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[SANTÉ AU PRIVÉ] Radiologie de la Capitale : le patient d’abord depuis près de 50 ans

14 septembre 2023 | Gilles Levasseur

[SANTÉ AU PRIVÉ] Radiologie de la Capitale : le patient d’abord depuis près de 50 ans
Sur la photo : le Dr Jacques Lévesque, directeur général et radiologiste, entouré de Katy Gagnon, directrice administrative; Marie-Ève Michel, technologue en imagerie médicale (t.i.m.); Laurence Lehouillier, réceptionniste; Jessica Deschênes, technologue en imagerie médicale (t.i.m.); et Karine Fortin, coordonnatrice des ressources humaines.
©Marjorie Roy, Optique Photo

Effectuer la tournée des locaux abritant Radiologie de la Capitale (RIMC) sur la 4e Avenue Ouest a de quoi impressionner. À elles seules, ces merveilles de technologie de pointe permettant de scruter à la loupe les moindres recoins du corps humain valent une petite fortune. Tel est, entre autres stratégies d’efficience, le prix à payer pour que l’ensemble du personnel relève avec brio cet exigeant défi : assurer au patient les meilleurs services qui soient. Avec l’ouverture d’une nouvelle clinique à Cap-Rouge/Saint-Augustin-de-Desmaures au printemps de 2023, le cap des 100 000 examens par année sera bientôt franchi.






Accréditée par l’Association canadienne des radiologistes, la clinique Radiologie de la Capitale fait depuis longtemps partie du décor urbain du quartier qu’on appelait Saint-Rodrigue au moment de son ouverture en 1975. Aux services initiaux de radiologie générale, fluoroscopie et tomographie s’est ajoutée, dans les années 1980, la mammographie. À mesure que la technologie progressait, les outils se sont multipliés pour offrir aujourd’hui une gamme variée d’examens (voir encadré) sans oublier une spécialité reconnue en pédiatrie, car les radiologistes associés pratiquent au CHUL. D’ailleurs, le directeur général de la clinique, le Dr Jacques Lévesque, radiologiste, a œuvré pendant 10 ans à l’hôpital Saint-François d’Assise et 15 ans au Centre hospitalier de l’Université Laval. D’autre part, le directeur médical, le Dr André Lamarre, qui est responsable de la qualité des actes médicaux, permet à la clinique de maintenir de hauts standards d’excellence en cette matière.


©Marjorie Roy, Optique Photo



« Nos installations sont ultramodernes, nous possédons la dernière génération des appareils de radiologie, dont un de tomosynthèse échographique dont nous avons l’exclusivité à Québec. » − Dr Jacques Lévesque, radiologiste.



Outre la qualité des services, la clinique se démarque grâce à ses installations innovatrices et écologiques. Ses 12 salles d’examen réparties sur deux étages permettent un service rapide, et un système téléphonique comportant 22 lignes actives IP traite efficacement les nombreux appels. Dans les premières années, seul le sous-sol était utilisé; mais le développement des services a vite entraîné un débordement vers le rez-de-chaussée, où se trouve la radiologie générale sans rendez-vous, alors que les examens avec rendez-vous se font à l’étage d’en dessous. Au fil du temps, quatre agrandissements ont été nécessaires pour répondre à la demande croissante, la dernière rénovation remontant à 2015.





Desservir l’ouest de Québec et la rive sud



Depuis avril 2023, RIMC possède un second centre de services tout neuf sur la rue de l’Hêtrière, à Saint-Augustin-de-Desmaures, à proximité des accès de l’autoroute 40. On y assure les services de radiographie et d’échographie générales ainsi que d’ostéodensitométrie (mesure de la densité osseuse). Habitant Cap-Rouge depuis 1980, le Dr Lévesque est bien au fait de la croissance démographique qui caractérise depuis nombre d’années ce secteur névralgique et qui explique ce positionnement. « Nous desservons donc maintenant l’ouest de la ville et même la clientèle d’une partie de la rive sud. »


