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Ces îles paradisiaques de la Polynésie française

4 mai 2023 | Ariane Arpin-Delorme

Ces îles paradisiaques de la Polynésie française

Qui ne rêve pas de voguer à travers les motus – îlots de sable corallien – et les atolls – îles d'un récif corallien – des archipels de la Polynésie française ? Attendez-vous à être éblouis par ces panoramas de lagons azur et de pitons rocheux parsemés de nature luxuriante, mais aussi à tomber follement amoureux de la destination. Un premier périple comprend souvent la découverte d’îles parmi les 14 de l’archipel de la Société (îles du Vent et Sous-le-Vent). Afin de vous faire rêver à l’un de vos plus beaux voyages à vie, Prestige vous présente deux grands classiques : Tahiti et Bora Bora ! Beauté et luxe !





La Polynésie française en quelques mots



La Polynésie française est une collectivité de la République française située dans le Pacifique Sud, à mi-chemin entre l’Australie et l’Amérique centrale. Elle est composée de cinq archipels − Société, Tuamotu, Gambier, Australes et Marquises − regroupant 118 îles, dont 76 sont habitées. On y voyage idéalement de mai à octobre, soit pendant la saison plus sèche. Les températures (celles de l’eau aussi) y varient entre 25 et 27 degrés à longueur d’année.



Tahiti




Une plage de sable noir à Tahiti ©Ariane Arpin-Delorme



Couronnée par des sommets majestueux, qui culminent jusqu’à 2 241 mètres, et ornée de vastes vallées et de pures rivières et cascades s’étendant sur 1 042 km², Tahiti est la plus haute et la plus grande île de Polynésie. Tel un papillon, elle se divise en deux ailes : Tahiti Nui et Tahiti Titi. La plupart de ses habitants résident près des côtes, laissant l’intérieur de l’île presque intact. Il faut donc oser sortir des sentiers battus pour profiter vraiment de tout ce que la plus jeune des îles a à offrir, en commençant par la plage de sable noir de Taharu’u, qui rappelle son sol volcanique.


L’une des trois chutes de Faarumai à Tahiti ©Ariane Arpin-Delorme



Quoi faire à Tahiti ?




/Visiter le marché de Mapuru-a-Paraita
Si le port est le poumon économique de Papeete, le marché en est le cœur. On y retrouve un artisanat varié fait de paniers tissés avec l’arbre de pandanus, de colliers confectionnés avec les fibres de la noix de coco, de sculptures aito tirées du goyavier, de jupes et de couronnes fabriquées avec la plante de l’auti (qui chassent les mauvais esprits). On y propose aussi la vente de plantes médicinales, d’essence de vanille, d’huile tout usage monoï, de fruits dont les oranges très chères proviennent de la vallée du Tamanu et sont cueillies selon la tradition. Prenez le temps de choisir vos perles de nacre noire afin de les transformer en bijou par la suite.


Le jardin botanique Harrison Smith à Tahiti ©Ariane Arpin-Delorme



/Découvrir le marae d’Arahurahu
Rénové et inauguré en 1954, le site archéologique du marae Arahurahu permet d’avoir un aperçu de la religion ancestrale Ma’ohi avant l’arrivée des Européens. Le cadre, le calme et la beauté naturelle de la vallée de Tefa’aiti appellent au respect des lieux. À l’entrée, les visiteurs sont salués par deux ti’i ou tiki, des sculptures fabriquées en pierre ou en bois représentant un personnage mythique, mi-homme mi-dieu, et qui auraient donné naissance aux premiers humains.

/Visiter les maraes
Les maraes servaient de lieu de rassemblement pour que les chefs puissent discuter entre eux, ainsi que pour célébrer les naissances et mortalités. On y pratiquait aussi des sacrifices humains avant les guerres, mais sans « spectacle », comme on ne voyait aucun bénéfice à faire souffrir. On souhaitait seulement amener la personne dans le monde de la nuit. Des suites de tant de migrations en mer, on ne conservait pas tant les os. En revanche, les pierres étaient très significatives et elles le sont encore aujourd’hui. Certains maraes sont situés près de la mer, afin d’aider à la bonne transition vers la mort.


Le lieu de culte Marae Arahurahu à Tahiti ©Ariane Arpin-Delorme




/Coup de cœur hébergement : Te Moana Tahiti Resort



Bora Bora



Si l’une des premières images qui vous vient en tête en rêvant de la Polynésie est celle des bungalows/villas sur pilotis avec leur toit de chaume et leur plancher en verre, c’est tout à fait normal, puisque c’est à Bora Bora qu’on en trouve le plus; le premier hôtel sur pilotis a d’ailleurs vu le jour sur l’île de Moorea. De 1942 à 1961, Bora Bora représentait le seul lien de la Polynésie avec le monde extérieur grâce au petit aéroport qu’on y avait fait construire. L’île semble surgir de l'océan comme une cathédrale, déployant de hauts pinacles verts, pointus et couronnés de nuages. Des plages de sable blanc parfaites s’allient à des eaux azurées où les poissons colorés animent les jardins de corail. Bora Bora représente la plus belle des poésies et le lieu le plus idyllique pour tous les romantiques du monde entier.


/Coup de cœur hébergement : Conrad Bora Bora Nui



Quoi faire à Bora Bora ?



/Explorer la vallée de Povai
Bien que l’île soit plus touristique, il est possible de sortir des sentiers battus en partant en randonnée sur l’île principale, le long des pentes tropicales du mont Otemanu où fleurissent des hibiscus qui changent quotidiennement de couleur à trois reprises. On croise notamment, dans la vallée de Povai, pas moins de 400 espèces de fougères, des avocatiers, des puas, arbres aux fleurs jaunes en trompette dont le bois est utilisé pour sculpter les tikis. Cachés au milieu de la jungle, 15 bunkers de stockage utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale et quatre batteries de canons y ont pris racine.


Randonnée à Bora Bora ©Ariane Arpin-Delorme



/Nager avec les baleines à bosse
Chaque année, entre juillet et début novembre, les baleines à bosse migrent dans les eaux chaudes polynésiennes. Principalement à Moorea, mais aussi dans le lagon de Bora Bora; celles-ci viennent s’y reproduire ou y mettre bas. La Polynésie suit des mesures d’approche strictes quant à la protection des baleines et autres mammifères marins. Nager en leur compagnie est une chance inimaginable qui vous fera sûrement verser une larme !


Les bungalows sur pilotis du Conrad Bora Bora Nui, de jour et de soir. ©Ariane Arpin-Delorme


























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