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C’est la faute de l’été

1 juin 2015 | - Magazine PRESTIGE -

C’est la faute de l’été

Vous connaissez l’expression qui affirme qu’on est ce que l’on mange ? Je me demande si c’est aussi vrai pour l’alcool. Les amoureux du nectar des dieux sont-ils différents de ceux qui marcheraient des kilomètres à genoux pour une bonne bière bien froide ? Qui d’entre vous ne peut conclure un bon repas ou une soirée sans faire rouler deux glaçons (pas un ni trois) au fond d’un verre et les recouvrir de son digestif préféré ?



D’autre part, êtes-vous du genre à déguster votre verre à très petites gorgées ou alors, à le « caler » littéralement avant de vous en servir un autre et un autre… jusqu’à ce que la bouteille soit à sec ? Car il existe aussi des types de buveurs. Une recherche effectuée en Grande-Bretagne en 2008 aurait établi neuf catégories de buveurs dits « excessifs », soit ceux qui savent rarement où s’arrêter et dépassent très souvent les limites permises. Heureusement, ils sont plus nombreux à se classer dans les catégories « buveur occasionnel » ou « buveur régulier ». Pour ma part, je dirais que je me classe dans la catégorie des « buveurs saisonniers ».



Je ne sais pas pour vous, mais moi, à l’approche de l’été, mon taux d’alcoolémie monte en flèche, alors que durant l’hiver, je me désintéresse presque totalement de l’alcool. Durant la belle saison, on dirait que toutes les raisons sont prétextes à me verser un verre. Une fois que le bain à remous extérieur est remis en marche, il me faut des bulles lorsque je m’y prélasse. Lorsque je reviens du boulot, pendant que je prépare le souper, j’entends l’appel du gin tonic, avec beaucoup de glaçons et un extra lime, s’il vous plaît. Ma collègue de travail m’a initiée à cette boisson, aussi rafraîchissante que délicieuse, lors d’un party de bureau voilà quelques années. Depuis, tous les étés, je m’assure d’avoir un bon approvisionnement d’eau tonique.



Si vous ouvrez mon frigo, vous y trouverez également de la sangria, du vin rosé et du vin blanc, légers de préférence, pas trop sucrés, ainsi que quelques bouteilles de rouge et du vin de glace pour les occasions spéciales (celles-ci sont aussi nombreuses que les jours de beau temps durant l’été… donc pas si nombreuses que ça, finalement !). Je suis également une amatrice de Cosmopolitain et de mojitos, mais pour les déguster, il me faut une jolie terrasse ensoleillée avec de l’ambiance… ou un bord de mer, peu importe ! Bien sûr, de temps à autre, je ne dis pas non à une bière. J’adore la Red Stripe, une jamaïcaine, ainsi que la Corona… avec une lime, bien entendu ! Mais le houblon arrive loin sur ma liste des boissons festives de l’été.



Enfin, je vous avouerai que, côté digestif, j’adore la crème de menthe. La blanche, pas la verte. Lorsque j’en commande, on me regarde parfois avec l’air de trouver que je suis démodée. Certains endroits n’en tiennent tout simplement pas, c’est tout dire. Il y a tant d’apéritifs et de digestifs incroyables de nos jours, créés sur mesure par des « mixologues » inventifs, mais que voulez-vous… on a tous nos petites habitudes et nos goûts particuliers. Mais si vous êtes un tant soit peu ouvert et aventurier, tout un monde de possibilités « alcoolisées » s’offre à vous... en autant que vous gardiez à l'esprit, tout comme moi, que la consommation d'alcool se conjuge toujours avec une conduite responsable.



Tchin-tchin, tout le monde !



 


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