemble du sein, une procédure rapide et presque indolore qui examine les deux seins en une quinzaine de minutes et de manière reproductible. On le recommande dans les cas de femmes dont le tissu mammaire est très dense, une caractéristique qui affecte le niveau de sensibilité de la mammographie traditionnelle. Cette technologie offre aussi l’avantage d’éviter toute possibilité d’erreur humaine dans la manipulation de la sonde d’échographie, car aucune zone ne peut être oubliée, le processus étant standardisé. » Ces technologies de pointe distinguent Radiologie de la Capitale, qui a toujours insisté sur la qualité de ses appareils. « Pour l’illustrer, notre plus ancienne génération remonte à moins d’une décennie, exprime la directrice de l’exploitation, Katy Gagnon, présente depuis près de 30 ans. Certains hôpitaux ne disposent pas de la qualité d’équipement qui caractérise notre clinique. »

SÉCURITÉ DES DONNÉES MÉDICALES

Pour lire les radiographies, Radiologie de la Capitale compte sur le système Synapse Pacs (Picture Archiving and Communication System). Ce logiciel, directement relié au Dossier Santé Québec (DSQ), garantit aux patients la sécurité totale de leurs données et facilite le diagnostic grâce à des images de haute qualité, sa capacité de traitement et sa facilité d’utilisation.

UN TRAVAIL D’ÉQUIPE

Au cœur de ce système parfaitement rodé au fil des décennies, la contribution de la vingtaine de technologues en imagerie médicale occupe une place importante. « Ils valident en effet avec les radiologistes les détails de chaque cas afin de ne rien laisser au hasard, assure Mme Gagnon. Ils constituent vraiment notre première ligne d’intervention. Un beau travail d’équipe ! » De son côté, le Dr Montplaisir dit apprécier à sa juste valeur le lien de confiance qui prévaut au sein de cette équipe tricotée serrée. « Ces gens-là sont compétents, capables de procéder aux examens afin de libérer les patients s’ils considèrent que la présence du radiologiste n’est plus requise. Cette utilisation à bon escient des ressources professionnelles permet non seulement de gagner en efficacité, mais aussi de nourrir la complicité entre les spécialistes. Et que dire des autres membres de l’équipe, dont l’ancienneté témoigne de leur bien-être à la clinique, ce qui se traduit par la chaleur de l’accueil réservé à la clientèle. »

Dre Sophie Truchon, radiologue, directrice médicale, membre du CA
Dr Antoine Montplaisir, radiologue, membre du CA
Dre Marie-Hélène Lévesque, radiologue
Frédérik Hébert, technologue, échographie autonome et imagerie d'intervention
©Étienne Dionne, photographe


VENT DE RENOUVEAU

Si l’équipe de Radiologie de la Capitale est riche d’une aussi longue expérience, elle se fait aussi une priorité de se renouveler afin de relever les défis de demain. Ainsi, le conseil d’administration a accueilli deux nouveaux visages dans ses rangs, soit les Drs Truchon et Montplaisir, ces derniers étant également actionnaires de l’entreprise. Les autres membres sont les Drs Jacques Lévesque, André Lamarre et Pierre-Thomas Gagné, eux aussi actionnaires. « Être des pionniers dans notre domaine et oser innover afin d’identifier et mettre en place tout ce qui peut aider nos patients et les médecins qui les traitent, conclut le Dr Montplaisir, telle est l’avenue que nous continuerons à privilégier. »

Pour en savoir davantage :

3520, rue de l’Hêtrière, local 109, Saint-Augustin-de-Desmaures

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