Une clinique privée, oui mais…



Radiologie de la Capitale est certes une clinique privée, mais dont les frais d’examens — à l’exception de la tomodensitométrie — sont payés par la Régie de l’assurance-maladie du Québec. « Beaucoup de gens nous posent la question et croient à tort qu’ils doivent débourser, précise Katy Gagnon, directrice des services, qui œuvre à la clinique depuis près de trois décennies. En revanche, les propriétaires de RIMC couvrent l’achat des coûteux appareils de radiographie et d’imagerie. Ce sont nos neuf médecins associés du CHUL, ainsi que Gestion Famille Lévesque, qui assurent le financement des activités. Nous comptons aussi sur des radiologistes qui contribuent à la bonne marche de la clinique, mais qui n’en sont pas actionnaires. »


À la fine pointe de la technologie



La préoccupation des dirigeants à l’égard de la clientèle se traduit dans la grande qualité de l’équipement, constamment à la fine pointe de la technologie. « Je travaille ici depuis 25 ans, et c’est la philosophie qui a toujours prévalu, insiste le Dr Lévesque. Nos installations sont ultramodernes, nous possédons la dernière génération des appareils de radiologie, dont un de tomosynthèse échographique dont nous avons l’exclusivité à Québec. Cette nouvelle technologie d’imagerie du sein générant une image en trois dimensions permet de localiser très précisément une lésion. À cet égard, nous venons d’acquérir un troisième appareil de mammographie, car la demande est soutenue, à preuve les 16 000 examens que nous avons effectués en 2022. Le logiciel de tomosynthèse est notamment capable de mieux déceler des anomalies. »

Les deux cliniques possèdent en outre des appareils d’ostéodensitométrie pour mesurer la densité osseuse, la déminéralisation associée à la ménopause — aussi vrai pour les hommes — étant un enjeu important de santé. Depuis que ces tests ont gagné en popularité, les fractures du fémur ont notamment diminué de moitié, un résultat très appréciable. La fluoroscopie retient également l’attention. Cette technologie a révolutionné l’art de pratiquer des infiltrations, car le procédé est dynamique, permettant de voir en temps réel où injecter un produit et suivre sa progression dans les tissus. Quant au TDM (TACO), il a été acquis en 2020, il appartient donc à la plus récente génération. Ce bijou diagnostique comporte de multiples détecteurs, dont un de fluoroscopie, rendant possible l’injection de produits par le radiologiste pendant l’examen. De marque General Electric, l’appareil est surveillé en direct 24/24, de sorte que le fabricant peut le réparer à distance advenant une défectuosité. Du côté de l’échographie, les trois appareils datent de 2022, ceux-ci étant remplacés tous les cinq ans. Dans une autre pièce, des écrans spéciaux de haute résolution servent à lire les mammographies. La clinique assure, entre autres mandats, la grande majorité des radiographies pulmonaires pour le compte d’Immigration Canada pour Québec et l’est de la province, ainsi que la lecture des films pour les bases militaires de Valcartier et Bagotville. « Pour illustrer la qualité de nos appareils, notre plus ancien modèle remonte à 2015, exprime Katy Gagnon. Pour tout dire, certains hôpitaux ne disposent pas de la qualité que nous offrons ici. »




Sécurité des données médicales



Pour lire les radiographies, RIMC compte sur le système PACS (Picture Archiving and Communication System). Ce logiciel a été acquis en 2006 par la clinique, deux ans avant que son implantation s’étende à l’ensemble de la province. Depuis, quatre nouvelles versions se sont succédé. La plus récente, Synapse Pacs, directement reliée au Dossier Santé Québec (DSQ), garantit la sécurité totale des données des patients. Elle révolutionne la gestion des services de radiologie en facilitant le diagnostic grâce à des images de haute qualité, sa capacité de traitement et son utilisation aisée.


