/Adjointe-gérante de projet chez EBC depuis 2013
/D.E.C. en technologie du génie civil, Cégep Limoilou, et baccalauréat en génie de la construction, École de Technologie Supérieure (ÉTS)
Marie-Michèle, quel est votre rôle plus précisément chez EBC ?
Le rôle d’adjointe-gérante de projet consiste à tout planifier. Tout commence donc par l’échéancier, c’est lui qui guidera les prochaines actions. En équipe, on doit prévoir les ressources, les méthodes de travail, l’approvisionnement en matériaux, la coordination des sous-traitants, la gestion de la qualité et, en avant-plan, la sécurité des travailleurs et du public. Ensuite vient le suivi des productions, le but étant de fournir de la rétroaction à l’équipe d’estimation et d’être à jour dans nos soumissions. Selon les chantiers, la gestion des changements peut monopoliser beaucoup de temps; il faut évaluer comment ces nouvelles tâches impactent les activités actuelles et comment nous pouvons réaliser ces modifications sans trop d’inconvénients. Finalement, les standards en SST et en environnement étant de plus en plus élevés, une partie de nos tâches consistent à veiller au respect des normes et règlements en vigueur ainsi que des politiques internes chez EBC. À l’occasion, je peux aussi être appelée à participer aux soumissions, mais mon travail a lieu en grande partie sur le chantier.
« Je viens d’une famille d’agriculteurs. J’ai grandi sur une ferme, entourée de machinerie agricole et de projets d’agrandissement. C’est ce côté que j’appréciais le plus. Lorsqu’est venu le temps de choisir une carrière, mon grand frère m’a dit qu’il me verrait bien en génie civil. Je lui ai fait confiance et je n’ai pas regretté ma décision ! »
Qu’est-ce qui vous a attirée vers le domaine de la construction ?
Je viens d’une famille d’agriculteurs. J’ai grandi sur une ferme, entourée de machinerie agricole et de projets d’agrandissement. C’est ce côté que j’appréciais le plus. Lorsqu’est venu le temps de choisir une carrière, mon grand frère m’a dit qu’il me verrait bien en génie civil. Je lui ai fait confiance et je n’ai pas regretté ma décision ! J’ai commencé par suivre ma technique en génie civil; je souhaitais que ce soit concret rapidement.
En tant que femme, comment vous sentez-vous au sein de ce milieu majoritairement constitué d’hommes ?
Honnêtement, pour moi, ça ne fait pas de différence. Que ce soit un homme ou une femme, c’est la personnalité qui fait foi de tout. J’ai le choix de m’adapter ou non à mon interlocuteur. Ce n’est pas une question de genre. Chez EBC, chaque individu est écouté et a la possibilité d’apporter ses idées et ses commentaires. L’important est que les membres de l’équipe se respectent.
Quelles qualités avez-vous dû développer pour faire votre place dans ce domaine ?
La rigueur que je mettais à traiter mes dossiers m’a fait gagner la confiance de mes collègues. Cette qualité me permet d’aller chercher les réponses qui nous font avancer ou qui dénouent une impasse. Je suis aussi extrêmement exigeante envers moi-même. Je n’aime pas que les choses trainent.
Quels conseils donneriez-vous pour attirer plus de femmes dans ce domaine ?
Si vous aimez l’action, foncez, Mesdames ! Osez essayer ! Lors des journées débordantes d’activités, une petite poussée d’adrénaline positive nous apporte la satisfaction dans le dépassement de soi. C’est une belle énergie pour faire face aux nombreux changements. C’est tellement un beau domaine, et le génie civil, c’est tellement vaste : les ouvrages en béton, la pose de conduites, les structures temporaires, les travaux maritimes, l’éolien, et j’en passe… Il y a toujours de nouvelles choses à apprendre !