Recherche

SPÉCIAL LÉVIS – Deux pôles, une vision : cap sur le développement à Lévis

2 mai 2013| Johanne Martin

SPÉCIAL LÉVIS – Deux pôles, une vision : cap sur le développement à Lévis

Promue « Ville de la coopération » depuis deux ans, Lévis est également de plus

en plus souvent associée au développement et à la mobilité durables. D’ouest en

est, du pôle Chaudière au pôle Desjardins, à la faveur d’une croissance soutenue,

son nouveau visage se révèle sous les traits de la densification et de la mixité.

« Lévis est une ville qui se porte bien et qui est souvent

décrite comme un véritable moteur économique en

Chaudière-Appalaches et dans la région de Québec, établit

d’entrée de jeu Philippe Meurant, directeur à la Direction

du développement de la Ville de Lévis. À de nombreux

égards, elle fait partie du peloton de tête à l’échelle

nationale. »

Sur les ponts, le trafic se densifie dans les

deux directions, signe d’une réelle ferveur

économique et de l’arrivée de plusieurs jeunes

familles. Sur le territoire lévisien, il se crée

d’ailleurs jusqu’à 1 800 nouveaux emplois

par année, ce qui contribue évidemment à

l’émergence d’un climat favorable.

Sur le territoire lévisien, il se crée jusqu’à 1 800 nouveaux emplois par année.
Sur le territoire lévisien, il se crée jusqu’à 1 800 nouveaux emplois par année.

PÔLE CHAUDIÈRE

Parmi les axes prioritaires de la Ville :

assurer la progression du secteur

commercial et du secteur tertiaire moteur.

Des efforts sont notamment consentis

dans le pôle Chaudière afin de combattre

les fuites vers Québec, fuites qui ont été

estimées, en 2009, à quelque 262 millions

de dollars annuellement.


« Dans le prolongement de l’avenue de

la Concorde vers l’est, pour compléter

le Méga-Centre Rive-Sud, on retrouvera

le Carrefour Saint-Romuald. Dès 2014,

plusieurs commerces et magasins à

grande surface y auront pignon sur rue,

lesquels généreront, à terme, pas moins

de 750 emplois », indique M. Meurant.


À l’espace réservé aux Costco, Latulippe

et Toys “R” Us viendront se greffer une

aire de lotissement qui comptera quelque

630 unités de logement, de même qu’une

zone de mixité composée d’édifices étagés

avec logements, bureaux et commerces.

Un véritable milieu de vie se déploiera sur

trois millions de pieds carrés.

La phase I du futur Innoparc s’étendra sur deux millions de pieds carrés en bordure de l’autoroute Jean-Lesage.
La phase I du futur Innoparc s’étendra sur deux millions de pieds carrés en bordure de l’autoroute Jean-Lesage.

« Comme le développement durable est

au coeur de nos préoccupations, tout cet

aménagement intégrera un réseau de pistes

cyclables et de liens pédestres. Cela se veut

un nouveau quartier moderne et dynamique,

qui se caractérise par le work, live & play »,

commente le directeur du développement.

Les principes de mobilité durable

guident aussi l’action de la Société

de transport de Lévis (STL ), qui est

en train de reconfigurer ses parcours

d’autobus. Ainsi, de nouvelles boucles

se dessineront graduellement à partir

du boulevard de la Rive-Sud et de la

route 116 pour desservir les secteurs

résidentiels et les grands pôles d’emploi.

Sensible à la préservation des milieux

fauniques et floristiques d’intérêt, la

Ville de Lévis négocie actuellement avec

le ministère du Développement durable,

de l’Environnement, de la Faune et des

Parcs afin de sauvegarder et de mettre en

valeur de vastes banques de terrains dans

le secteur des Crans, entre les rivières

Chaudière et Etchemin.

« Sur le plan écologique, ce corridor

sera préservé à perpétuité. Au pourtour,

nous entrevoyons essentiellement

du lotissement de moyenne et de

haute densité, avec des constructions

généralement en hauteur », rapporte

Philippe Meurant.

PÔLE DESJARDINS

Au coeur du quartier Miscéo, le Centre

de congrès et d’expositions de Lévis

poursuit sur sa lancée et projette de

doubler sous peu sa superficie. Le

propriétaire de l’hôtel Four Points by

Sheraton qui lui est attenant caresse,

pour sa part, le projet d’édification

d’une nouvelle tour de 24 étages,

permettant une mixité intéressante

entre commerces, hôtellerie et

copropriétés.

Dans le secteur est, une autre tour,

presque achevée celle-là, symbolise aussi

l’essor de l’agglomération. Construite par

Desjardins Sécurité Financière au coût

de 125 millions de dollars et intégrée

à la Cité Desjardins de la coopération,

elle accueillera ses premiers occupants

en août 2013. D’ici 7 à 10 ans, dans cet

environnement créé à l’image de la

ville, quelque 6 000 à 7 000 personnes

convergeront d’ailleurs chaque matin.

Projet du Carrefour Saint-Romuald
Projet du Carrefour Saint-Romuald

Déjà riche d’une quinzaine de parcs

industriels, la métropole de Chaudière-

Appalaches prend en outre le virage de la

nouvelle économie. Les travaux associés

à la première phase de l’Innoparc de

Lévis, qui s’étendra sur deux millions de

pieds carrés en bordure de l’autoroute

Jean-Lesage, vont bon train. Pour

cette première phase seulement,

l’implantation de l’Innoparc se traduira

par 1 200 emplois.

« Dans le pôle Desjardins aussi, on assiste

à un accroissement de la construction

résidentielle. Le Boisé du Golf, par

exemple, regroupera dans quelques

années 1 500 unités de logement, dont

plusieurs en haute densité », intervient

M. Meurant, qui ajoute que tout comme

dans l’ouest, la desserte de la STL

continuera d’être bonifiée dans l’est.

La Société de transport de Lévis reconfigurera ses parcours d’autobus selon les principes de mobilité durable.
La Société de transport de Lévis reconfigurera ses parcours d’autobus selon les principes de mobilité durable.

Cité Desjardins de la coopération
Cité Desjardins de la coopération

Plus près du fleuve, dans le secteur

de la traverse, le paysage lévisien

se transformera également avec le

réaménagement du quai Paquet en

bordure du parcours des Anses. Cela

impliquera entre autres l’aménagement

d’une esplanade visant à redonner le

fleuve aux citoyens et la construction

d’une nouvelle gare fluviale par la Société

des traversiers du Québec.

« Ce que nous aimerions maintenant pour

notre ville, c’est d’avoir une vie culturelle

encore plus importante. Il nous faut

promouvoir l’offre culturelle et sa variété,

parce que la demande est désormais de

plus en plus présente à Lévis », conclut le

gestionnaire.


INFORMATION

rêver

Gérer le consentement