[SANTÉ AU PRIVÉ] Clinique de phlébologie de Québec : approche humaine, professionnalisme et accompagnement sur mesure

Sur la photo : le Dr Fabien Lavoie, directeur médical de la Clinique de phlébologie de Québec.

« Traite les autres comme tu aimerais l’être », telle est la règle d’or sous-tendant les valeurs qui guident l’équipe de la Clinique de phlébologie de Québec, spécialisée dans les traitements non invasifs des varices et varicosités. Sous la direction médicale du Dr Fabien Lavoie, quatre phlébologues, infirmièr(e)s et technologue en imagerie médicale utilisent les produits, les techniques et les appareils les plus évolués pour traiter la maladie veineuse des membres inférieurs, qui touche la moitié des femmes et des hommes au cours de leur vie. On y offre en exclusivité à Québec un bloc opératoire accrédité par Agrément Canada pour les chirurgies au laser endoveineux, une méthode thermique sans anesthésie générale beaucoup plus efficace que la chirurgie classique pratiquée dans le système de santé public.

Si la clientèle de la clinique de l’avenue Marguerite-Bourgeoys est composée à 80 % de femmes, le Dr Lavoie est formel : autant d’hommes souffrent de varices. « Ceux-ci consultent généralement beaucoup plus tard dans l’évolution de la maladie, notamment par manque de sensibilisation, explique le phlébologue. En réalité, ils représentent les cas les plus sérieux que j’ai eu à traiter. Il s’agit souvent d’individus qui travaillent debout. » Le médecin exerce cette discipline depuis 2005, après un séjour de quatre ans à Puvirnituq auprès des Inuits en tant qu’omnipraticien. Il a suivi sa formation en phlébologie en Europe, qui détient, dit-il, une longueur d’avance sur ce côté-ci de l’Atlantique. « J’aime la phlébologie, car elle me permet d’accompagner la personne à toutes les étapes du traitement, du diagnostic jusqu’au suivi, et les résultats améliorent grandement sa qualité de vie. De plus, la pratique privée nous offre l’occasion de traiter tous les types et calibres de varices sous un même toit et de développer ainsi une relation de confiance avec les patients. »


« Après des années de pratique, j’ai constaté que nous pouvons traiter positivement l’immense majorité des cas. Et plus tôt on intervient, mieux c’est. » - Dr Fabien Lavoie, directeur médical de la Clinique de phlébologie de Québec.

Reconnaître la maladie veineuse des membres inférieurs

D’entrée de jeu, petite leçon de physiologie. Le système veineux assure le retour du sang pompé par le cœur. Dans les jambes, 90 % de ce flux passe par les veines situées à l’intérieur des muscles. Or, la maladie veineuse touche le 10 % résiduel, qui circule entre les muscles et la peau. En dépit de ce faible pourcentage, la situation devient problématique lorsqu’une ou plusieurs de ces veines se dilatent, rendant alors leurs valves de non-retour inefficaces, de sorte que le sang redescend par gravité au lieu de remonter, fatiguant le réseau veineux profond, qui s’use prématurément. Ces veines étant non seulement inutiles, mais nuisibles, les neutraliser améliore donc l’ensemble de la circulation dans les jambes, d’autant plus que le corps en crée de nouvelles.

Le bloc opératoire accrédité par Agrément Canada pour les chirurgies au laser endoveineux est offert est exclusivité à Québec.

Cela dit, beaucoup de gens croient à tort qu’il y a un problème seulement lorsque la dilatation (varice) est visible. En fait, des signes avant-coureurs devraient mettre la puce à l’oreille : jambes douloureuses, sensation de brûlure, changement cutané, démangeaisons, ulcères, jambes sans repos, lourdes ou enflées en fin de journée, crampes nocturnes, difficulté à rester debout pendant un certain temps, etc. La science médicale place en tête de liste l’hérédité comme cause dans plus de neuf cas sur 10 tandis que la sédentarité, l’obésité et la position assise prolongée constituent des facteurs prédisposants.

Comme la maladie évolue lentement, elle s’installe souvent à notre insu, surtout si la peau paraît normale. « Voilà pourquoi nous recommandons, face à tout inconfort ressenti dans les jambes, de consulter pour en avoir le cœur net grâce à une échographie diagnostique, explique le Dr Lavoie. Ce portrait veineux rapide, sans douleur et peu coûteux, est généralement remboursé par les compagnies d’assurances. Si une intervention s’impose, nous informons le patient des diverses possibilités de traitement afin d’obtenir de sa part un consentement éclairé. Une fois le déficit veineux résorbé, les gens se sentent beaucoup mieux sans compter l’impact esthétique évident. Des exemples de jambes bleues ou de tissus nécrosés montrent toute l’importance d’y voir de façon préventive avant d’en arriver là. Après des années de pratique, j’ai constaté que nous pouvons traiter positivement l’immense majorité des cas. Et plus tôt on intervient, mieux c’est. Notre clientèle provient de partout en province, notamment du Saguenay, de la Côte-Nord et de la Gaspésie. »

Face à tout inconfort ressenti dans les jambes, il est recommandé de consulter pour en avoir le cœur net. Une échographie diagnostique permet d’obtenir un portrait veineux rapide, sans douleur et peu coûteux, généralement remboursé par les compagnies d’assurances.

