Le handicap visuel de sa mère et une myopie dès l’enfance ont probablement joué un rôle dans l’attrait que l’optométrie a rapidement exercé sur Lucie Laurin, copropriétaire de Eye Am Soins oculaires. L’origine de son intérêt marqué pour les affaires ? Elle a grandi auprès de parents entrepreneurs. Ajoutons à cela une âme de missionnaire, qui aime prendre soin d’autrui et partager son savoir.
En créant avec l’optométriste François Piuze et l’ophtalmologiste Yannick Boutin le concept Eye Am Soins oculaires, elle dit avoir concrétisé leur clinique de rêve. « L’endroit permet la plus belle pratique qui soit ! » lance-t-elle avec un enthousiasme contagieux qui reflète la passion qui anime le trio de professionnels.
Lucie Laurin pratique l’optométrie depuis maintenant 32 ans. Après plusieurs années à exercer sa profession dans la région de Montréal, elle a développé avec des collègues le groupe bien connu IRIS. Elle a toutefois quitté le navire en 2004, considérant qu’il cadrait moins avec les services hautement personnalisés qu’elle avait toujours souhaité offrir. Agente libre jusqu’en 2012, elle a ensuite analysé en profondeur les modifications radicales du marché, la multiplication des chaînes, la diminution du nombre d’indépendants et l’entrée en scène du commerce en ligne. Puis, ses deux complices et elle ont élaboré le concept dont ils rêvaient.
« Le Je suis de Eye Am, c’est le client, qui est illustré par la pupille de l’œil de notre logo en forme de cœur, et autour duquel s’organisent tous les soins et les services sous un même toit, explique-t-elle. Nous retrouvons pleinement le contact avec le client désireux d’aller jusqu’au bout de son expérience en profitant de notre expertise. Nous avons donc conçu une offre à nulle autre pareille, en utilisant notamment les avancées technologiques, comme la prise de rendez-vous en ligne. Nous voulions créer l’effet wow ! à chaque étape du processus, proposer une expérience sans précédent en matière d’optique. Et comme nos clients sont naturellement portés à nous recommander à d’autres, pour les récompenser, nous avons développé une application en ligne visant à accumuler des points, une première mondiale. Cet outil, que nous sommes en train de commercialiser, pourra servir aux indépendants souhaitant fidéliser leur clientèle et renforcer leur positionnement dans le marché. »
« Nous voulions créer l’effet wow ! à chaque étape du processus, proposer une expérience sans précédent en matière d’optique. »
L’équipement de la clinique de la rue Bouvier est à la fine pointe de la technologie, comme cet appareil qui traite la sécheresse oculaire, un phénomène grandissant qui touchera de plus en plus la nouvelle génération n’ayant pas développé le réflexe de cligner des yeux en raison d’une surutilisation des écrans. À cet égard, le Dr François Piuze est l’un des optométristes dont l’expertise fait l’envie de ses collègues canadiens. « Nous sommes même une clinique-école pour les optométristes indépendants désireux d’acquérir une formation. »
Eye Am Soins oculaires innove également avec Bob Optic, le sympathique lave-lunettes qui nettoie automatiquement verres et montures à la manière d’un lave-auto, ainsi qu’avec son camion-boutique qui fait la tournée des événements sportifs pour encourager une protection adéquate des yeux. Évidemment, on trouve à la clinique tous les produits de lunetterie, notamment des montures de créateurs et des verres de contact de spécialité. Le concept fait déjà des petits avec une autre succursale, à Montréal, et bientôt une à Boucherville. Une quatrième devrait éventuellement s’ajouter à Laval.
« Quand on pense constamment à l’expérience que vit le client, conclut Lucie Laurin, on trouve toujours des façons de mieux le servir. »