Le patient avant tout



Autre atout de RIMC, les surspécialités. « On croit qu’il s’agit de la meilleure façon d’atteindre un niveau de qualité supérieure dans nos services à la clientèle, dit le directeur général avec conviction. Nous encourageons nos médecins à enrichir continuellement leurs connaissances. Nos radiologistes ne sont pas des généralistes; par exemple, deux d’entre eux se sont spécifiquement formés dans le domaine très pointu du musculosquelettique. »

Cela dit, l’équipe est reconnue pour sa rapidité à produire les rapports, le jour même de l’examen dans 80 % des cas, et en moins d’une heure lorsqu’il s’agit d’un dossier urgent, afin que l’information parvienne le plus vite possible aux médecins traitants. Cette efficacité est rendue possible par des mesures qui accélèrent le processus. La transcription est notamment effectuée en télétravail, et toutes les plages horaires sont couvertes. « De plus, cinq de nos radiologistes sont en poste de leur domicile en utilisant — merci à la fibre optique ! — les mêmes équipements qu’à la clinique et en respectant les normes de sécurité, ajoute Mme Gagnon. Nous avons aussi mis sur pied, et c’est exclusif, un mini-service de garde avec des radiologistes qui, à tour de rôle, sont disponibles le samedi matin pour s’assurer que le médecin reçoive son rapport dès le début de l’après-midi. Autre attention que nos patientes apprécient beaucoup : le secteur de la mammographie est exclusivement réservé à celles qui ont recours à ce type d’examen. »


Katy Gagnon, directrice administrative, et Karine Fortin, coordonnatrice des ressources humaines. ©Marjorie Roy, Optique Photo


« Beaucoup de gens nous posent la question et croient à tort qu’ils doivent débourser. En revanche, les propriétaires de RIMC couvrent l’achat des coûteux appareils de radiographie et d’imagerie. » - Katy Gagnon, directrice administrative, et Karine Fortin, coordonnatrice des ressources humaines.


Une équipe fidèle au poste et tricotée serrée



Si le réseau québécois de la santé manque de technologistes pour assurer le fonctionnement des appareils de radiographie et d’imagerie médicale, le personnel de RIMC, composé de 35 personnes, échappe au phénomène de la rareté de la main-d’œuvre. « Nous vivons moins de problèmes à cet égard, assure Katy Gagnon. Les départs que nous avons connus concernaient la retraite, des changements de spécialité ou des déménagements. Nos employés sont fidèles à l’organisation, ils s’y sentent bien, car nous les traitons avec autant d’égards que nos patients. Nous formons une belle et grande famille, de laquelle font également partie les employés de la buanderie, des personnes malentendantes recrutées par l’entremise de l’organisme Signes d’Espoir, car nous accordons de l’importance à la réinsertion sociale. » Son adjointe, Karine Fortin, abonde dans le même sens et ajoute que cette belle énergie du personnel, ce sentiment d’appartenance très fort, les visiteurs les ressentent concrètement, ce qui ajoute à la qualité de leur expérience. « Karine m’assiste depuis cinq ans dans la gestion de l’ensemble des dossiers, et s’occupe particulièrement des ressources humaines. Nous partageons la même vision, ce qui accroît notre complicité et notre efficacité », se réjouit Mme Gagnon.

En bref, Radiologie de la Capitale se distingue par la qualité de son accueil, la compétence de ses employés et leur courtoisie, la rapidité de transmission des résultats aux médecins et l’acquisition d’appareils les plus récents et performants sur le marché de sorte que la clinique répond aux exigences les plus élevées en ce qui a trait aux soins et à la sécurité de ses patients. Prochaine étape : le 50e anniversaire !

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Examens offerts :



Radiologie générale
Transit digestif
Infiltration
Bris calcaire et bloc facettaire
Échographie générale
Échographie mammaire 3D
Échographie cardiaque
Mammographie
Ostéodensitométrie
Tomodensitométrie
Coloscopie virtuelle
Bloc foraminal

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Pour en savoir davantage ou pour prendre rendez-vous dans l’une des deux cliniques :



/4225, 4e Avenue Ouest, local 1, Québec
/3520, rue de l’Hêtrière, local 109, Saint-Augustin-de-Desmaures
418 628-8291 │ [email protected]rimc.ca




















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