Le Dr Robert Delage a fréquenté le Séminaire Saint-François de 1968 à 1972.
Il est médecin chercheur et chef du Service d’hématologie au Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA). Comme hématologue, il traite des leucémies et des cancers et il pratique des greffes de la moelle. Il est également professeur à l’Université Laval. « Le Séminaire Saint-François a été un milieu de formation extraordinaire pour moi. On y valorisait l’effort et la rigueur, et ces valeurs m’ont été très utiles dans mon travail. Le Séminaire offrait un programme complet et toutes sortes d’activités. Les professeurs étaient très compétents et leur relation avec les élèves était empreinte de respect. Le père Boulé est arrivé pendant ma première année au Séminaire… et il est toujours là ! Il a été particulièrement marquant pour moi, comme il l’a été pour bien des élèves. Je me souviendrai toujours du conseil qu’il m’avait donné : essaie de trouver tes forces, et focalise sur elles ! Ç’a m’a bien servi ! »
Le professeur de mathématiques Frédéric Gourdeau a fréquenté l’école François-Bourrin de 1974 à 1979.
Ce directeur du Département de mathématiques et de statistique de l’Université Laval enseigne aux futurs professeurs de mathématiques au secondaire. Passionné par l’aspect humain de son travail, il a reçu plusieurs prix d’excellence en enseignement. Il est le président fondateur de l’Association québécoise des jeux mathématiques. « J’ai été très heureux à l’École François-Bourrin, une école à échelle humaine. C’est là que j’ai pris conscience de mon talent en maths. Les professeurs Ghislain Marcotte et Laurent Croteau nous avaient fait participer à un concours provincial de mathématiques et je m’y étais très bien classé. C’est aussi à François-Bourrin que j’ai adopté les valeurs humanistes. En 3e secondaire, nous avions monté un projet pour aller faire du travail de coopération en République dominicaine. Bien que ce projet n’ait pas vu le jour, il a semé une graine en moi et plus tard, j’ai travaillé quelques années en coopération internationale. »
L’aviatrice Maryse Carmichael a étudié à l’École François-Bourrin de 1983 à 1988.
Elle est lieutenant-colonel, commandant du 431e Escadron de démonstration aérienne des Forces canadiennes, les Snowbirds. En 2000, elle avait été sélectionnée pour devenir pilote de cet escadron, ce qui a fait d’elle la première femme pilote de l’équipe de démonstration aérienne des Snowbirds.
« À l’École François-Bourrin, la musique était très importante; j’en ai fait pendant tout mon secondaire et même après. Ce dont je me souviens le plus, c’est à quel point les professeurs se dévouaient totalement à notre succès et s’intéressaient à ce que nous faisions. Plusieurs professeurs m’ont marquée, probablement parce qu’ils offraient un enseignement vraiment très personnalisé. De plus, dans l’esprit de l’École François-Bourrin, il n’y avait pas de barrières : nos rêves, nous pouvions les réaliser ! »
Le réputé magicien Luc Langevin a étudié au Séminaire Saint-François de 1995 à 2000.
« J’ai beaucoup apprécié mon passage au Séminaire Saint-François, une école bien particulière grâce à son directeur dévoué, le père Boulé. C’est au Séminaire que j’ai découvert ma passion pour la magie et le plaisir de la scène. En 2e secondaire, Line Bourbeau, professeure de religion, nous avait demandé de dessiner notre rêve. Je m’étais dessiné sur une scène, en magicien. Elle m’avait alors proposé de participer au gala culturel des étudiants et j’avais accepté. Pour la première fois, je suis monté sur scène et j’ai goûté aux applaudissements… ça a changé ma vie ! J’étais très timide, alors c’était tout un événement de donner une prestation devant l’école. J’ai participé à ce spectacle chaque année et le Séminaire m’a toujours bien encadré et appuyé à 100 %. Après le spectacle, j’ai vu mes notes monter en flèche; je suis passé d’un élève en difficulté à un premier de classe en 5e secondaire, uniquement parce qu’avec la magie, je suis devenu motivé. »