Décidément, les nouvelles tristes s’enchaînent depuis quelque temps. Dans mon dernier éditorial, je rendais hommage à Pierre Champagne et Michel L’Hébreux, deux hommes qui ont contribué à marquer l’histoire de Prestige et qui se sont envolés au printemps dernier. C’est cette fois au tour du cofondateur lui-même du magazine, Denys Paul-Hus, de nous quitter, et ce, de manière abrupte et inattendue…
Denys Paul-Hus était un homme d’affaires apprécié de tous. Un grand idéateur et un visionnaire qui savait s’entourer des meilleurs pour réaliser ses projets. Et des projets, il en a concrétisé plusieurs au cours de sa vie. Outre la création du magazine
Prestige en 1996 avec son fils Pierre, il était à l’origine du Festival de la gastronomie de Québec qui a eu lieu durant 12 ans, puis du Gala de la restauration de Québec qui s’est tenu pendant 25 ans. Denys Paul-Hus a aussi été l’organisateur et le président des Sélections mondiales des vins Canada et de la Coupe des Nations. Depuis quelques années, il profitait d’une retraite bien méritée en compagnie de France, son épouse des 40 dernières années, installé en bordure de la rivière Saint-Charles, son petit coin de paradis qu’il aimait tant.
Mais Denys était bien plus qu’un homme d’affaires respecté; c’était un père, un grand-père et (depuis quelques semaines) un arrière-grand-père affectueux et dévoué, un ami fidèle et sincère, un homme attachant, charismatique et généreux qui a marqué et aidé un grand nombre de personnes. En sa compagnie, on ne s’ennuyait jamais. Il était un bon vivant qui aimait voyager. C’est une grande consolation de penser qu’il en a profité jusqu’à la toute fin.
J’ai eu la chance et le privilège inouïs de le connaître de manière plus intime. Pas seulement comme éditeur du magazine Prestige, mais aussi comme beau-père et grand-père de mes deux enfants. J’étais sa « brute » (bru), comme il se plaisait à m’appeler avec humour, et j’étais fière de l’être ! De lui, je garderai toujours le souvenir d’un homme humble qui a su se créer une vie à la mesure de ses rêves. Avec son départ, c’est une douloureuse page de l’histoire de la famille Paul-Hus et du magazine
Prestige qui se tourne, mais le souvenir heureux qu’il nous laisse lui survivra… Je vous invite d’ailleurs à lire l’
hommage qui lui est consacré.
Repose en paix, Denys…
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