Privé versus public - Techniques non invasives et court délai d’attente

Pour les varices de gros calibres, l’ablation chirurgicale, appelée stripping, existe depuis longtemps en milieu hospitalier public. Pratiquée sous anesthésie générale ou épidurale, l’intervention nécessite de trois à six semaines de convalescence, un autre monde que celui du laser endoveineux offert à la clinique privée du Dr Lavoie. Cette chirurgie non invasive ne requiert qu’une anesthésie locale, permettant une reprise presque immédiate des activités.

Les périodes d’attente varient aussi énormément entre les réseaux public et privé. « Plusieurs attendent jusqu’à trois ans avant d’être opérés à l’hôpital, délai pendant lequel la maladie continue de progresser, précise la directrice générale de la clinique, Josée Royer. De façon générale, nos délais sont d’environ un mois. Bien sûr, des coûts s’y rattachent, à partir de 3 500 $ pour un laser endoveineux par exemple; nous proposons toutefois des facilités de paiement de concert avec des entreprises spécialisées dans le domaine médical. Par ailleurs, le retour très rapide au travail représente un avantage financier dans bien des cas. »

Le laser endoveineux ne nécessite qu’une anesthésie locale, l’intervention ne dure qu’entre 20 et 40 minutes, n’est pas douloureuse et est plus efficace que la méthode chirurgicale classique, en plus d’être pratiquement sans convalescence.

Offert en exclusivité dans un bloc opératoire accrédité depuis avril 2023 par Agrément Canada, le laser endoveineux consiste, sous anesthésie locale, à introduire une fibre laser dans une veine sous échographie par de minuscules orifices afin d’en chauffer le collagène, ce qui en referme immédiatement les parois. La veine ainsi cautérisée sera ensuite absorbée par l’organisme, puis éliminée. Une intervention dure entre 20 et 40 minutes, n’est pas douloureuse, est plus efficace que la méthode chirurgicale classique, et pratiquement sans convalescence. Le Dr Lavoie met même à la disposition des patients ses coordonnées cellulaires, avouant que « cette ligne privilégiée est très rarement utilisée en raison de la quantité d’information transmise et le soin méticuleux qui caractérise nos interventions ». Au moment d’écrire ces lignes, le médecin avait à son actif plus de 80 000 injections de sclérothérapie à la mousse sous guidage échographique et au-delà de 2 500 ablations par laser endoveineux.

Pour les varices de plus petits calibres, la sclérothérapie de surface, consistant à injecter un médicament dans les veines à traiter lorsqu’elles sont plus fines, et la sclérothérapie à la mousse sous guidage échographique sont utilisées.

Lorsque les veines ne peuvent être traitées au laser endoveineux, le praticien a recours à la phlébectomie ambulatoire pour les retirer manuellement. Combinée au laser endoveineux, cette approche comporte un taux de récidive inférieur à 5 % après cinq ans.

Pour les varices de plus petits calibres, les autres techniques sont la sclérothérapie de surface, consistant à injecter un médicament dans les veines à traiter lorsqu’elles sont plus fines, et la sclérothérapie à la mousse sous guidage échographique (une méthode qui atteint quelque 80 % d’efficacité). « C’est ainsi que nous nous démarquons, explique le phlébologue, car peu importe le type de varices dont vous souffrez, nous avons la technique qui convient le mieux à votre cas. Notre nouveau site Internet est très explicite à ce sujet, notamment grâce à des vidéos illustrant clairement la nature de nos interventions. »

Bloc opératoire, formation et accréditation

Seule dans la capitale à posséder un bloc opératoire dans cette discipline, la Clinique de phlébologie de Québec sert également de centre de formation. Le bloc comprend deux salles de chirurgie, une zone de stérilisation, le matériel ainsi que le personnel qualifié et expérimenté. « Plus de 1 200 médecins nous réfèrent des cas plus complexes, et nous collaborons avec beaucoup de phlébologues partout au Québec, indique le Dr Lavoie. Par ailleurs, nous sommes très fiers de notre accréditation par l’organisme Agrément Canada, un sceau d’excellence attribué dans le cadre du programme Qmentum duquel font partie plus de 10 000 établissements dans une trentaine de pays. C’est très gratifiant pour toute l’équipe, car ce sceau tient non seulement compte de la qualité des installations et des soins, mais aussi de celle de l’information transmise au patient ainsi que du suivi. Cette reconnaissance, loin d’être un fil d’arrivée, nous pousse au contraire à continuer de nous améliorer pour le mieux-être des personnes qui nous font confiance. »

Pour en savoir davantage :

945, avenue Marguerite-Bourgeoys, Québec
418 653-2226 │ [email protected] │phlebologie.ca